Dimanche
29 septembre 2024
Hezbollah :
quand mon bipeur fait boum !
Chapeau
aux services du Mossad : faire sauter les bipeurs, puis les
talkies des chefs du Hezbollah, et en zigouiller ainsi un certain
nombre, c’est ce qu’on appelle un coup fumant ! Idem pour
les dernières frappes aériennes en plein Beyrouth, qui ont envoyé
au paradis d’Allah un paquet de sympathiques fous de Dieu, parmi
lesquels le grand leader Hassan Nasrallah lui-même. Pas sûr par
contre que l’idée de Netanyahou d’envoyer des troupes au sol au
Sud-Liban soit une idée lumineuse, alors même que l’affaire de
Gaza n’est pas réglée.
Evidemment,
on déplorera comme d’habitude l’escalade de la violence, le
risque de guerre ouverte avec l’Iran, et les nombreuses victimes
civiles innocentes. Mais qui en est responsable ?
En
lien avec ce sujet, j’ai assisté à il y a quelques jours à une
discussion lunaire sur une chaîne du service public, où des
intervenantes venaient causer des effets de la tuerie du 7 octobre
2023 sur l’opinion israélienne. Outre l’inévitable Esther
Benbassa, une autre dame a tenu à rectifier le propos de la
journaliste, qui employait le mot « pogrom », à propos
des exactions immondes commises par le Hamas : « Non, il
faut parler de razzia, pas de progrom ! »
Que
vous avez raison, madame, razzia est le mot qui convient ! Cela
fait plus couleur locale : fier bédouin surgissant du désert,
sable chaud et parfum des palmiers-dattiers au soleil couchant,
dromadaires chargés de butin et jeunes filles entravées que l’on
ramène sous sa tente pour faire la fête. Toute la magie de
l’Orient ! Cela sonne bien mieux que pogrom, mot sinistre venu
la sombre plaine germano-polonaise, avec son yiddishland lugubre
ravagé par des cosaques ivres.
Blague
à part, la seule différence sérieuse entre ces deux situations,
c’est que maintenant, les Juifs ont les moyens de riposter. Et
c’est bien ce qui leur est reproché par toutes les bonnes âmes de
la Terre.
Thomas
Guénolé, l’anti-Kyle
Reese ?
Pour
ceux qui ne le connaissent pas, Thomas Guénolé est un
politologue-journaliste-enseignant-conseiller en tout et n’importe
quoi, ayant servi quelques temps Jean-Luc Mélenchon avant de
retrouver une certaine liberté personnelle, tout en restant un
chantre de la gauche antifasciste et immigrationniste. Lorsque j’ai
vu son visage rubicond, son crâne chauve et son bouc, je le pensais
à peu près du même âge que moi, avant de découvrir qu’il était
né en 1982, soit treize ans de moins. Cela lui fait donc une
excuse : il y a treize ans, je m’apprêtais à voter Mélenchon
(il est vrai que celui-ci n’avait pas encore fait son virage de
cuti islamo-gauchiste).
C’est
paradoxalement ma fréquentation des médias de droite qui n’ont
pas honte de l’être (donc qualifiés d’extrême-droite par la
gauche), à savoir Valeurs
Actuelles, Breizh-Info,
ou C8, qui m’ont fait
redécouvrir ce monsieur dont je n’avais lu, ici ou là, que
quelques articles dans la presse de gauche et Le
Point. Occasion d’un
double hommage : d’abord à l’ouverture d’esprit relative
de ces vilains médias fachos, qui osent demander son avis à
quelqu’un qui ne partage pas leurs idées ; ensuite au
gaillard lui-même, qui ne craint pas de ferrailler avec l’ennemi
sans craindre l’opprobre de ses « camarades », lesquels
pincent le nez rien qu’à l’idée de s’afficher avec la Bête
Immonde. Bien sûr, on pourra objecter que la présence de Thomas
Guénolé, qui dispose maintenant d’un rond de serviette chez
Hanouna (en remplacement de Louis Boyard) relève de l’alibi
pluraliste, surtout au moment où l’Arcom entend mettre au pas les
chaînes du groupe Bolloré. Mais qu’importe. Il est là, et c’est
intéressant.
