mercredi 26 août 2020
Un
été meurtrier.
Cet été a vu une
véritable hécatombe, probablement pas hélas terminée, mais dont on peut retenir
quelques traits saillants en cette fin de mois d’août. Evoquons en vrac :
La
mort du bon sens le plus élémentaire.
Je croyais
naïvement que la folie du coronavirus allait gentiment prendre fin cet été, et
que la révélation des immenses dégâts économiques causés par le confinement et
autres mesures de précaution pousserait nos autorités à alléger beaucoup de
choses afin que tout rentre dans l’ordre le plus vite possible. D’autant plus
qu’en cette fin août, le nombre total de décès liés à cette grippe est de
l’ordre de 800 000 personnes dans le monde, soit à peu près autant que les
accidents de la route ! Eh bien non…La politique de la peur a été
instaurée, et le Covid 19 a été installé dans le paysage médiatico-politique
dans le rôle du croquemitaine permanent. Bon moyen de mettre à mort bon nombre
de libertés fondamentales, victimes collatérales de cette hystérie collective.
L’agonie
du Liban.
Rescapé de 15
ans de guerre civile, épisodiquement champ de bataille des conflits régionaux, envahi
par des centaines de milliers de réfugiés Syriens de puis 2011, victime d’une
gestion clanique et mafieuse de la part de ses dirigeants, le Pays du Cèdre faisait
preuve d’une extraordinaire résilience. L’explosion suspecte d’un énorme stock
de nitrate d’ammonium dans le port de Beyrouth sonne comme un coup de grâce.
Avec Macron comme pompier, les Libanais sont bien partis !
La
fin de l’Etat de droit.
L’explosion de
la violence estivale, avec un nombre impressionnant de Français de souche
européenne assassinés ou tabassés par des « jeunes issus de la
diversité » n’ayant pu retourner au bled pour les vacances, des
« fêtes » illégales et des rassemblements allant bien au-delà des
effectifs autorisés, ont démontré à quel point les forces de l’ordre et la
justice ont perdu tout crédit en France. Toute notre société ne tient que par
la bonne volonté, limite moutonnière, du grand troupeau des braves gens qui
font à peu près ce qu’on leur dit, ou auxquels il reste un chouïa de sens moral
ou civique. Malmenés ou menés en bateau par les médias mainstream et la caste
intello-dirigeante, harcelés et menacés par des racailles devenues intouchables
par la grâce d’un « antiracisme » devenu de fait un racisme
anti-blanc, les vrais « indigènes de la République » s’en prennent
plein la gueule. Le droit sans la force, sans moyen de le faire appliquer (et
surtout sans volonté), n’est que faiblesse. Les gesticulations du duo comique
Darmanin-Moretti nous le démontrent chaque jour.
Le
suicide de l’Eglise catholique.
Comme l’avait
fort bien dénoncé Jean Raspail (hélas disparu cet été après une vie bien
remplie) dans son prophétique Camp des
Saints, l’Eglise catholique « moderne » du Pape François est
entrée dans une logique suicidaire. L’incendie de la cathédrale de Nantes,
causé par un réfugié rwandais hébergé et employé par le Diocèse, est venu
s’ajouter à une longue liste de coups reçus par ces étrangers auxquels il ne
faut rien refuser au nom du droit d’asile. Mais la charité chrétienne ne doit
pas avoir de limites : si on te frappe sur la joue gauche, tend la joue
droite. Si on te frappe sur la joue droite, tend les fesses…et ainsi de suite.
Exil
de Juan Carlos.
L’héroïque petit
roi de la transition démocratique espagnole post-franquiste a décidément une
fin de vie catastrophique. Les scandales en tout genre, après l’avoir poussé à
abdiquer au profit de Felipe VI, l’ont tellement rattrapé qu’il doit fuir comme
un vulgaire délinquant. L’exil de son grand-père Alphonse XIII avait quand même
plus de classe !
Décès
politique de Barbara Pompili.
A peine arrivée,
l’alibi écolo du gouvernement doit avaler un chapeau large comme un sombrero.
La jolie dame s’était démenée sous Hollande pour bannir les néonicotinoïdes qui font tant de mal aux
abeilles. Mais le lobby des betteraviers pèse infiniment plus lourd que celui
des apiculteurs, donc tant pis ! Elle se rattrapera en persécutant les
cafetiers qui chauffent leurs terrasses en hiver, en faisant braire les
automobilistes par toutes sortes de mesures punitives, etc…Quant à une
démission pour de vulgaires questions d’honneur ou de principes, cela reste à
voir.
Naufrage
de la politique africaine de la France.
C’était bien la
peine qu’on se décarcasse ! Notre grand ami Ibrahim Boubacar Keïta,
ci-devant président du Mali, s’est fait renverser par un putsch militaire, avec
la bénédiction d’un imam populaire aux positions ambigües quant à notre
intervention au Sahel. Il paraît même que, comble de l’horreur, les putschistes
soient tentés par un rapprochement avec Moscou !
Mort
clinique de l’OTAN.
En état de « mort cérébrale », selon Macron, cette belle organisation a montré sa nullité cet été à l’occasion des grandes manœuvres et provocations turques, notamment envers la Grèce. Seule la France semble vouloir faire quelque chose, mais n’osera sans doute rien tenter de sérieux si personne ne la suit. Et dire qu’on nous bassine avec le souvenir des années 1930 pour nous faire trembler devant les menées de la Russie ou la montée des populismes, alors que nous reproduisons les mêmes lâchetés face aux Turcs et au monde arabo-musulman !
Acte
de décès la gauche française.
Je l’ai gardé
pour la fin, en épitaphe des mes engagements passés. Plus rien ne m’attire dans
la gauche de notre pays, qui se prépare à un enterrement de première classe.
J’ai déjà dit
assez de mal de la gauche libérale sociale-démocrate pour ne pas continuer à
tirer sur l’ambulance, que tente péniblement de redémarrer un Laurent Joffrin
en service commandé par Hollande.
Reste l’autre
gauche : un conglomérat indigeste de France Insoumise infectée par les
racistes anti-blancs, de féministes hystériques, d’écolos fanatiques, de bobos
allumés, d’antifas brutaux et sectaires, de LGBT délirants. Rien que d’entendre
une infime partie de leurs élucubrations me donne des envies de meurtre. Car je
suis avant tout un Français, mâle et hétéro, donc un ennemi à abattre pour ces
dingos, véritables idiots utiles du capitalisme mondialisé. Si le 2e
tour des présidentielles doit se jouer entre eux et le Petit Prince, ma voix se
portera sans doute vers ce dernier. C’est dire que je les hais !
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