dimanche 8 novembre 2020
Elections américaines : la
victoire du Bien.
Comme
nos journalistes étaient heureux, hier soir, sur toutes les chaînes (même sur
CNews ! Il est vrai que les plus « incorrects » n’étaient pas
sur le plateau entre 19h et 20h). Joe Biden serait donc bel et bien, même si la
partie été très serrée et que de fortes suspicions de fraude pèsent sur ce
scrutin tant attendu, le nouveau président des Etats-Unis.
Le
gotha libéral politiquement correct, les Gafam, les lobbies communautaires anti-blancs,
anti-hétéros, anti-chrétiens, anti-culture occidentale, ont enfin eu la peau de
ce trublion qui les avait plongés dans l’affliction pendant quatre ans.
Interrogé dans la rue, un anti-Trump a déclaré qu’il était soulagé de sortir de
« quatre ans de dictature fasciste au service de la suprématie
blanche ». Mais ce sont les Trumpistes que l’on raille, avec leur peur
absurde d’un « pouvoir communiste » exercé par le vieux Biden ! Le niveau de culture politique s’est vraiment
effondré dans ce pays, dont on nous dit, hélas avec raison, qu’il incarne notre
avenir à nous, Français et Européens d’Occident.
Plus
inquiétant encore, la censure systématique du discours de Trump refusant de
reconnaître sa défaite, par de nombreuses grandes chaînes américaines ainsi que
Twitter, sous prétexte de « mensonge ». A ce compte-là, on devrait
interrompre quasiment tous les speeches de nos dirigeants ! Signe qui ne
trompe pas : interrogé cette semaine sur France Info, l’écrivain
anti-trumpiste Douglas Kennedy, démoralisé par des premiers résultats
favorables à sa bête noire, déclarait en substance que si on n’arrivait pas à
le faire tomber démocratiquement, il faudrait faire « autrement ». Un
putsch, Mr Kennedy le Grand Démocrate ?
Tout
cela ne m’inspire plus que le dégoût. J’ignore si le couple Biden-Harris sera à
la hauteur des défis immenses lancés à leur pays et au monde. Réconcilier les
Américains, après quatre années d’hystérisation politique dont Trump n’a pas eu
le monopole ? Lutter efficacement contre les inégalités sociales dans un pays
dont ce n’est pas la culture ? Elaborer une autre politique étrangère, qui
satisfasse à la fois les intérêts des States et ceux de leurs alliés ? Et
« vaincre le Covid » sans flinguer l’économie américaine ?
Bon
courage !
Dictature sanitaire : suite d’un feuilleton de
plus en plus chiant.
Alors
que commencent enfin à sortir des études sérieuses sur les effrayants dégâts
collatéraux sur la santé causés par les crises économiques, dépassant de loin
les effets immédiats de l’épidémie, le gouvernement persiste et signe. On tord
le bras au Parlement pour l’obliger à prolonger l’état d’urgence
sanitaire ; on prive les Français de tout accès à la culture et aux
loisirs, sinon par l’intermédiaire des géants du Net ; on revient sur le protocole
sanitaire dans les lycées –il est vrai totalement incohérent- mais en ajoutant
toujours plus de complexité au travail des enseignants. Une fois de plus, dans
ce dernier domaine, Blanquer a montré ses limites : totalement sourd aux
remarques de bon sens des représentants syndicaux, il doit manger une partie de
son chapeau (très volumineux, tant il a le melon) sous la pression des menaces
de grève et des émeutes d’une poignée de lycéens (celles-ci étant d’ailleurs,
hélas, plus efficaces que celles-là, dans notre République agonisante).
Encore un peu de Padamalgam ?
Un
sondage (Ifop) publié dans Marianne
sur les questions de laïcité et la place du religieux dans la vie publique
donne un aperçu bien peu rassurant de la fameuse « intégration » des
Musulmans dans la République. Montrer des caricatures religieuses ? 80%
des sans religion et des Catholiques sont d’accord, contre 36% des Musulmans.
38% de ces derniers estiment que la loi islamique est plus importante que
celles de la République, et même 57% chez les 15-24 ans. 81 % sont favorables à
des horaires séparés pour les femmes dans les piscines. Rappelons que l’Islam
est la 2e religion de France, et sans doute la première en termes de
pratique réelle. Faute de chiffres officiels (l’idéologie « républicaine »
est bien pratique pour se cacher la tête dans le sable), on ne peut que faire des
estimations très variables selon les sources. Mais la tendance est
claire : moins de 1% en France métropolitaine au lendemain de la 2e
Guerre mondiale, 13% aujourd’hui. Compte tenu des tendances démographiques
(natalité, flux migratoires), on devrait atteindre les 15% en 2030.
On
peut, bien sûr, espérer que l’Esprit des Lumières éclaire un jour tous ces
braves gens, et pas seulement une poignée héroïque obligée, comme aujourd’hui,
de vivre sous protection policière ou de s’exiler (Zineb El Rhazoui, Mohamed
Sifaoui, l’imam Chalghoumi, Jeannette Boughrab…). Il y en a sûrement d’autres
de moins connus, mais qui doivent cacher leur opinion et raser les murs. Tandis
que de nombreux allumés, comme ce Tunisien clandestin venu égorger des fidèles
en la cathédrale de Nice, s’infiltrent tous les jours sur notre territoire avec
le soutien de formidables associations caritatives, elles mêmes protégées par
notre état de droit.
The Great Reset.
J’ai cru d’abord
à un délire complotiste, mais non…Ceci est le titre d’un ouvrage des plus
sérieux, publié en août 2020 par Klaus Schwab (fondateur du Forum de Davos) et
Thierry Malleret) par les éditions dudit Forum, dont on sait qu’il est la
« lanterne » de la mondialisation libérale depuis la fin des années
1980.
Que nous disent
les auteurs, qui semblent exprimer la nouvelle doxa planétaire ?
Que la pandémie
du Covid-19 doit l’occasion (le prétexte ?) à faire redémarrer une autre
mondialisation. L’urgence sanitaire est le levier rêvé pour mettre en place un
contrôle social généralisé, un vrai gouvernement mondial qui s’appuiera sur un
nouveau libéralisme teinté d’écologisme, avec le moyen technique des Gafam,
associée aux firmes transnationales les plus adaptées au « nouveau
monde ».
Le contrôle des
déplacements, de la vie des individus, leur soumission totale au numérique et
aux deniers distribués par des Etats plus « sociaux » en apparence
(le fameux salaire universel revu à la sauce libérale). La mort des petites
entreprises, de la liberté d’aller et de venir, même dans son propre pays. Un
tourisme redevenu un luxe réservé aux « happy few », comme au XIXe
siècle. Le bas peuple se contentera de rêver devant ses écrans, nouveau vecteur
d’une aliénation d’abord volontaire, mais devenue obligatoire. Quel monde
merveilleux !
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