mercredi 9 octobre 2019
Gangrène au sommet.
L’infiltration
salafiste des services publics est dénoncée depuis longtemps, mais les « lanceurs
d’alerte » avaient été traités par le mépris, considérés par nos bien-pensants
comme de vilains « islamophobes », des racistes ou des complices du
RN. Il aura fallu que le mal se révèle au cœur même de la Préfecture de Police
de Paris, avec quatre morts à la clé, pour que l’ampleur du fléau saute aux
yeux. Et encore ! Pendant près de 24 heures, nous eûmes droit au numéro
habituel du « déséquilibré », ayant des « problèmes avec sa
hiérarchie »…surtout pas de vague intempestive ! Jusqu’à ce que les
faits soient là. Une fois de plus, si le criminel avait été un sympathisant d’extrême-droite,
nos bons médias et dirigeants respectables n’auraient certainement pas eu ces
pudeurs de violette.
Et qu’apprend-t-on ?
Qu’au moins 15 « fichés S » auraient ainsi travaillé dans des lieux
sensibles, et eu accès à des fichiers informatiques hautement confidentiels,
notamment ceux mentionnant les agents infiltrés dans les mosquées suspectes.
Si, comme d’habitude,
Castaner a parlé trop vite, réclamer sa démission est ridicule. C’est toute
notre administration et notre système politique qui sont en cause. Si, comme Macron
l’a affirmé lors de son discours sous la pluie (« hollandisation » du
Petit Prince ?) , nous sommes bien en guerre contre le terrorisme
islamiste, il est grand temps de faire le ménage.
Le
grand enfumage.
Il n’y a pas que
les usines chimiques qui enfument l’atmosphère. Appliquant à la lettre les
bonnes méthodes de son nouveau copain Sarkozy, Macron nous fait le coup des
contre-feux et du rideau de fumée. Pour mieux faire passer un projet, celui de
la réforme des retraites, on en lance plein d’autres pour détourner l’attention
du bon peuple.
-Et une nouvelle
loi sur l’immigration, une ! Cela fait toujours son petit effet, et ne
peut pas faire de mal face au RN en vue des municipales.
-Et une loi sur
la PMA, avec une polémique sur la GPA en prime. Les intellos s’empoignent, les « progressistes »
se font mousser à peu de frais face à des réacs ou considérés comme tels. Que
du bonheur !
-Et une
convention citoyenne sur le climat : le summum de l’arnaque ! De
braves gens tirés au sort vont gâcher leurs week-ends à Paris, au frais du contribuable,
pour écouter des experts et recracher ensuite des propositions d’une
originalité folle, que l’on sera prié d’applaudir parce que cela viendrait du « peuple ».
-Et enfin, parce
qu’il faut bien en parler, une nouvelle tournée présidentielle de pseudo-débats
sur la réforme des retraites. En réalité d’interminables sermons de Saint
Emmanuel visant à nous faire applaudir son idée de « retraite à points »,
copiée sur la Suède, et dont l’application en France sera catastrophique pour
tous ceux qui n’ont pas la chance d’être de gros rentiers, comme les amis du
Président (d’ailleurs déjà plus ou moins tous retraités, selon l’ancien système :
après moi le déluge !)
Préparons l’effondrement avec Yves
Cochet.
L’ancien
politicien écologiste, reconverti en prophète de malheur, fait partie des « collapsologues »
français les plus en vue depuis la sortie de son livre, Devant l’effondrement.
On peut toujours
ricaner, comme on s’est moqué des « survivalistes » américains, il n’empêche
que beaucoup de signaux sont au rouge. Personnellement, ma nature quelque peu
pessimiste quant au genre humain m’inclinerait à accorder un certain crédit à
tout cela.
Pour Cochet et
ses pareils, il est trop tard. Faute de pouvoir (et surtout de vouloir) freiner
suffisamment la croissance économique ET démographique, l’humanité va dans le
mur.
Il faut donc se
préparer à un grand bordel, sans doute un effondrement des Etats, des systèmes de
transport et de distribution qui ont modelé notre vie depuis plus d’un siècle.
Yves Cochet,
tels les héros du roman de Barjavel, Ravage,
préconise un retour à la terre et à l’autarcie rurale. Une solidarité
communautaire, à toute petite échelle, où la mutualisation des ressources et un
rationnement sévère permettront à quelques hommes et femmes décidés de
survivre. Rien de bien neuf, quand on voit ce que la littérature d’anticipation,
riches en récit de fins du Monde, a pu produire sur le sujet.
Mais Yves Cochet
reste bien un écologiste français, tendance « baba-barbapapa » :
il évacue complètement ce qui ne pourra qu’accompagner l’effondrement qu’il
pronostique, à savoir la violence et la barbarie. La petite communauté qu’il
est en train de fonder en Normandie a-t-elle prévu ce que tout bon « survivaliste »
de base stocke chez lui : des armes et des munitions ? Car il est
évident que lorsque les villes deviendront invivables, des hordes de citadins
vont se ruer vers les derniers endroits encore productifs en matière de
nourriture, et qu’il sera impossible de partager, et encore moins d’intégrer
toutes ces bouches inutiles.
Dans le climat
de pillage et de violence en tout genre qui s’installera, les plus aptes à s’en
sortir seront ceux qui ont déjà une certaine habitude de l’action brutale, de
la débrouille au jour le jour, du bricolage et du maniement des armes, sans
oublier la solidarité clanique.
Tout près de
chez moi, j’observe tous les jours quelques-uns de ces individus, d’ailleurs
assez nombreux dans le coin par la grâce de la politique municipale. Ce sont
les « gens du voyage ».
Après eux, par
ordre décroissant des chances de survie, certaines bandes de voyous de nos
banlieues, puis des militaires de terrain ayant rompu les liens avec leur
hiérarchie.
Tout ce petit
monde se déchirera après avoir pillé tout ce qui peut l’être. Les plus malins
se poseront en « protecteurs » des paysans sédentaires, qu’ils
exploiteront en échange de leurs services armés. Bref, un sympathique retour au
Moyen-Age, période « âge sombre ».
Une période qui
verra disparaître tous les naïfs, ces millions de Français embourgeoisés (dont
je suis), conditionnés depuis leur enfance à rejeter la violence, à se laisser
désarmer, à faire confiance à la technique et à l’Etat pour préserver leur
confortable mode de vie.
Sur ce, bonne soirée quand même, et
profitons bien de ce que nous avons encore !
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