dimanche 8 mars 2020
Chroniques du féminismo-racisme
ordinaire.
Elizabeth
Warren, seule candidate de son « genre » aux primaires démocrates
états-uniennes, a donc jeté l’éponge, avec d’autres, ne laissant en lice que
deux prétendants sérieux : Joe Biden et Bernie Sanders. Emoi chez les
féministes américaines, dont une journaliste s’est fait l’écho lors de la
conférence de presse de Mrs Warren :
« Ne
trouvez-vous pas dommage de laisser deux hommes blancs faire la course à l’investiture ? »
On peut supposer
que deux hommes « de couleur » auraient posé moins de problèmes aux
féministes. Et pourquoi ne pas poser ce genre de question aux autres outsiders ?
A Pete Buttigieg :
« Ne trouvez-vous pas dommage de laisser deux vieux hétéros faire la
course à la Maison Blanche ? »
A Michael
Bloomberg : « Ne trouvez-vous pas dommage qu’il n’y ait pas de
milliardaire juif dans la dernière ligne droite pour l’investiture ? »
Et ainsi de
suite…
Dans un autre
domaine, j’ai revu hier à la télé un spot contre le « harcèlement de rue »,
ou plus précisément ici dans les transports. Une belle jeune femme métisse y
subit les attouchements d’un homme blanc (mais pas de plus de cinquante ans, c’est
dommage). On imagine le tollé si ce sketch avait mis en scène une jolie blonde
harcelée par un Noir !
Y en a marre des « clusters » !
C’est le grand
mot à la mode, depuis que le coronavirus poursuit sa progression : le « cluster ».
Un mot valise anglais qui désigne un regroupement de quelque chose, une grappe
de trucs. Médias et gouvernement l’utilisent à tout va en lieu et place du
terme bien français, précis et approprié, de « foyers d’infection ». La
dernière note du Ministère de l’Education que j’ai consultée était farcie de ce
mot ridicule. Start Up Nation, quand tu nous tiens, tu nous les brises, avec tes
anglicismes débiles et ton politiquement correct. Il est vrai que dire « je
vis dans un cluster », ça fait plus classe que « je vis dans un foyer
d’infection du Co-vid 19 ».
En attendant,
les dégâts dudit virus deviennent assez déments sur le plan économique. Déments,
car je ne vois aucune rationalité dans les mesures catastrophistes adoptées ici
ou là. On est en train de faire pire qu’en 1929, pour un truc qui n’est au fond
qu’une grippe un peu vicieuse…
Guerre d’Afghanistan : tout ça pour ça ?
18 ans de guerre
pour les Occidentaux (41 pour les Afghans), des dizaines de milliers de morts,
des centaines de milliers de réfugiés, un pays ruiné et toujours gangrené par l’islamisme.
Et puis c’est tout : les Américains ont conclu un accord avec les
Talibans, plus ou moins sur le dos de leurs alliés locaux, et s’apprêtent à
lever le camp, leurs valets dans les fourgons. En échange, les Talibans
promettent de ne plus soutenir de groupes terroristes internationaux et de
trouver un accord avec les autres factions dans le cadre d’un « processus
démocratique ». Tout ce que tu voudras, chien d’étranger, du moment que tu
dégages !
Cela finira sans
doute comme les accords de Paris de 1973, par lesquels l’Amérique de Nixon s’étaient
tirés du bourbier vietnamien. Deux plus tard, leurs alliés Sud-vietnamiens
succombaient aux assauts communistes.
L’actuel président afghan, Ashraf Ghani, joue
les mauvais coucheurs en refusant de libérer sur le champ les 5000 prisonniers
talibans détenus par ses troupes, comme l’accord le prévoyait. Fais tes valises
au lieu de râler !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire