vendredi 8 novembre 2024

Trump 2, le retour

 

Vendredi 08 novembre 2024


Trump 2, le retour


Les Etats-Unis sont bel et bien le pays de tous les possibles ! Un bonhomme harcelé par la justice, considéré comme fini depuis 2020, ayant mené une campagne électorale très en-dessous de la ceinture, remporte finalement la Maison Blanche et de loin : 295 grands électeurs (contre 226 à Kamala Harris) et près de 51 % du vote populaire (contre 47 % à sa rivale). Mais pas que, puisque les Républicains s’imposent aussi au Sénat et à la Chambre des Représentants. Si on ajoute la majorité conservatrice de la Cour Suprême, c’est le grand chelem !

J’ai savouré la mine défaite de nos belles élites bien pensantes, horrifiées de voir l’affreux populiste pourfendeur du wokisme revenir troubler leurs certitudes. Il n’y a que sur les chaînes Bolloré que l’on se régale depuis mercredi matin.

Quelles leçons retenir ?

D’abord que le wokisme ne paie pas. Miser sur une coalition de minorités pour conquérir le pouvoir et le garder, comme l’ont fait les Démocrates américains, dont s’inspirent lourdement leurs émules français, est une stratégie foireuse, porteuse de fractures dangereuses au sein du corps civique. Surtout si certains membres des fameuses minorités sur lesquelles on entend s’appuyer vous font faux bond : l’intersectionnalité des luttes est une chimère : un Latino couillu et un Black Muslim n’ont aucune envie de coucher avec des LGBT et des féministes hystériques.

Ensuite, et c’est la suite logique de ce qui précède, il est suicidaire de se couper du terrain et du peuple réel, qui a d’autres aspirations que de rouler à vélo et manger végane, pour une vie « plus sobre et plus saine » : fantasme de bobo obsédé par le C02, tandis que la plupart des gens cherchent tout simplement un job pas trop mal payé, sans avoir à affronter la concurrence de migrants illégaux et sans craindre pour leurs gosses et eux-mêmes d’être agressés au coin de la rue. Le bilan des grandes villes démocrates, en matière de sécurité, est en effet aussi catastrophique que celui de nos gaucho-verdâtres.

Enfin, pour ceux qui incarnent chez nous le « populisme », ou la résistance à la dictature molle, il faut se poser des questions quant à la stratégie de dédiabolisation incarnée par le RN : est-elle vraiment efficace, quand on voit ce que les Trumpistes ont osé faire et ce qu’ils ont obtenu ? La réponse doit être ici nuancée.

La liberté d’expression est bien plus grande aux Etats-Unis, et reste sacrée (même si les Démocrates avaient pour intention d’amender la Constitution pour mieux l’étouffer en cas de victoire de leur piteuse candidate, au nom de la lutte contre la « haine », bien sûr !). Parler « cash » est encore possible outre-atlantique. En Europe de l’Ouest -ou au Canada- ce n’est pas la même chanson. Une cohorte d’associations et de juges bien-pensants vous tombe sur le râble au moindre dérapage, et le fameux cordon sanitaire est encore très puissant, avec un énorme pouvoir d’intimidation. Par ailleurs, on peut aussi, tout populiste que l’on est, ne pas avoir envie de se vautrer dans le caniveau pour attirer l’attention.

Reste maintenant à voir la suite. Trump saura-t-il ne pas décevoir ses partisans, et esquiver les coups tordus comme il a su échapper aux « tireurs isolés » qui ont tenté de l’abattre à deux reprises au cours de la campagne ?

lundi 28 octobre 2024

Andy Kerbrat et les Rita Mitsouko

 

Lundi 28 octobre 2024


Dis-moi oui, Andy !


La chanson des Rita Mitsouko revisitée, avec dans le rôle titre : Andy Kerbrat, le fameux député LFI toxico pris la main dans le sac. Et avec la voix de Sandrine Rousseau, qui remplace Catherine Ringer  pour le refrain :

Andy se hâte, Andy se méfie,

Dans ce métro, il cherche le petit,

Car c’est un mineur qui lui vend son produit

C’est plus fort que lui, il en a trop envie !


Refrain : Hey, Andy? Hé, Andy !
C’est par VA que j’ai appris que tu t’étais fait gauler, Andy!
Ça craint pour LFI. Andy !
Mais moi ça me gêne pas !
Alors tu viens chez moi ?

Allez, Andy, quoi,
Oh dis-moi oui !


Andy trouve le gosse, mais malheur à lui,

des méchants flics l’avaient suivi,

ils l’ont pris en flag, pour lui c’est fini

ça va chauffer chez LFI !


Refrain


Le temps se gâte, pour ce pauvre Andy,

Devant la presse, il se justifie

Car c’est les fachos, qui lui font des ennuis,

Il est malade, le pauvre chéri !


Refrain


C’est fou ça marche, pour tous ses amis,

Ses copains de gauche lui disent « pas d’soucis,

Tu restes avec nous, on t’aime bien ainsi,

Tu te soigneras, tu nous l’as promis ! »


Refrain


Tout finit bien, pour ce cher Andy,

Sauf si la justice lui fait des ennuis

Mais c’est pas demain, pas plus qu’aujourd’hui,

Qu’les juges de gauche s’ront ses ennemis


Refrain


mardi 22 octobre 2024

Un cycliste en moins, budget foireux et Yahya Sinwar

 

Mardi 22 octobre 2024


Un cycliste en moins


Toute la communauté bobo-végano-cycliste-je-sauve-la-planète est en émoi. Vous rendez-vous compte, l’un des leurs, Paul Varry, a été tué par un automobiliste ! Là, pas question de parler de fait divers, comme lorsqu’un Français est poignardé à mort par un voyou d’origine exotique, ou qu’une Française est violée puis assassinée par un Marocain sous OQTF. C’est un fait de société extrêmement grave, qui mérite de se mobiliser, de manifester, et même de dégonfler les pneus de tous les SUV qu’on croise en guise de représailles, comme ce fut le cas à Toulouse. Les plus brillantes personnalités politiques, comme Anne Hidalgo ou Sandrine Rousseau, soutiennent le mouvement.

Le profil du monstrueux criminel est parfait : chef d’entreprise ayant eu maille à partir avec le fisc, connu pour son emportement, voire sa brutalité. C’est un mâle blanc au prénom juif, âgé de plus de cinquante ans. Qu’attend-on pour le lyncher ? Au passage, je parie des dollars contre des biscuits que s’il s’était agi d’un jeune de banlieue en plein run, les mêmes indignés gauchistes auraient été plus discrets.

Blague à part, pas plus tard qu’hier, en entrant en voiture sur le parking de l’université où j’amenais mon fils, je me suis fait griller la priorité par un cycliste lancé à vive allure. Lui aussi, un profil parfait à sa façon : genre prof quinquagénaire, aux cheveux mi-longs, gilet fluo au vent et casque de traviole. Tout fier de lui, le bougre, avec un petit papier accroché à sa selle pour être lu par des beaufs comme moi : « Une voiture en moins ! » Grand bien lui fasse, à ce connard prétentieux, mais à un cheveu près, cela faisait surtout un cycliste en moins.


Un budget foireux.


Comment un gouvernement reposant sur une majorité aussi faiblarde aurait-il pu concocter un projet de loi de finance à la hauteur des difficultés que nous connaissons ? La copie proposée par l’attelage macrono-conservateur ne satisfait personne, à gauche comme à droite, et même au centre. Un coup de rabot ici, quelques rallonges par là, des hausses de taxes ailleurs. Rien n’est clair, et tous les spécialistes en économie s’accordent à dire que cela ne réduira pas suffisamment les déficits, tout en décourageant l’investissement et en plombant la croissance.

Mais ensuite ? La balle est maintenant dans le camp des parlementaires, que l’on menace une fois de plus du 49.3 si aucun compromis n’est trouvé. Mais lequel ? Et que deviendra-t-on si l’État ne peut plus payer ses agents, faute de budget approuvé dans les règles ? Sans même parler de la sanction des agences de notation financières, qui nous considèrent déjà comme moins sérieux que les Espagnols et les Portugais. En attendant qu’on aille se faire voir chez les Grecs.


Le Yahya


À chanter sur l’air de l’Aziza, Daniel Balavoine :


Petite rue de Gaza,

toute pleine de gravats

On t’a trouvé, caché près de là,

mais oui c’était toi !

Yahya Sinwar, mon salaud,

t’avais pourtant, le choiiix !

Les Israéliens t’avaient bien soigné,

avant de te libérer.

Mais au lieu de penser à la paix,

tu l’as bien sabotée !

Tout ce sang, depuis un an,

c’est à toi qu’on le doiiit !

Il était temps, que tu payes pour ça,

oui toi le Yahya !




dimanche 6 octobre 2024

Barnier et Retailleau

 

Dimanche 6 octobre 2024


Pauvre Michel !


On l’attendait au tournant, sans trop d’illusions. Et on a vu.

Je ne faisais pas partie de ceux qui espéraient voir en Michel Barnier une sorte de Cincinnatus, de Clemenceau ou de Churchill...ou pourquoi pas De Gaulle, soyons fous !

Il était déjà hallucinant de voir qu’un vieux politicien comme lui, déjà bien blanchi sous le harnois et n’ayant plus rien à gagner, ait accepté la mission de diriger un pays ingouvernable en l’état actuel des choses. Que des coups à prendre.

