mercredi 3 juin 2020

Emeutes aux States et triomphe du politiquement correct


mercredi 3 juin 2020

            Emeutes aux States, ou le triomphe du politiquement correct.

Ce qui se passe aux Etats-Unis, et qui est en train, comme d’habitude, de nous contaminer en France est révélateur de bien des choses.
Rappelons tout d’abord les faits : un Noir nommé George Floyd, déjà fiché par la police pour divers méfaits, meurt étouffé à l’occasion d’un contrôle de police suite à l’emploi d’une méthode d’immobilisation controversée pratiquée par un policier lui-même déjà épinglé pour sa brutalité. Un fait divers tragique, aussitôt monté en épingle par la « magie » des vidéos tournées sur le moment par des témoins –mais qui ne montrent pas les évènements qui précèdent le plaquage au sol dudit Floyd. Le flic est aussitôt limogé et inculpé, en l’attente de son procès. Dans un pays normal, les choses devraient suivre leur cours.
Mais aussitôt, la famille de Floyd et les associations noires crient au « crime raciste », et des émeutes sans précédent éclatent un peu partout, jusqu’aux portes de la Maison Blanche. Pillages et violences entraînent une réaction vigoureuse des forces de l’ordre. La crise économique causée par la crise sanitaire a constitué de toute évidence un terreau favorable à ce climat insurrectionnel dans le pays de toutes les inégalités et de tous les extrêmes.
Jusque-là, rien de bien nouveau sous le soleil, et l’on aurait attendu de nos médias –surtout ceux du service audiovisuel public en France, qui s’érige volontiers en parangon de la déontologie journalistique – du recul, de l’analyse de fond, des chiffres sérieux…Nous n’avons eu rien de tout cela. Nos journalistes « mainstream » ont pris sans vergogne le parti des « libéraux » américains et des allumés néo-antiracistes qui sévissent dans les facs états-uniennes. Pour ces gens-là, rien n’a changé depuis les années 1960 pour les « minorités » (comprenez surtout les Noirs), victimes de la terreur policière et du racisme inné des Blancs.
La réaction des forces de l’ordre aux émeutes est évidemment « disproportionnée », les émeutiers sont de jeunes idéalistes qui se révoltent contre le vilain Trump, champion des « rednecks ». Et tout ce beau monde de faire des derniers mots de Floyd (« Je ne peux plus respirer ») un slogan de lutte antiraciste international. Je crois qu’un « je ne veux pas réfléchir » aurait été plus approprié.
Car les chiffres sont sans appel : 89% des Noirs tués par balles aux Etats-Unis le sont par d’autres noirs, 8% de Noirs tués par des Blancs, 81% de Blancs tués par des Blancs, 15,5% de Blancs tués par des Noirs,  81% de Blancs tués par d’autres Blancs. Les Noirs représentent environ 14% de la population totale, 40% de la population carcérale, conséquence d’un taux de criminalité plus élevé qui les expose fatalement à plus de répression policière que la moyenne.
Il y a un vrai problème noir aux Etats-Unis, et le but de cet article n’est pas d’en faire l’analyse détaillée. Mais j’attendais de certains « experts », comme Pap Ndiaye, historien et enseignant à Sciences Po Paris qu’il fasse ce travail lors de son interview par France Info. Il n’en a rien été, le professeur se contentant de confirmer plus ou moins ce que le journaliste affirmait par ailleurs dans des questions qui n’en étaient pas. Ce fut un discours à deux voix reprenant les thèses éculées du « racisme systémique » et de la victimisation perpétuelle des « minorités ».
Plus grave encore, nos « indigénistes » nationaux se sont fait une joie de récupérer cette affaire pour l’assimiler à la mort d’Adama Traoré en 2016. Une manifestation non autorisée a eu lieu hier à Paris, entraînant des violences dont sont aussitôt accusées les forces de l’ordre. Quelle joie pour ceux qui rêvent de déclencher de nouvelles émeutes chez nous, comme c’est le cas de la part des minorités hostiles dès qu’un voyou issu de leurs rangs se fait allumer !
Ils peuvent aussi compter sur les journalistes du service public pour les soutenir. Ainsi ce matin Linda Kebab, porte-parole d’un syndicat de police, qui s’exprimait avec beaucoup de clarté et de modération, a-t-elle été systématiquement interrompue par le journaliste, puis carrément et grossièrement coupée à l’antenne dès que l’interviewer s’est retrouvé dans l’obligation de la laisser parler.
D’autres intervenants ont par ailleurs table ouverte sur France Radio. Joe Wilfrid Tsonga, plus connu maintenant pour ses pubs « Kinder Bueno » que pour ses exploits tennistiques, a pu ainsi déblatérer longuement sur le racisme dont il aurait souffert en France. Il y a gros à parier que d’autres victimes professionnelles vont s’engouffrer dans la brèche et « réclamer justice ». Mais il ne s’agit pas de la Justice avec un grand « J », dont on peut d’ailleurs douter qu’elle puisse faire sereinement son boulot dans un tel contexte.
Ce que veulent ces fanatiques, c’est faire baisser pantalon à la majorité blanche, comme le font d’ailleurs largement certaines de nos « élites », qui passent leur temps à demander pardon et à se sentir « coupables » de crimes qu’elles n’ont pas commis. Des élites intellectuelles et journalistiques qui pincent d’ailleurs le nez face aux revendications sociales et économiques de la population, tels les « gilets jaunes », et qui s’empressent de traquer les « fake news » dès lors qu’elles viennent de la droite, des souverainistes ou des populistes. La lutte des races, c’est infiniment plus rigolo que la lutte des classes ! Mais pour ne pas faire comme les Nazis, on le fait à l’envers : les Blancs sont tous des salauds, et les autres des gentils.
Joe Biden, rival de Trump en novembre prochain, en est l’exemple type lorsqu’il déclare qu’un « vrai Noir » doit forcément voter démocrate. Et un « vrai Blanc » adhérer au Ku Klux Klan ? Et le même gars de s’agenouiller symboliquement comme le font les militants de « Black Lives Matter ». Ces simagrées électoralistes ne sont évidemment pas brocardées par les humoristes de gauche qui sévissent sur le service public ou dans l’émission Quotidien. Par contre, la bible brandie par Trump, quelle horreur grotesque !
Vous l’aurez compris, je ne supporte plus le climat de propagande et de désinformation qui sévit désormais dans notre pays. La dictature molle, bien aidée par le coronavirus qui a permis de tester la servitude volontaire des populations, est en place. Gardons notre poudre au sec, et nos cerveaux en éveil…car la guerre civile ne fait que commencer.

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