dimanche 5 avril 2020
Confinement J+20
Je crois que je
me suis un peu planté dans mon calcul des jours de confinement, mais tant pis.
Mauvais en maths depuis le CP, je ne vais pas changer maintenant ! Commentaires
en vrac :
-Les ennuis commencent : c’est quand
nos joujoux tombent en rideau (pour nous : un pneu crevé de tondeuse, un
sèche-linge qui ne tourne plus) que l’on mesure à quel point le confinement et
la mise à l’arrêt des services devient une purge. Prise de tête et grande
débrouille ! Et comme la voirie ne ramasse plus les déchets végétaux en
pleine de période de taille de printemps nous croulons sous les branches et
feuillages. Feux interdits, évidemment.
-Effondrement du prix du baril : et
des valeurs boursières, et de pas mal de choses. C’est le moment de stocker de
l’essence chez soi, pour mieux le revendre après. Je pourrais cacher mes barils
de carburant sous mes tas de déchets végétaux.
-la nature
reprend ses droits : moins d’humains en balade, des animaux heureux, une
pollution qui chute. On voit désormais le fond des canaux de Venise tellement l’eau
y est devenue transparente, des dauphins pirouetter dans le port de Cagliari,
des bestiaux sauvages déambuler dans les grandes villes. Encore un peu comme ça,
et les ours grouilleront dans les Pyrénées.
-Il semble bien qu’un rassemblement
évangélique en Alsace ait été la principale cause de dissémination du virus
en France. Merci, Seigneur, pour tous vos bienfaits !
-Les Turcs remballent leurs migrants :
le virus est venu au secours des sentinelles de l’Europe (les Grecs bien sûr,
aidés des Bulgares et des Hongrois -pas de douaniers français en renfort, mais il
paraît qu’on avait proposé…des médecins, pour soigner les migrants !). Les
frontières se fermant partout, et la trouille de choper le virus, ont fini par
dissuader l’avant-garde désarmée manipulée par Erdogan. Les « réfugiés »
ont plié bagage, laissant derrière eux des tas d’immondices auxquels les forces
turques ont mis le feu. Marathon, le retour ! Y aurait-il un Dieu,
finalement ?
-Migrant toujours : l’un des ces
braves gens, d’origine soudanaise, vient de poignarder plusieurs personnes à
Romans sur Isère. Des papiers retrouvés chez lui laissent à penser qu’il s’agit
d’un islamiste regrettant de vivre dans un pays de mécréants. C’est fou, le
nombre de gens qui viennent vivre chez nous, puis nous crachent à la gueule, et
trouvent toujours plein de monde pour les défendre. Ceci explique sans doute
cela : c’est tellement plus facile, de s’en prendre à ces couilles molles
d’occidentaux !
-Dans le dernier Marianne, de sérieux doutes sont émis sur ce « monde
d’après », si social, si keynésien, si national, que nos élites
apeurées nous promettent, Macron le premier. Je ne peux hélas que les partager.
Si l’Etat ne profite pas de l’occasion pour renationaliser en masse et rompre
certains traités, tout repartira comme avant. Nous n’en prenons pas le chemin.
-Le bac en contrôle continu : un
nouvel effet miraculeux du covid-19. La rue de Grenelle rêvait de tuer la bête,
lourde et coûteuse, enfant devenu obèse et impotent de la grande œuvre de
Bonaparte. Voilà qui sera fait, au moins cette année, sous les applaudissements
de la foule. Un gentil contrôle continu, et hop, problème enterré ! Comme
l’a dit Blanquer, cet épisode inédit dans l’histoire de l’Education Nationale
sera riche d’enseignements et de futures réformes…pour plus d’économies, bien
sûr.
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