Déconfiné, vraiment ?

lundi 11 mai 2020

            Déconfiné ?

Le mode interrogatif s’impose, car les autorités ne cessent de faire planer la menace d’un retour rapide au confinement en cas de « deuxième vague » épidémique, telle qu’il s’en produit en Allemagne, Corée du Sud ou Singapour, pourtant désignés comme les bons élèves de la classe mondiale dans la lutte antivirale.

J’ai eu le bonheur, ce matin, de sortir acheter ma nourriture sans ce ridicule « ausweis » rempli et retouché jour après jour, et qu’aucun flic ne m’a jamais demandé. La seule personne a l’avoir lu, une fois, était une employée de la déchetterie la plus proche, qui s’est contentée de lire le papelard et de me dire que c’était bon, sans la moindre vérification d’identité !

Bonheur relatif toutefois pour le misanthrope modéré que je suis, et qui ne détestait pas rouler sur des voies peu encombrées. Il y avait plus de monde, et des commerces rouvrent, du moins ceux que ces mesures disproportionnées au mal n’ont pas tués. Sur les radios et chaînes de télé mainstream, ainsi que dans la plupart des journaux, la covidomania continue à faire des ravages jusqu’à l’écoeurement. Sur France Info ce matin, on faisait même la promotion de podcasts des « meilleurs moments » du confinement, avec des histoires d’hôpitaux toutes plus dégoulinantes les unes que les autres. Moi qui n’aimait déjà pas les séries télé en blouses blanches, genre « Grey’s Anatomy », me voilà gâté !

            Je  respire un peu toutefois en regardant C-News à 19h, où la petite bande de Christine Kelly et d’Eric Zemmour apporte un peu d’air frais et de réflexion intéressante. C’est à cette occasion, il y a quelques jours, que j’ai appris l’agression lamentable dont Zemmour a fait les frais de la part d’un « islamo-racaille ». Ledit Zemmour a d’ailleurs fort bien réagi, en refusant de se poser en martyr comme le font tant de ses adversaires. Il s’est même payé le luxe de rendre hommage à Macron, qui l’a appelé pour lui témoigner sa sympathie au nom de la liberté d’expression. Une liberté que ne semblent guère chérir, comme il fallait s’y attendre, la cohorte des bien-pensants, qui n’ont déploré l’incident que du bout des lèvres, quand ils ne l’ont pas plus ou moins applaudi. Car la « haine », n’est-ce pas, c’est Zemmour et rien d’autre…

            Toujours sur le front médiatique, cette nouvelle incroyable : la « cour suprême » de Facebook, sorte d’instance d’arbitrage et de censure de ce réseau social, vient d’intégrer la Yéménite Tawakkol Karman, charmante jeune femme membre des Frères Musulmans, ainsi qu’Afia Ansantewaa Asare Kyei, une employée ghanéenne de la fondation George Soros, faux-nez de la CIA tendance politiquement correcte. Parfaite illustration de l’alliance (contre nature ?) entre les libéraux mondialistes et les islamistes « soft », unis par la même haine des mêmes ennemis : les peuples désireux de défendre leur souveraineté et leur identité. Car parmi les premières victimes de la censure de Facebook, Twitter et consorts, figurent en bonne place des mouvements tels que Génération Identitaire, des médias alternatifs comme Breizh Info, et tous les grincheux qui ne veulent pas marcher droit sur la route de la mondialisation heureuse et de la désintégration de l’Occident.

            La dictature sanitaire pernicieuse qui se met en place vient donc s’ajouter à ce totalitarisme intellectuel de moins en moins mou, pour confiner les corps et les esprits. Plus que jamais, les esprits libres doivent résister, en attendant la contre-offensive victorieuse que j’espère bien voir de mon vivant.