Intéressant
d’abord par la croisade antifasciste qu’entend mener notre homme,
surtout depuis la percée du RN en 2024. Il ainsi fondé le RRED,
(réseau de résistance à l’extrême-droite), et pondu un « manuel
de résistance », pour préparer les bonnes âmes à défendre
la démocratie et l’état de droit en cas de victoire (selon lui
inéluctable) de la bande à Marine et de ses complices.
En
fait, pour avoir lu ses arguments, j’ai été assez stupéfait de
constater à quel point, hormis l’habileté indéniable de l’auteur
à les présenter, ceux-ci étaient profondément datés, biaisés,
détachés des réalités. Dans Terminator
1, le jeune et beau
guerrier
Kyle Reese venait de 2029,
et arrivait en 1984 pour tenter de sauver l’humanité de la future
domination des machines. Le
rondouillard Thomas Guénolé, combattant en chambre, arrive
en 2024 avec un logiciel de
1984, pour nous apprendre à résister à un fascisme fantasmatique,
et surtout pas à lutter contre le vrai péril qui se déploie en ce
moment même, et dont 70 %
de nos concitoyens sont conscients.
Au
contraire, il cherche à discréditer et désarmer tous ceux qui sont
en train d’ouvrir les yeux. Aux crimes commis par
des OQTF, le plus souvent issus de l’immigration musulmane, comme
dans le cas de la malheureuse Philippine, il rétorque qu’il y a
bien plus de jeunes qui se suicident chaque année. Immigration de
masse et impossible à intégrer ? Mais non, si vous dites ça,
vous êtes raciste ! La justice trop laxiste ? Mais non,
elle est très sévère au contraire : les
prisons sont pleines !
Contrairement
à Kyle Reese, qui disait la vérité et criait dans le désert, Guénolé
nous repasse le même disque rayé bien-pensant encore largement
défendu par les médias dominants et l’État profond progressiste.
Et si Reese ne pouvait compter que sur Sarah Connor pour combattre le
Terminator, Guénolé a pour lui la meute des Antifas, dont le
dernier exploit, dans les murs de Sciences-Po, a été d’arracher
les affiches posées par l’UNI en hommage à Philippine.
Thomas
Guénolé, comme beaucoup de ses pareils, se rêve en résistant. Il
n’est qu’un petit collabo, sinon
un milicien au service de la déconstruction nationale. Reese était
prêt à sacrifier
sa vie pour accomplir sa
mission. Je ne suis pas sûr que Guénolé ait
le courage d’en faire autant.
L’affaire
Pélicot
Cette
histoire sordide, qui n’est pas faite pour rehausser l’image que
je me fais d’une partie de l’humanité, est exploitée sans
vergogne par les féministes ultra. Les mêmes, qui refusent de
parler des crimes subis par des femmes et des jeunes filles lorsque
les criminels sont exotiques, au nom du fameux « pas
d’amalgame », se sont jetées sur cette affaire au nom de la
lutte éternelle contre le « patriarcat », de préférence
bien de chez nous. Et là, pas de « pas d’amalgame »
qui tienne, messieurs les mâles blancs ! Tous des salauds, des
violeurs et des pervers, qui ne pensent qu’avec leur queue !
Et nos militantes exaltées de comparer Gisèle Pélicot, victime
d’un mari monstrueux, à Simone de Beauvoir, Simone Veil et Gisèle
Halimi...on croit rêver devant autant d’aberration mentale,
significative du culte victimaire de notre époque. Et
on a envie de pleurer en voyant 200 personnalités masculines du tout
Paris bobo-gaucho faire le mea-culpa de leur « toxicité »,
demandant pardon aux femmes du seul fait de leur misérable
existence. Y a plus qu’à vous les couper, les gars !