Le discours de politique générale prononcé mardi dernier fut terriblement long, aussi palpitant et clivant qu’un rapport de la Commission européenne ou une séance du Conseil départemental de Haute-Savoie sur les mutations de l’agriculture en moyenne montagne. Il ne fallait fâcher personne il est vrai, et les solutions envisagées pour nous sortir de la mouise étaient du même tonneau d’eau tiède : concertations, efforts partagés (et encore un peu d’impôts, messieurs-dames !), patati-patata...Au lieu de la thérapie de choc, nous aurons droit aux soins palliatifs, avant que les tendances lourdes de l’Histoire ne viennent trancher le sort d’un pays et d’un régime malades.

En attendant, contentons-nous d’assister au théâtre des guignols de la politicaillerie. Le groupe LFI fut pour sa part à la hauteur de ce qu’on attendait de cette clique : bruyant, chahuteur, insolent. Le nouveau Premier Ministre fut par contre bien meilleur dans la séance des questions, remettant à sa place, fort dignement, la poissarde Mathilde Panot, ou envoyant une fine banderille au petit sauteur Attal.

Pauvre Michel, tu as bien le droit de t’amuser un peu !


Retailleau face à la meute


Le nouveau Ministre de l’Intérieur, de son côté, n’y est pas allé de main morte. À peine en place, il balance deux grenades sur les vaches sacrées de notre démocratie libérale : l’État de droit d’une part, l’immigration d’autre part. Le premier ne serait « pas sacré », la seconde « pas une chance pour la France ».

Mon Dieu quelle horreur ! Et la gauche de hurler, la droite libérale de gémir. Ah, l’horrible populiste ! Pour les débatteurs du samedi midi sur France Inter, Gilles Finchelstein et Natacha Polony, il s’agissait de savoir si le petit Bruno a proféré ces énormités par conviction, ou simple opportunisme (faire plaisir au RN, qui tient le gouvernement en joue). Comme d’habitude, Natacha Polony s’est néanmoins efforcée de prendre de la distance sur la polémique, et de réfléchir au fond des choses.

Sur ces deux sujets, la grande majorité des Français, si l’on en croit les sondages, rejoint le Ministre de l’Intérieur : ni ce qu’on appelle « l’État de droit », ni ce qu’est devenue l’immigration en France ne donnent satisfaction. L’État de droit n’est pas intangible : il n’a cessé d’évoluer depuis des siècles. S’il ne fallait pas y toucher, nous serions encore sous la Monarchie Absolue ! Quant à l’immigration, si elle a pu apporter de bonnes choses à notre pays, elle contribue aujourd’hui largement à remplir nos prisons, semer l’insécurité dans nos rues, plomber notre système de sécurité sociale et fracturer culturellement notre société. Choisir vraiment qui nous accueillons, en fonction de nos possibilités, serait la moindre des choses. Tout comme se débarrasser de ceux qui nous cassent les couilles.

Mais Retailleau pourra-t-il faire autre chose que vitupérer, ou diffuser des photos de lui en compagnie de flics et de chiens policiers ? Pasqua et Pandreau nous ont déjà fait le coup en 1986, avec des résultats médiocres, alors qu’ils disposaient d’une majorité plus franche à l’Assemblée nationale.

Encore une fois, je pense que le système est devenu trop gangrené pour être changé dans les règles de la démocratie libérale. Nous vivons dans une sorte de Directoire (dont les instances les plus importantes ne sont pas à Paris) mâtiné de république libanaise, que seul un nouveau Bonaparte serait en mesure de balayer, pour tout reconstruire. Qui pourrait-il être ? Et les Français seraient-ils prêts à le suivre ?

Attendre et voir...


dimanche 29 septembre 2024

Hezbollah, Guénolé, Pélicot, Delon et Barnier

 

Dimanche 29 septembre 2024


Hezbollah : quand mon bipeur fait boum !


Chapeau aux services du Mossad : faire sauter les bipeurs, puis les talkies des chefs du Hezbollah, et en zigouiller ainsi un certain nombre, c’est ce qu’on appelle un coup fumant ! Idem pour les dernières frappes aériennes en plein Beyrouth, qui ont envoyé au paradis d’Allah un paquet de sympathiques fous de Dieu, parmi lesquels le grand leader Hassan Nasrallah lui-même. Pas sûr par contre que l’idée de Netanyahou d’envoyer des troupes au sol au Sud-Liban soit une idée lumineuse, alors même que l’affaire de Gaza n’est pas réglée.

Evidemment, on déplorera comme d’habitude l’escalade de la violence, le risque de guerre ouverte avec l’Iran, et les nombreuses victimes civiles innocentes. Mais qui en est responsable ?

