dimanche 7 mars 2021

Pass sanitaire, islamo-gauchisme et féminisme de combat

 

dimanche 7 mars 2021

 

            Pass’ sanitaire.

 

« Un pays vacciné est un pays qui retrouve sa liberté », déclaré Olivier Véran, l’homme qui ne nous veut que du bien. Il s’agit en effet de préparer les esprits à ce que le gouvernement et les institutions européennes aimeraient nous imposer : le passeport sanitaire, avec piqûres obligatoires et fichage renforcé. Sachant que nous aurons tous les ans de nouveaux virus et leurs variants, ce qui nous est présenté comme un mauvais cap à franchir sera en réalité une contrainte permanente. Dans quel but ? Encore une fois, j’ai peine à croire que la santé publique soit le seul objectif de nos dirigeants.

 

            GI interdit.

 

Gérald Darmanin est donc passé à l’acte, interdisant par décret le mouvement Génération Identitaire, avec des attendus surréalistes qui feraient pleurer de rire (ou hurler d’horreur) n’importe quel avocat pénaliste débutant. GI porte l’affaire devant le Conseil d’Etat, et n’exclut pas de faire appel à la Cour Européenne des Droits de l’Homme (dont on se réjouit qu’elle puisse parfois servir à quelque chose). Si le fond de la procédure est vide, l’intention politique saute aux yeux : faire plaisir à la gauche droits-de-l’hommiste et immigrationniste, hérissée par le « virage à droite » du gouvernement sur les questions de sécurité et de lutte contre l’islamisme. Un coup à droite, un coup à gauche…les élections approchent pour le parti du « en même temps ».

 

            Islamo-gauchisme.

 

D’après une porte-parole du CNRS, ce concept serait un produit de l’extrême-droite, et il est donc scandaleux que la Ministre de l’Enseignement Supérieur s’en empare pour fustiger certaines dérives au sein de l’Université et de la Recherche en France. On nous préparerait même un « nouveau MacCarthysme », à en croire l’inénarrable Pascal Blanchard (cf le dernier Marianne), figure de proue des tendances « décoloniales » et autres courants fumeux qui font des ravages dans les meilleurs cerveaux.

Si Mme la Ministre s’est sans doute planté sur le timing (le malheur actuel des étudiants imposait d’autres urgences), ce qu’elle dénonce est une réalité : les « studies » en tout genre venues des States gangrènent de plus en plus nos facs et grandes écoles, où sévissent en toute impunité des groupuscules agressifs dont certains relèvent, effectivement, d’un islamo-gauchisme conceptualisé par Pierre-André Taguieff, lequel n’a rien d’un facho.

Si MacCarthysme il y a en ce moment, il provient de ces gens-là qui font pression pour empêcher telle ou telle conférence, harceler des profs et des étudiants « mal pensants », et diffuser une propagande haineuse et fallacieuse contre notre civilisation. Le tout avec la complicité ou l’accord tacite d’autorités universitaires livrées à elles-mêmes face à de tels furieux, lesquels bénéficient pour leur part de l’appui des grands médias contaminés par leurs délires. La preuve : Mme Vidal s’est fait « recadrer » par Macron lui-même. Les élections, voyons, les élections ! –voir plus haut.

            

L’ennemi nécessaire.

 

Dans son dernier éditorial (Marianne n°1251), Jacques Julliard écrit : « si les Français paraissent répugner à faire nation, c’est tout simplement parce qu’ils ne sentent plus menacés par l’étranger ». Il faudrait un « étranger » sacrément menaçant pour réconcilier notre pauvre pays de plus en plus fragmenté, aux élites déconnectées, à la jeunesse déboussolée. J’ai envie de répondre que certains y pensent pour nous : à votre avis, à quoi peuvent bien servir les épouvantails agités en ce moment : le réchauffement climatique, le covid, les vilains Russes et les méchants Chinois ? Mais apparemment, ça ne marche pas, c’est ballot !