Cela
me rappelle par certains aspects le film de Yannick Bellon, l’Amour
violé, sorti en 1978.
Une jeune femme y est victime d’un viol collectif, commis par une
bande de salauds éméchés, montré dans toute son horreur. Si la
première partie du film est très convaincante et suffisamment
démonstrative pour se passer de commentaires, la deuxième laisse
place au féminisme militant de la réalisatrice. « Non, nous
dit-elle en substance, ce serait trop facile de désigner les
violeurs comme des salopards à punir sévèrement. Ils ne sont que
le produit d’une société qui réduit la femme à un objet de
désir, ou à une ménagère menacée des pires sévices si elle sort
de son rôle traditionnel. »
Cette
thèse gauchisto-féministe éculée (« tout
ça, c’est la faute à la société »)
oublie que dans les valeurs traditionnelles de la société
occidentale, le respect dû aux femmes est une notion essentielle.
C’est l’esprit individualiste
et jouisseur
soixante-huitard qui a fait sauter les tabous au nom d’une
prétendue libération sexuelle, favorisant la réalisation des
fantasmes et les pires dérives, stimulées par l’industrie du
porno. Un homme, un vrai, « ça s’empêche », comme
disait Camus. Et ça ne
pleurniche pas pour des crimes qu’il n’a pas commis.
Bien
sûr, on violait avant 1968. Bien sûr, il a fallu attendre 1981 pour
le viol soit reconnu comme un crime. Mais encore une fois, je ne
pense pas que culpabiliser en permanence les hommes soit une bonne
méthode. Il faut au contraire rappeler aux garçons les valeurs
chevaleresques dont notre société à grand besoin. Et surtout punir
bien plus sévèrement les violeurs, y compris par la castration pour
les pires d’entre eux (voir plus, s’il n’en tenait qu’à moi,
mais c’est un autre débat).
En
attendant, certains veulent en profiter pour rajouter la notion de
consentement dans les rapports sexuels pour définir le viol, un
terme qui n’apparaît pas explicitement
dans le texte actuel du code pénal. Mais là, même certaines
féministes se posent des questions : à quoi cela servirait-il,
sinon d’inverser la charge de la preuve au mépris de la
présomption d’innocence ? Il suffira ainsi, pour n’importe
qui, de dire après coup qu’il ne « consentait pas »
pour accuser l’autre de viol.
Pour
éviter ça, une seule solution, bien française, le formulaire
administratif type Cerfa en trois volets, avec version numérique
pour être moderne. Lorsque vous abordez une personne qui vous plaît,
présentez lui le formulaire avec les cases à cocher oui/non :
Je
peux vous parler ? Vous complimenter sur votre physique ?
Votre intelligence ?
Votre personnalité ?
Vous inviter au restaurant ? Au cinéma ? Vous prendre la
main ? Vous embrasser (endroit à préciser) ? Faire
l’amour ? (positions à préciser), etc. La personne coche,
signe, et en avant la belle histoire (ou pas).
Il
paraît que cela se fait déjà aux Etats-Unis, dans certains
milieux, pour éviter les ennuis judiciaires. Formidable ! Un
vrai tue-l’amour pour les gens honnêtes, qui n’empêchera en
rien les fumiers de sévir d’une manière ou d’une autre.
Alain
Delon
C’est
avec pas mal de retard que je présente ici mon hommage tout
personnel à cette immense star du cinéma français, qui nous a
quitté le 18 août dernier. Comme j’ai déjà eu l’occasion de
le mentionner il y a quatre ans, lors du décès de Belmondo, autre
étoile d’un monde disparu, j’ai toujours préféré Jean-Paul à
Alain. Autant le premier était capable de déployer toute une
palette de rôles, du tragique au comique, autant le second est resté
figé dans des figurations très sombres, bien moins expressives à
mon goût. Jean-Paul, c’était le grand frère gouailleur et sympa,
le bon copain qu’on aurait volontiers invité à prendre l’apéro.