En lien avec ce sujet, j’ai assisté à il y a quelques jours à une discussion lunaire sur une chaîne du service public, où des intervenantes venaient causer des effets de la tuerie du 7 octobre 2023 sur l’opinion israélienne. Outre l’inévitable Esther Benbassa, une autre dame a tenu à rectifier le propos de la journaliste, qui employait le mot « pogrom », à propos des exactions immondes commises par le Hamas : « Non, il faut parler de razzia, pas de progrom ! »

Que vous avez raison, madame, razzia est le mot qui convient ! Cela fait plus couleur locale : fier bédouin surgissant du désert, sable chaud et parfum des palmiers-dattiers au soleil couchant, dromadaires chargés de butin et jeunes filles entravées que l’on ramène sous sa tente pour faire la fête. Toute la magie de l’Orient ! Cela sonne bien mieux que pogrom, mot sinistre venu la sombre plaine germano-polonaise, avec son yiddishland lugubre ravagé par des cosaques ivres.

Blague à part, la seule différence sérieuse entre ces deux situations, c’est que maintenant, les Juifs ont les moyens de riposter. Et c’est bien ce qui leur est reproché par toutes les bonnes âmes de la Terre.


Thomas Guénolé, l’anti-Kyle Reese ?


Pour ceux qui ne le connaissent pas, Thomas Guénolé est un politologue-journaliste-enseignant-conseiller en tout et n’importe quoi, ayant servi quelques temps Jean-Luc Mélenchon avant de retrouver une certaine liberté personnelle, tout en restant un chantre de la gauche antifasciste et immigrationniste. Lorsque j’ai vu son visage rubicond, son crâne chauve et son bouc, je le pensais à peu près du même âge que moi, avant de découvrir qu’il était né en 1982, soit treize ans de moins. Cela lui fait donc une excuse : il y a treize ans, je m’apprêtais à voter Mélenchon (il est vrai que celui-ci n’avait pas encore fait son virage de cuti islamo-gauchiste).

C’est paradoxalement ma fréquentation des médias de droite qui n’ont pas honte de l’être (donc qualifiés d’extrême-droite par la gauche), à savoir Valeurs Actuelles, Breizh-Info, ou C8, qui m’ont fait redécouvrir ce monsieur dont je n’avais lu, ici ou là, que quelques articles dans la presse de gauche et Le Point. Occasion d’un double hommage : d’abord à l’ouverture d’esprit relative de ces vilains médias fachos, qui osent demander son avis à quelqu’un qui ne partage pas leurs idées ; ensuite au gaillard lui-même, qui ne craint pas de ferrailler avec l’ennemi sans craindre l’opprobre de ses « camarades », lesquels pincent le nez rien qu’à l’idée de s’afficher avec la Bête Immonde. Bien sûr, on pourra objecter que la présence de Thomas Guénolé, qui dispose maintenant d’un rond de serviette chez Hanouna (en remplacement de Louis Boyard) relève de l’alibi pluraliste, surtout au moment où l’Arcom entend mettre au pas les chaînes du groupe Bolloré. Mais qu’importe. Il est là, et c’est intéressant.

Intéressant d’abord par la croisade antifasciste qu’entend mener notre homme, surtout depuis la percée du RN en 2024. Il ainsi fondé le RRED, (réseau de résistance à l’extrême-droite), et pondu un « manuel de résistance », pour préparer les bonnes âmes à défendre la démocratie et l’état de droit en cas de victoire (selon lui inéluctable) de la bande à Marine et de ses complices.

En fait, pour avoir lu ses arguments, j’ai été assez stupéfait de constater à quel point, hormis l’habileté indéniable de l’auteur à les présenter, ceux-ci étaient profondément datés, biaisés, détachés des réalités. Dans Terminator 1, le jeune et beau guerrier Kyle Reese venait de 2029, et arrivait en 1984 pour tenter de sauver l’humanité de la future domination des machines. Le rondouillard Thomas Guénolé, combattant en chambre, arrive en 2024 avec un logiciel de 1984, pour nous apprendre à résister à un fascisme fantasmatique, et surtout pas à lutter contre le vrai péril qui se déploie en ce moment même, et dont 70 % de nos concitoyens sont conscients.

Au contraire, il cherche à discréditer et désarmer tous ceux qui sont en train d’ouvrir les yeux. Aux crimes commis par des OQTF, le plus souvent issus de l’immigration musulmane, comme dans le cas de la malheureuse Philippine, il rétorque qu’il y a bien plus de jeunes qui se suicident chaque année. Immigration de masse et impossible à intégrer ? Mais non, si vous dites ça, vous êtes raciste ! La justice trop laxiste ? Mais non, elle est très sévère au contraire : les prisons sont pleines !

Contrairement à Kyle Reese, qui disait la vérité et criait dans le désert, Guénolé nous repasse le même disque rayé bien-pensant encore largement défendu par les médias dominants et l’État profond progressiste. Et si Reese ne pouvait compter que sur Sarah Connor pour combattre le Terminator, Guénolé a pour lui la meute des Antifas, dont le dernier exploit, dans les murs de Sciences-Po, a été d’arracher les affiches posées par l’UNI en hommage à Philippine.