Dans le même texte, Julliard point le fond du problème, ce qu’il appelle l’effondrement de la « matrice catho-républicaine ». Et l’ennemi de cette matrice n’est pas à chercher à l’étranger (sauf aux Etats-Unis, sans doute), mais au sein de certaines de nos élites bobo-mondialisées et dans cette cinquième colonne islamo-gauchiste (avec leurs complices et idiots utiles écologistes, néo-féministes, LGBT racistes anti-blancs, etc…). Voilà l’ennemi qui pourrait rassembler ce qui subsiste de vrais patriotes et amis de la liberté en France.

Certes, cela suppose une guerre civile. Mais n’a-t-elle pas déjà commencé ?

 

            Sarkondamné.

 

Depuis le temps qu’il arrivait à passer entre les gouttes ! Et pan, un an ferme pour trafic d’influences infligé à notre « cher » ex-président. Ses amis et les ennemis du gouvernement des juges hurlent à la mort, ses nombreux ennemis se réjouissent. Je n’entrerais pas ici dans le détail des faits, mais il est évident que le Petit Nicolas paie maintenant la note de son arrogance. Voilà ce que c’est de se faire plein d’ennemis dans la magistrature, puis de perdre son totem d’immunité. Je ne me fais néanmoins pas trop de soucis pour lui : il a de bonnes chances de gagner en appel, et n’ira certainement jamais en taule, ou alors très peu de temps, comme Balkany, son pote déchu.

 

            Le 8 mars : mobilisation des féministes.

 

Pour l’occasion, je cède la parole à Charlotte de la Motte-Piquet, qui lance pour ce jour de mobilisation un mot d’ordre qui claque : « Femme, gifle un mec ! »

« Oui, femme, ma sœur, pour que la journée du 8 mars marque les esprits autant que les joues pileuses, gifle un mec !

Si toi tu ne sais pas très bien pourquoi, lui, il le sait ! Lui et ses pareils, ces porcs immondes qui nous oppriment depuis la nuit des temps avec leur dictature phallocratique et patriarcale !

Ne retiens pas ton bras, femme : tous des salauds ! (sauf papa, et encore…)

Mais ne frappe pas n’importe qui quand même. Vérifie d’abord :

- s’il ne s’agit pas d’un racisé. Les racisés sont aussi des victimes de l’ordre raciste et colonial de l’homme blanc. Et même plus que toi, si tu es blanche.

- s’il s’agit bien d’un hétéro mâle cisgenre. Par les temps qui courent, ce n’est plus très évident en Occident.

- s’il n’est pas musulman : non à l’islamophobie !

- s’il n’est pas trop teigneux ou trop costaud. Le retour de mandale peut être dévastateur, et n’est pas martyre de la cause qui veut.

L’idéal à gifler est le mâle blanc « bien élevé » par une culture hypocrite prétendant respecter les femmes, de préférence un chrétien de gauche toujours prêt à tendre l'autre joue, déjà rongé de l’intérieur par une juste culpabilité. Celui-là ne ripostera pas. Peut-être même te remerciera-t-il de l’avoir ainsi éveillé ! »

 

            Charlotte de la Motte-Piquet est docteure en Sciences Sociales du Genre Décolonial et enseigne à la faculté de Paris XXII. Elle a publié  aux éditions « Des Noeuds qui Ligotent » des ouvrages qui ont fait date :

-Le lesbianisme, stade ultime du féminisme (préfacé par Alice Coffin)

-La culture du viol et de la domination en Basse-Bretagne : ce que cachent les albums de Bécassine.

-Comment j’ai tué mon père (mais je ne l’ai pas mangé, je suis végane).

-Les Blanches, les Juives, moi, ma tête et mon cul (co-écrit avec Furya Boujdela et Eugénie Descente)

-Femmes, Julien Clerc ne vous aime pas ! (procès en cours pour diffamation)

-Yseult sans Tristan : combattre la grossophobie.



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