dimanche
3 janvier 2021
Des vœux d’anthologie.
Et dire qu’on n’attendait rien de
grandiose pour ces vœux présidentiels ! Certes, sur le fond, nous eûmes
droit au baratin habituel, sur fond de crise sanitaire et prêchi-prêcha
républicain : « Restons unis », « ayez confiance »,
car bientôt se lèvera « le matin français ».
Sur la forme, par contre, notre Petit Prince s’est surpassé : hymne
national au violon pour commencer (plus en accord avec le ton geignard du
contenu, sans doute), pas d’hymne du tout mais une carte de vœux minable à la
fin (symbole de l’enterrement de l’idée même de nation et de décrépitude de l’Etat).
Et en deuxième partie de discours, alors que l’attention du
citoyen-téléspectateur est en chute libre, le bon vieux coup du « story telling »,
avec de belles histoires dont VOUS êtes les héros : Marie-Corentine et son
Ehpad, Mehdi et son cours d’éducation civique, Mauricette et son vaccin…du
sublime à vous tirer des larmes ! Ou un cri de colère, quand on voit
mettre dans la même liste des gendarmes et soldats tués en opération.
Et dire que par ailleurs, on nous recommande de ne
pas faire d’amalgame !
Des vœux d’anthologie, rimant plus que jamais avec grossière
démagogie.
Vaccins en folie.
On s’était écharpé sur les masques, les tests, les
places de réanimation dans les hôpitaux, le confinement, le couvre-feu. Ne manquait
plus que la polémique sur les vaccins…c’est chose faite. Dangereux ou pas ?
Obligatoire ou pas ? Y en a-t-il assez ? A quel prix ? Qui doit
y passer en premier ? Pour s’apercevoir que si la propagande officielle
pro-vaccins tourne à fond, le dispositif de vaccination lui-même n’a pas été
anticipé !
Violation du couvre-feu et censure
médiatique.
Les « bonnes pratiques » perdurent. Si la
rave-party sauvage en Bretagne a défrayé la chronique, avec des forces de l’ordre
vite dépassées qui ont dû jouer la montre (plus de 24h quand même) avant de
sévir plus ou moins, des dizaines de faits divers ont été, comme d’habitude,
passés sous silence par les « médias sérieux ».
Rien qu’à Nantes, dans les quartiers dits « populaires »
(bonjour l’insulte fait au peuple, déjà remplacé dans la novlangue par la
racaille des banlieues issues de l’immigration non-européenne), on a compté
plus de 70 véhicules brûlés, des barricades et des embuscades tendues aux
pompiers et policiers. Mais je suis sûr que ces braves petits étaient masqués,
eux…
Rokhaya Diallo, victime du racisme ?
Notre Grace Jones du racisme anti-blanc a été
sauvagement agressée par une auditrice de Sud-Radio, qui lui a reproché au téléphone
de cracher sur un pays où Mme Diallo vit quand même infiniment mieux que dans
son Afrique natale. Certes, l’auditrice a eu la main lourde sur certains
clichés mais ceux-ci ne sont pas faux pour autant, ni racistes en eux-mêmes :
si je dénonce les Français « fumeurs de clopes et rouant au diesel »,
suis-je raciste ?
Mais Mme Diallo porte plainte, bien sûr, car elle
sait que la justice de ce pays raciste, patriarcal et colonialiste est plus
encline à matraquer les petits Blancs en colère que les cracheurs de haine
venus d’ailleurs.
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