Thomas Guénolé, comme beaucoup de ses pareils, se rêve en résistant. Il n’est qu’un petit collabo, sinon un milicien au service de la déconstruction nationale. Reese était prêt à sacrifier sa vie pour accomplir sa mission. Je ne suis pas sûr que Guénolé ait le courage d’en faire autant.


L’affaire Pélicot


Cette histoire sordide, qui n’est pas faite pour rehausser l’image que je me fais d’une partie de l’humanité, est exploitée sans vergogne par les féministes ultra. Les mêmes, qui refusent de parler des crimes subis par des femmes et des jeunes filles lorsque les criminels sont exotiques, au nom du fameux « pas d’amalgame », se sont jetées sur cette affaire au nom de la lutte éternelle contre le « patriarcat », de préférence bien de chez nous. Et là, pas de « pas d’amalgame » qui tienne, messieurs les mâles blancs ! Tous des salauds, des violeurs et des pervers, qui ne pensent qu’avec leur queue ! Et nos militantes exaltées de comparer Gisèle Pélicot, victime d’un mari monstrueux, à Simone de Beauvoir, Simone Veil et Gisèle Halimi...on croit rêver devant autant d’aberration mentale, significative du culte victimaire de notre époque. Et on a envie de pleurer en voyant 200 personnalités masculines du tout Paris bobo-gaucho faire le mea-culpa de leur « toxicité », demandant pardon aux femmes du seul fait de leur misérable existence. Y a plus qu’à vous les couper, les gars !

Cela me rappelle par certains aspects le film de Yannick Bellon, l’Amour violé, sorti en 1978. Une jeune femme y est victime d’un viol collectif, commis par une bande de salauds éméchés, montré dans toute son horreur. Si la première partie du film est très convaincante et suffisamment démonstrative pour se passer de commentaires, la deuxième laisse place au féminisme militant de la réalisatrice. « Non, nous dit-elle en substance, ce serait trop facile de désigner les violeurs comme des salopards à punir sévèrement. Ils ne sont que le produit d’une société qui réduit la femme à un objet de désir, ou à une ménagère menacée des pires sévices si elle sort de son rôle traditionnel. »

Cette thèse gauchisto-féministe éculée (« tout ça, c’est la faute à la société ») oublie que dans les valeurs traditionnelles de la société occidentale, le respect dû aux femmes est une notion essentielle. C’est l’esprit individualiste et jouisseur soixante-huitard qui a fait sauter les tabous au nom d’une prétendue libération sexuelle, favorisant la réalisation des fantasmes et les pires dérives, stimulées par l’industrie du porno. Un homme, un vrai, « ça s’empêche », comme disait Camus. Et ça ne pleurniche pas pour des crimes qu’il n’a pas commis.

Bien sûr, on violait avant 1968. Bien sûr, il a fallu attendre 1981 pour le viol soit reconnu comme un crime. Mais encore une fois, je ne pense pas que culpabiliser en permanence les hommes soit une bonne méthode. Il faut au contraire rappeler aux garçons les valeurs chevaleresques dont notre société à grand besoin. Et surtout punir bien plus sévèrement les violeurs, y compris par la castration pour les pires d’entre eux (voir plus, s’il n’en tenait qu’à moi, mais c’est un autre débat).

En attendant, certains veulent en profiter pour rajouter la notion de consentement dans les rapports sexuels pour définir le viol, un terme qui n’apparaît pas explicitement dans le texte actuel du code pénal. Mais là, même certaines féministes se posent des questions : à quoi cela servirait-il, sinon d’inverser la charge de la preuve au mépris de la présomption d’innocence ? Il suffira ainsi, pour n’importe qui, de dire après coup qu’il ne « consentait pas » pour accuser l’autre de viol.

Pour éviter ça, une seule solution, bien française, le formulaire administratif type Cerfa en trois volets, avec version numérique pour être moderne. Lorsque vous abordez une personne qui vous plaît, présentez lui le formulaire avec les cases à cocher oui/non :

Je peux vous parler ? Vous complimenter sur votre physique ? Votre intelligence ? Votre personnalité ? Vous inviter au restaurant ? Au cinéma ? Vous prendre la main ? Vous embrasser (endroit à préciser) ? Faire l’amour ? (positions à préciser), etc. La personne coche, signe, et en avant la belle histoire (ou pas).

Il paraît que cela se fait déjà aux Etats-Unis, dans certains milieux, pour éviter les ennuis judiciaires. Formidable ! Un vrai tue-l’amour pour les gens honnêtes, qui n’empêchera en rien les fumiers de sévir d’une manière ou d’une autre.