Alain, l’oncle taiseux, un peu inquiétant, limite marmoréen,
intimidant. La gueule un peu cassée mais infiniment séduisante du
premier l’emportait sur la beauté froide du second.
Mes
plus anciens souvenirs concernant Delon reposent sur deux films très
différents. La veuve Couderc, de Pierre Granier-Defferre
(1971), vu à la télé une seule fois, et qui m’a procuré une
vive émotion, tout gamin que j’étais. Il y eut ensuite Les
Centurions de Mark Robson (1966), certes pas un chef-d’oeuvre,
mais où la star française figurait à son avantage dans une
prestigieuse distribution internationale, comprenant Maurice Ronet,
Anthony Quinn, Claudia Cardinale et Michèle Morgan. Ces films
s’inscrivent dans la grande période « delonienne »,
couvrant les années 1960-70, qui le vit jouer dans des monuments de
l’histoire du cinéma : Plein Soleil, Rocco et ses frères,
Le Guépard, Le Samouraï, La Piscine, M. Klein, et tant
d’autres qui m’ont marqué, notamment dans sa confrontation avec
Jean Gabin (Le Clan des Siciliens, Deux hommes dans la
ville).
Delon
était un « grand » lorsqu’il était dirigé par de
grands réalisateurs, en compagnie de grands acteurs, au service
d’une bonne histoire. Son accession au rang de mythe vivant fut, à
mon sens, à l’origine de son déclin, lorsque sa carrière
s’orienta vers des polars plus ou moins racoleurs reposant sur ses
seules épaules, avec des seconds couteaux et des potiches en guise
de faire-valoir. Ce basculement eut lieu dans les années 1980, avec
les séries des « Un Flic... », notamment, où Alain
Delon franchit allégrement les portes de Nanarland. Parole de
flic (réalisé en 1985 par José Pinheiro, spécialiste du
recyclage de films d’action américains pas trop subtils), figure
d’ailleurs en bonne place sur le fameux site du même nom.
La
suite de sa carrière resta, hélas, du côté obscur du cinéma
français, avec des navets plus ou moins prétentieux : Le
Passage (René Manzor, 1986), Dancing Machine (Gilles
Béhat, 1990), ou Le Jour et la nuit (BHL, 1997). Cela lui
valut de devenir la tête de Turc des Guignols de l’Info ou
des Inconnus, le présentant comme un être vaniteux, méprisant et
âpre au gain, faisant commerce de son image dans des pays exotiques
et sombrant dans le ridicule.
C’est
en lisant divers articles et témoignages sur la vie de Delon que
j’ai appris à apprécier une personnalité beaucoup plus riche et
sensible qu’il n’y paraît à l’écran. Un homme qui fut
toujours complexé par son physique trop « parfait »,
d’origine modeste, dont le parcours fut plus cabossé que la gueule
de Bébel, avec des fréquentations discutables mais aussi une grande
fidélité en amitié, au mépris du qu’en-dira-t’on
germanopratin. Quel dommage que sa fin de vie ait été entachée par
de sordides querelles d’héritage entre ses enfants !
Adieu
Alain, je t’aimais bien...
Le
gouvernement Barnier : Mission Impossible.
Dans
un restaurant savoyard de Paris, un homme de haute taille et au
physique avantageux fait son entrée. Il est d’âge mûr et porte
beau, avec sa chevelure blanche et des yeux bleus acier, un costume
impeccable. Le patron l’avise en souriant :
« Bonjour
Monsieur, vous avez réservé ?
-Oui.
Pour une fondue spéciale à 12h15.
