lundi 2 novembre 2020
Hommage à Sean Connery
C’est l’acteur avec
lequel j’ai grandi dans ma vie cinéphilique (je m’exprime au présent, car un
type pareil est immortel), et l’homme auquel j’aimerais ressembler au soir de
ma vie…aucune chance hélas, mais on peut rêver ! Un géant du cinéma nous a
donc quitté à un âge respectable, laissant derrière lui une époque qui paraît
révolue, celle des Trente Glorieuses et du mâle blanc imposant le respect.
James Bond bien sûr,
dont la relève fut laborieuse tant le costume était trop large. Il a fallu
attendre Daniel Craig pour voir quelqu’un à la hauteur du rôle, et dans un
autre registre un tantinet moins classe.
S’il a joué dans des
grands films (la colline des hommes
perdus, la rose et la flèche, le nom de la rose), il a figuré dans quelques
nanars (highlander 2, Chapeau melon et
bottes de cuir –version cinéma)
où sa seule présence sauvait presque le film. Heu…non, par pour Highlander 2 quand même, c’était là
mission impossible.
Une filmographie
impressionnante, d’un éclectisme remarquable. Et s’il fallait n’en retenir
qu’un ?
Pour moi : L’homme qui voulut être roi (John
Huston, 1975), avec un autre géant britannique dont je pleurerai la mort avec
des larmes de sang : Michael Caine.
Rentrée
chaotique.
Avec l’arrogance et
le mépris qui le caractérise, le Ministre de l’Education nationale est donc
passé en force pour imposer une rentrée au pas de charge. Il avait pourtant
pris la peine de rencontrer les syndicats, et le gouvernement était censé se
baser sur les avis du Conseil scientifique, derrière lequel on s’abrite ou sur
lequel on s’assoit en fonction des circonstances.
A peu près tout le
monde conseillait une rentrée décalée d’au moins un jour, afin de mettre au
point un protocole sanitaire applicable et de rendre un hommage digne à Samuel
Paty. Eh bien non : en avant marche, tout le monde en classe à 8h,
protocole boiteux bricolé ici ou là, hommage expédié par la lecture d’un texte
hors sujet et d’une minute de silence dans les classes.
Dans mon lycée, nous
avons –un peu- cassé la baraque en faisant grève et en organisant, dans la
cour, la lecture d’un texte fait par nous, juste avant la minute de silence
prévue pour 11h. La presse est venue, et nous avons collecté les nombreuses
doléances des collègues.
Journée crevante,
mais stimulante.
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