Alain Delon


C’est avec pas mal de retard que je présente ici mon hommage tout personnel à cette immense star du cinéma français, qui nous a quitté le 18 août dernier. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le mentionner il y a quatre ans, lors du décès de Belmondo, autre étoile d’un monde disparu, j’ai toujours préféré Jean-Paul à Alain. Autant le premier était capable de déployer toute une palette de rôles, du tragique au comique, autant le second est resté figé dans des figurations très sombres, bien moins expressives à mon goût. Jean-Paul, c’était le grand frère gouailleur et sympa, le bon copain qu’on aurait volontiers invité à prendre l’apéro. Alain, l’oncle taiseux, un peu inquiétant, limite marmoréen, intimidant. La gueule un peu cassée mais infiniment séduisante du premier l’emportait sur la beauté froide du second.

Mes plus anciens souvenirs concernant Delon reposent sur deux films très différents. La veuve Couderc, de Pierre Granier-Defferre (1971), vu à la télé une seule fois, et qui m’a procuré une vive émotion, tout gamin que j’étais. Il y eut ensuite Les Centurions de Mark Robson (1966), certes pas un chef-d’oeuvre, mais où la star française figurait à son avantage dans une prestigieuse distribution internationale, comprenant Maurice Ronet, Anthony Quinn, Claudia Cardinale et Michèle Morgan. Ces films s’inscrivent dans la grande période « delonienne », couvrant les années 1960-70, qui le vit jouer dans des monuments de l’histoire du cinéma : Plein Soleil, Rocco et ses frères, Le Guépard, Le Samouraï, La Piscine, M. Klein, et tant d’autres qui m’ont marqué, notamment dans sa confrontation avec Jean Gabin (Le Clan des Siciliens, Deux hommes dans la ville).

Delon était un « grand » lorsqu’il était dirigé par de grands réalisateurs, en compagnie de grands acteurs, au service d’une bonne histoire. Son accession au rang de mythe vivant fut, à mon sens, à l’origine de son déclin, lorsque sa carrière s’orienta vers des polars plus ou moins racoleurs reposant sur ses seules épaules, avec des seconds couteaux et des potiches en guise de faire-valoir. Ce basculement eut lieu dans les années 1980, avec les séries des « Un Flic... », notamment, où Alain Delon franchit allégrement les portes de Nanarland. Parole de flic (réalisé en 1985 par José Pinheiro, spécialiste du recyclage de films d’action américains pas trop subtils), figure d’ailleurs en bonne place sur le fameux site du même nom.

La suite de sa carrière resta, hélas, du côté obscur du cinéma français, avec des navets plus ou moins prétentieux : Le Passage (René Manzor, 1986), Dancing Machine (Gilles Béhat, 1990), ou Le Jour et la nuit (BHL, 1997). Cela lui valut de devenir la tête de Turc des Guignols de l’Info ou des Inconnus, le présentant comme un être vaniteux, méprisant et âpre au gain, faisant commerce de son image dans des pays exotiques et sombrant dans le ridicule.

C’est en lisant divers articles et témoignages sur la vie de Delon que j’ai appris à apprécier une personnalité beaucoup plus riche et sensible qu’il n’y paraît à l’écran. Un homme qui fut toujours complexé par son physique trop « parfait », d’origine modeste, dont le parcours fut plus cabossé que la gueule de Bébel, avec des fréquentations discutables mais aussi une grande fidélité en amitié, au mépris du qu’en-dira-t’on germanopratin. Quel dommage que sa fin de vie ait été entachée par de sordides querelles d’héritage entre ses enfants !

Adieu Alain, je t’aimais bien...


Le gouvernement Barnier : Mission Impossible.


Dans un restaurant savoyard de Paris, un homme de haute taille et au physique avantageux fait son entrée. Il est d’âge mûr et porte beau, avec sa chevelure blanche et des yeux bleus acier, un costume impeccable. Le patron l’avise en souriant :

« Bonjour Monsieur, vous avez réservé ?

-Oui. Pour une fondue spéciale à 12h15.

-Ah, bien monsieur. C’est à l’étage, dans la salle privée... »

La salle privée ne paye pas de mine, mais le bel homme n’en a cure L’essentiel est qu’il y soit seul. Sur la nappe à carreaux d’une petite table, un nécessaire à fondue est en batterie. Il ouvre le couvercle, qui contient un petit écran qui s’allume aussitôt. Un visage en ombre chinoise apparaît. Une voix déformée laisse deviner un léger cheveu sur la langue :

« Bonjour, M. Barnier.

-Bonjour, M. le Président.

-Votre mission, si vous l’acceptez, est la suivante : tenir au moins un an à la tête d’un gouvernement d’un Etat en faillite, discrédité sur la scène internationale, sans majorité à l’Assemblée. Vous ne pourrez compter, et encore, que sur les députés LR, et ceux de mes anciens partisans, qui se déchirent eux-mêmes entre eux. Vous devrez mener une politique qui ne mécontente ni la gauche, ni la droite, redonne confiance aux Français et aux marchés financiers.

-Rien que ça ?

