dimanche 1er mars 2020
Béni soit ce putain de virus !
Le SARS-CoV-2,
de la famille des coronavirus, à l’origine du Covid-19 (n’en jetez plus !)
a fait toujours, pour l’instant, bien moins de morts que le Sras de 2003, et
infiniment moins que la grippe espagnole de 1919. Mais nos politiques et nos médias
donnent l’impression que nous avons affaire au fléau du siècle : et que je
verrouille ici, et que j’annule tel évènement, et que je te bombarde de
recommandations anxiogènes. Une ambiance de fin du monde !
En y
réfléchissant bien, ce virus a beaucoup de bons côtés :
-Il met en
évidence à quel point nous sommes dépendants de la Chine, qui représente
environ 20% de la chaîne de production mondiale. Et donc nous incite à
relocaliser nos activités stratégiques.
-Depuis que l’usine
du monde tourne au ralenti, la pollution a chuté en Asie.
-Il fait
diversion, alors que nos dirigeants sont en pleine panade parlementaire et
électorale : et zou, un bon coup d’union nationale, un tir de 49.3, et je
t’emballe la réforme des retraites !
-Il tue les
vieux et les personnes fragiles, que nos sociétés modernes répugnent à
entretenir. S’il devenait endémique et éliminait tous les plus de 60 ans, il n’y
aurait plus besoin de réforme des retraites, et même plus besoin de retraite
tout court !
Idlib
et le chantage aux réfugiés.
Il paraît qu’il
faut dire « Idleb ». Mais peu importe. Bachar et ses copains russes
achèvent de nettoyer le nid de rats, les Turcs fulminent, les djihadistes se
débandent et les idiots utiles qui font leur jeu dans les médias nous refont le
coup de la « plus grande catastrophe humanitaire du XXI e siècle ».
Le problème, c’est que l’on a un peu trop entendu la chanson depuis 2011 :
dès que les forces gouvernementales reprennent du terrain, c’est le grand jeu
des pleurs, des images terribles et du « ah que l’Europe est impuissante ! »
Ben oui, mais ça marche plus…
Alors le Grand
Turc, qui brusquement se sent un peu seul, balance son meilleur atout : si
vous ne venez pas m’aider, je laisse filer les réfugiés chez vous !
Au moment même
où les Grecs manifestent leur ras-le-bol sur cette question, notamment dans l’île
de Lesbos, ça tombe mal…ou très bien, c’est selon.
La
comédie des Césars.
César du
meilleur réalisateur : Roman Polanski, pour J’accuse.
César de la
meilleure actrice, pour son rôle dans la Vertu
outragée : Adèle Haenel.
César de la mise
en scène : Florence Foresti, pour la comédie J’assume mais pas trop.
César du gars
qui sert de caution politiquement correcte : Ladj Ly pour ses Misérables.
Un titre qui
résume bien ce qu’est devenue une bonne partie du petit monde du cinéma
français.
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