-Ah,
bien monsieur. C’est à l’étage, dans la salle privée... »
La
salle privée ne paye pas de mine, mais le bel homme n’en a cure
L’essentiel est qu’il y soit seul. Sur la nappe à carreaux d’une
petite table, un nécessaire à fondue est en batterie. Il ouvre le
couvercle, qui contient un petit écran qui s’allume aussitôt. Un
visage en ombre chinoise apparaît. Une voix déformée laisse
deviner un léger cheveu sur la langue :
« Bonjour,
M. Barnier.
-Bonjour,
M. le Président.
-Votre
mission, si vous l’acceptez, est la suivante : tenir au moins
un an à la tête d’un gouvernement d’un Etat en faillite,
discrédité sur la scène internationale, sans majorité à
l’Assemblée. Vous ne pourrez compter, et encore, que sur les
députés LR, et ceux de mes anciens partisans, qui se déchirent
eux-mêmes entre eux. Vous devrez mener une politique qui ne
mécontente ni la gauche, ni la droite, redonne confiance aux
Français et aux marchés financiers.
-Rien
que ça ?
-Votre
prédécesseur me charge de vous dire qu’il ne faudra surtout pas
toucher aux droits des LGBT.
-Si
vous croyez que ça m’occupe ! J’ai autre chose à faire,
non ?
-C’est
très important pour lui...et pour moi aussi.
Michel
Barnier soupire :
-Si
vous voulez. Quoi d’autre encore ?
-Il
ne faudra pas manquer de respect à Marine Le Pen.
-Je
ne lui en ai jamais manqué...mais pourquoi cette exigence ? Je
croyais qu’il y avait eu un Front Républicain contre elle.
-Peut-être,
mais maintenant, on s’en fout. Sans elle, c’est la motion de
censure assurée.
-Bon,
bon...Et je suis libre de constituer mon équipe ?
-Oui,
bien sûr...enfin, pas tout-à-fait.
-C’est-à-dire ?
-Il
faudra respecter un prorata, en fonction des sièges obtenus par nos
formations au Palais Bourbon.
-Mais
cela veut dire qu’il y aura plus de ministres de votre bord que du
mien, alors que vous avez perdu les élections !
-Parce
que vous les avez gagnées, peut-être ? En tout cas, j’ai ma
liste. Pas des flèches, je vous préviens, mais j’ai dû racler
les fonds de tiroir.
-Les
Français sont en attente d’un discours d’autorité. J’avais
pensé à Retailleau pour l’Intérieur.
-Mmmh...la
gauche va hurler au fascisme, comme d’habitude. Prenez un
socialiste à la justice pour compenser. Migaud, ça serait pas mal.
Un bon techno bien-pensant comme je les aime.
-Mais
cela nous condamne à l’immobilisme ! Vous continuez ce « en
même temps » dont plus personne ne veut !
-Parce
que vous croyez que j’ai la main ? Vous avez assez
d’expérience européenne pour savoir qui commande, M. Barnier !
Bon allez, décidez-vous, c’est oui ou c’est non ?
-Juste
une chose, M. le Président. Pourrai-je compter sur votre soutien en
toutes circonstances ?
-Ne
soyez pas naïf. Si vous, ou l’un des membres de votre
gouvernement, se trouvait en difficulté, nous nierions toute
responsabilité et jetterions votre tête aux chiens. Moi, de toutes
façons, j’aurai trop à faire à organiser la fête nationale du
sport de l’an prochain, et à préparer ma reconversion dans le
privé. À l’étranger de
préférence.
-Désolé,
M. le Président, mais je suis trop vieux pour ces conneries. Gérez
vous-même votre merdier ! »
Michel
Barnier referme d’un coup sec la marmite à fondue, puis se recule
légèrement, en l’attente d’un processus d’autodestruction
qui ne vient pas.
« Décidément,
y a plus rien qui marche, dans ce pays", bougonne-t-il en quittant la
salle.
Le
patron l’attend anxieusement au pied de l’escalier :
« Alors,
Monsieur, la fondue était bonne ?
-Trop
lourde, hélas, bien trop lourde. »