-Votre prédécesseur me charge de vous dire qu’il ne faudra surtout pas toucher aux droits des LGBT.

-Si vous croyez que ça m’occupe ! J’ai autre chose à faire, non ?

-C’est très important pour lui...et pour moi aussi.

Michel Barnier soupire :

-Si vous voulez. Quoi d’autre encore ?

-Il ne faudra pas manquer de respect à Marine Le Pen.

-Je ne lui en ai jamais manqué...mais pourquoi cette exigence ? Je croyais qu’il y avait eu un Front Républicain contre elle.

-Peut-être, mais maintenant, on s’en fout. Sans elle, c’est la motion de censure assurée.

-Bon, bon...Et je suis libre de constituer mon équipe ?

-Oui, bien sûr...enfin, pas tout-à-fait.

-C’est-à-dire ?

-Il faudra respecter un prorata, en fonction des sièges obtenus par nos formations au Palais Bourbon.

-Mais cela veut dire qu’il y aura plus de ministres de votre bord que du mien, alors que vous avez perdu les élections !

-Parce que vous les avez gagnées, peut-être ? En tout cas, j’ai ma liste. Pas des flèches, je vous préviens, mais j’ai dû racler les fonds de tiroir.

-Les Français sont en attente d’un discours d’autorité. J’avais pensé à Retailleau pour l’Intérieur.

-Mmmh...la gauche va hurler au fascisme, comme d’habitude. Prenez un socialiste à la justice pour compenser. Migaud, ça serait pas mal. Un bon techno bien-pensant comme je les aime.

-Mais cela nous condamne à l’immobilisme ! Vous continuez ce « en même temps » dont plus personne ne veut !

-Parce que vous croyez que j’ai la main ? Vous avez assez d’expérience européenne pour savoir qui commande, M. Barnier ! Bon allez, décidez-vous, c’est oui ou c’est non ?

-Juste une chose, M. le Président. Pourrai-je compter sur votre soutien en toutes circonstances ?

-Ne soyez pas naïf. Si vous, ou l’un des membres de votre gouvernement, se trouvait en difficulté, nous nierions toute responsabilité et jetterions votre tête aux chiens. Moi, de toutes façons, j’aurai trop à faire à organiser la fête nationale du sport de l’an prochain, et à préparer ma reconversion dans le privé. À l’étranger de préférence.

-Désolé, M. le Président, mais je suis trop vieux pour ces conneries. Gérez vous-même votre merdier ! »

Michel Barnier referme d’un coup sec la marmite à fondue, puis se recule légèrement, en l’attente d’un processus d’autodestruction qui ne vient pas.

« Décidément, y a plus rien qui marche, dans ce pays", bougonne-t-il en quittant la salle.

Le patron l’attend anxieusement au pied de l’escalier :

« Alors, Monsieur, la fondue était bonne ?

-Trop lourde, hélas, bien trop lourde. »



vendredi 6 septembre 2024

Fumée blanche

 

Vendredi 06 septembre 2024


La fumée blanche.


Le Petit Prince a enfin craché sa Valda, et choisi son nouveau Grand Vizir. Il était temps que s’achève cette tragi-comédie, qui se traîne d’épisodes en épisodes depuis cinquante jours. Il y eut la candidate auto-proclamée Lucie Castets, le passe-partout de gauche Bernard Cazeneuve, le prétentieux Xavier Bertrand, le soldat inconnu Thierry Beaudet...et finalement, Michel Barnier !

Toutes ces tergiversations prouvent bien, selon moi, que Macron n’a rien du Machiavel que certains, ses admirateurs comme ses détracteurs, se plaisent à voir en lui. Tout au plus applique-t-il laborieusement l’adage de Richelieu : « Quand les choses nous échappent, feignons d’en être l’instigateur ». Le Président du syndic de faillite qu’est la France a pataugé péniblement dans le grand bazar qu’il a lui-même déclenché sur un coup de tête, s’abîmant en calculs médiocres afin de poursuivre jusqu’au bout ce qu’il croit être sa mission. En fait, une fuite en avant dans l’orgueil et le déni.

Ce gouvernement démissionnaire, qui n’en finissait plus de démissionner, va pouvoir être renvoyé dans ses foyers pour laisser place à une nouvelle équipe. Reste à savoir quel Premier Ministre sera Michel Barnier, un libéral de droite au parcours sinueux. Les uns le dépeignent comme un centriste mou, sans convictions profondes, finalement très macron-compatible. D’autres comme un homme rigoureux, sérieux, bon élu local et fonctionnaire européen compétent. Ses récentes prises de position sur l’immigration et la sécurité, son respect pour les électeurs du RN, lui valent d’ores et déjà les foudres de la gauche, tandis que la droite estime que sa nomination est un moindre mal. Somme toute, Barnier incarne assez bien le centre de gravité de cette assemblée nationale tripartite.

