lundi 22 juillet 2024

Démocrassouille

 

Lundi 22 juillet 2024.


Démocrassouille.


Ce terme peu reluisant, que l’on doit à Charles Maurras, est le premier qui me vient à l’esprit au regard des évènements politiques récents, en particulier dans l’enceinte de l’Assemblée Nationale fraîchement élue.

Il rime avec magouille, à l’instar de ce qui fut tramé pour faire réélire Yaël Braun-Pivet au perchoir, à coups de bulletins en trop et de ministres démissionnaires retrouvant brusquement leurs sièges de députés pour la bonne cause. 17 voix quand même ! Certes, je préfère infiniment cette dame, somme toute compétente et relativement honnête (du moins à l’aune de ce panier de crabes qu’est le Front Ripoublicain), à n’importe quel guignol du Front Crapulaire. J’aurais préféré Charles de Courson du groupe LIOT, un homme intègre et respecté de tous, que l’on ne pouvait suspecter de connivence avec qui que ce soit. Le fait qu’il soit issu d’un groupe parlementaire restreint en faisait l’arbitre idéal. Mais si l’intérêt national était le premier moteur nos politicards, cela se saurait !

Il rime avec fripouille, à l’image du comportement grossier des députés de la secte LFI, qui ont ostensiblement refusé de serrer la main tendue par un jeune député RN posté près de l’urne lors de l’élection du président de l’Assemblée, selon cette coutume étrange qui veut que ce soit le benjamin qui tienne la chandelle pendant ce grand moment démocratique. A la main tendue, les islamo-gauchistes ont répondu par le mépris, des gestes grotesques, ou carrément l’intimidation physique et verbale, tâche de voyou de banlieue dont s’est parfaitement acquitté Sébastien Delogu, le gorille palestinophile.

Il rime avec bidouille, comme cette scandaleuse répartition des postes-clés au sein de l’Assemblée nationale, dont le RN a été totalement exclu, alors qu’il avait compté deux vice-présidences au cours de la législature précédente, avec presque deux fois plus de députés et bien davantage d’électeurs. Le NFP fait par contre le plein, bien au-delà de son poids réel, devenant ainsi l’arbitre des élégances au Palais Bourbon. Ce n’est pas à une bande de néo-trotskystes qu’on va apprendre le noyautage !

Bref, tout cela est à vomir. Macron disait vouloir « clarifier » la situation en dissolvant l’Assemblée Nationale : il l’a rendue plus confuse encore. Le Petit Prince change l’or en plomb, et la Ve République s’est sous son règne transformée en IVe pourrissante, mêlée à quelques débris gluants de la IIIe. Y a-t-il quelqu’un pour faire le ménage ?


Biden à la retraite.

À la grande joie des démocrates américains et de leurs nombreux amis européens, l’État profond washingtonien a décidé de débrancher la momie. Il était temps ! Reste à trouver le ou la remplaçante. Au rayon femme de couleur, la vice-présidente Kamala Harris devrait faire l’affaire, mais on s’inquiète en coulisses sur ses capacités et son sale caractère. Mais pourquoi ne pas sortir Michelle Obama du chapeau ? Elle piaffe d’impatience après avoir pondu ses deux bouquins !


Paris occupé.


Comme en témoignait hier soir sur Cnews un restaurateur, les mesures de sécurité démentielles déployées pour les Jeux Olympiques ont un effet plus dévastateur sur les commerces du centre historique parisien que le Covid-19. QR Codes, rues barrées, grillages et flics partout. Les hôtels sont à moitié vide, les restaurants aussi. C’était plus cool sous l’occupation !


ARCOM, ou la police de la pensée.


Toujours poussée au cul par Reporters sans Frontières -aux ordres de qui ?- le gendarme du PAF met en demeure les chaînes du groupe Bolloré de diversifier la couleur politique de leurs invités, ainsi que le choix des sujets traités. En clair, de renoncer à ce qui fait leur succès depuis quelques temps : être une voix dissonante et politiquement incorrecte dans le torrent d’eau tiède bien-pensante déversé par les médias dominants. Un média clairement de droite dans un pays dont les élites ont été conditionnées par la gauche libérale.

La chasse aux dissidents « droitistes » continue, dans ce domaine là comme bien d’autres. Les gauchistes, eux, n’ont évidemment rien à craindre. Ils sont du bon côté de la barrière, dans le camp de la lumière mondialisée, diversitaire et climato-maniaque. Et les « dérives malheureuses » de quelques-uns leur seront toujours pardonnées.


Pervers pépère.


Ainsi donc, ce saint des temps modernes qu’était l’Abbé Pierre était finalement un obsédé sexuel ayant agressé de nombreuses jeunes femmes ? Et on a caché tout ça pendant si longtemps, attendant que la carcasse du vieux soit bien décomposée pour la traîner devant le tribunal de l’Histoire ? Ramsès II, à la barre ! Paraît que votre règne, là, il était pas si brillant ! On objectera que les présumées victimes de l’abbé sont toujours vivantes, et qu’il faut écouter leur parole. Et alors ? Fallait l’ouvrir plus tôt, mesdames, ou mieux encore en coller une au vieux satyre ! Quant aux médias qui lynchent aujourd’hui le fondateur d’Emmaüs, pourquoi ont-ils camouflé ses saillies antisémites, dont personne ne parle aujourd’hui,  au profit de ces fameuses agressions ? Disons-le franchement, je me fous des unes et des autres. Ras le cul de ces procès post-mortem, comme de ces idolâtries excessives ! Ras la casquette de ces délires inquisitoriaux à l’américaine. On lèche, on lâche, on lynche : le scénario est franchement répétitif. Si le Dieu des chrétiens existe -ce dont je doute depuis bien longtemps- Pierre le Pervers a dû lui rendre des comptes et être jugé. Sinon, quoique l’on fasse, il n’en a plus rien à carrer.

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