Samedi 21 décembre 2024
Stéphanie de Monaco chante pour Mayotte :
Comme un ouragan
qu’est passé sur moi,
Chido a tout emporté !
Envolée ma case,
toute mon île est naze,
y a plus rien à sauver !
Macron est venu,
mais on l’a dans l’cul,
y a plus rien à becqueter !
Alors on l’a hué,
le p’tit Prince des nuées,
Du coup il s’est fâché !
La France est ruinée,
mais elle va payer,
Elle est plus à ça près !
Bayrou la baudruche.
À peine arrivé, aussitôt dégonflé. Il ne manquait pourtant pas d’air, le Béarnais ! Premier faux pas : son retour à Pau, à grands frais d’avion spécial et de forces de police, pour présider un conseil municipal sans grand intérêt, au lieu de se joindre à la cellule de crise sur Mayotte.
Deuxième faux pas : une séance de questions au gouvernement totalement lunaire, où le nouveau Premier Ministre est resté dans le flou, pataugeant dans des explications peu convaincantes. Et dans la foulée, cette volonté de revenir sur le cumul des mandats, façon de justifier ses propres errements tout en essayant, bien maladroitement, de détourner l’attention sur d’autres sujets.
L’état de grâce de François Bayrou a donc été encore plus bref que celui de ce pauvre Barnier, que l’on regrette déjà. Comment celui qui se rêvait Henry IV pourra-t-il encore rallier qui que ce soit de valable à son panache mité ? Tout le monde commence à réaliser, à Paris, ce que l’on sait en Béarn depuis longtemps sur ce monsieur, dans lequel j’avais pourtant mis bien des espoirs il y a dix-sept ans : Bayrou est un être vaniteux, colérique, magouilleur, peu travailleur et rancunier. Sa principale qualité est l’obstination, qualité toute relative lorsqu’elle est mise au service d’une personnalité médiocre, sinon nuisible.
Bayrou, ultime avatar de l’astre mort centriste, c’est le retour aux fondamentaux décrépits du macronisme, lequel a précipité la mort d’un régime et le naufrage de tout un pays.
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