Mais ce petit jeu d’équilibrisme sera-t-il suffisant face à la tempête qui s’annonce ? En tout cas, le règne du Petit Prince touche à sa fin : son ancien Premier Ministre Edouard Philippe annonce sa candidature pour la prochaine présidentielle, Attal et Darmanin reprennent leur liberté pour préparer la leur, Jean-Michel Blanquer publie un livre assassin sur le Chef de l’État et ses conseillers...et plus significatif encore, Macron se fait flinguer dans le dernier numéro de Challenges par Nicolas Domenach. Si le « Mozart de la finance » est lâché par les milieux d’affaires, alors la messe est dite.


J-Overdose


Marre, marre de ces jeux olympiques qui n’en finissent plus, avec les complicité de médias mainstream complices de cette vaste et coûteuse fumisterie, ces jeux du cirque interminables destinés à divertir le bon peuple ! Au moins, à l’époque romaine, c’étaient les riches qui les offraient, en les payant de leur poche ! Là, pour une bonne part, c’est le contribuable qui raque. Et dire que certains de nos concitoyens en sont devenus addicts, et passent leur temps à compter les médailles ! Après les valides, on nous envoie les culs-de-jatte, en attendant peut-être les JO juniors, ou les JO des animaux ? Tous ces athlètes ont bien des vertus, certes, mais je préfèrerais voir cette énergie et ces moyens consacrés à des chantiers plus utiles et infiniment plus urgents.


vendredi 2 août 2024

Décadence

 

Vendredi 02 août 2024


Décadence


C’est le seul mot qui me vient à l’esprit au spectacle des Jeux Olympiques voulus par le Petit Prince, et qui se sont révélés à l’image de ce qu’est devenu notre malheureux pays.

La cérémonie d’ouverture, qui a causé tant de polémiques entre conservateurs et wokistes, ceux-ci ayant été gâtés par le trio infernal Jolly-Boucheron-Bürki, fut à la hauteur de ce que l’on pouvait espérer, ou craindre.

Passons sur l’arnaque dont ont été victimes les heureux bénéficiaires de places coûteuses « aux premières loges », sur les ponts et les quais bas, ou d’accès gratuit aux quais hauts. Ces gogos ont été bien moins placés que le téléspectateur lambda devant sa télé, pour un spectacle conçu avant tout pour les petites et grandes lucarnes, avec moult scènes conçues en studio et autres faux directs. On a fait encore mieux, dans le genre bidon, que les Chinois en 2008. Mais eux, au moins, n’ont pas couvert leur pays de honte avec une Lady Gaga vulgaire, une sinistre parodie de la Cène, un boudin noir emballé de papier doré marmonnant des borborygmes devant des musiciens de la Garde républicaine sommés de se tortiller avec elle, et un défilé de femmes à barbe. Le défilé des athlètes sur la Seine, du coup, en fut largement éclipsé. Vive le sport ! Tu parles...

Certes, il y eut aussi des beaux moments, assez grandioses, au début et à la fin de cette cérémonie interminable, qui finalement ne s’est pas transformée en massacre, au grand soulagement de Darmanin, ministre démissionnaire qui ne démissionne pas vraiment. Mais Byzance, peu avant de tomber entre les mains des Turcs, était encore capable de donner des fêtes somptueuses, tout en se chamaillant sur le sexe des anges.

Et puis, il y a les jeux eux-mêmes, qui sont l’occasion d’un bombardement médiatique de joie factice et de patriotisme artificiel. Les vrais amoureux de leur pays, eux, ne peuvent que déplorer cette gabegie, alors que tous les voyants sont au rouge. Il n’y a en effet aucune retombée positive à attendre, ni économique, ni politique, de cette ruineuse parenthèse. Son seul bénéficiaire étant notre Petit prince, qui y voit un sursis très provisoire -avec un bref rebond dans les sondages- avant de replonger dans la triste réalité de septembre. Il faudra alors voter le budget, sous l’oeil sourcilleux d’une commission européenne, dirigée par la Reichskomissar Von der Leyen, reconduite dans ses fonctions par un Parlement aussi foireux que le nôtre, mais qui connaît, lui, l’art du compromis à la Macron.

On peut compter sur la gauche française, quintessence de la décadence intellectuelle de notre pays, pour revenir à la charge et réclamer un pouvoir qu’elle ne mérite en aucun cas. Le NFP, après moult crépages de chignon, maintient pour l’heure la candidature à Matignon de Lucie Castets. Cette inconnue du grand public est une pure techno-bobo socialiste, prétendument adepte de la défense des services publics (et plus sûrement de la dépense publique, quand on sait qu’elle fut nommée directrice des finances et des achats de la Ville de Paris par Anne Hidalgo), et surtout d’une « inclusivité » maladive, marque de fabrique d’un système en perdition.

Sic transit gloria Franciae...