mercredi 18 septembre 2019

Drôles de drones, le sanglot des Balkany, justice à deux vitesses et les éco-rigolos


mercredi 18 septembre 2019

            Drones ravageurs en Arabie.

Il est intéressant de constater que ce qui était naguère considéré comme le fin-du-fin technologique des pays « avancés », comme le drone et les smartphones, est en train de se retourner contre ceux-là mêmes qui les ont inventés. La banalisation rapide de ses joujoux, que tout bricoleur intéressé peut développer chez soi, permet ainsi à des individus, des organisations ou des Etats pauvres de tenir en échec les grands de ce Monde.
En France, nous n’avons toujours pas retrouvé le ou les petits malins qui faisaient voler leurs mini-aéronefs au-dessus de nos centrales nucléaires. En Irak et en Syrie, Daesh nous a bien cassé les pieds avec les siens. A présent, c’est l’Arabie Saoudite qui paie la monnaie des ses bombardements sauvages sur le Yémen en voyant 50% de son potentiel productif pétrolier endommagé par une escadrille de drones. Les rebelles houthis revendiquent, les Iraniens et leurs potes chiites irakiens sont montrés du doigt. Et pendant ce temps, la superpuissance américaine, pourvoyeuse des arsenaux saoudiens, passe pour une andouille. C’est assez drone, finalement…

            Le long sanglot des Balkany.

La brave Isabelle, bien remise de sa « tentative de suicide », est montée au créneau médiatique, appuyée par ses lieutenants et des journalistes complaisants : il faut sauver le soldat Patrick Balkany, jeté en prison par des juges infâmes !
Il souffre, il est malade, c’est tellement injuste après tout ce qu’il a fait pour sa bonne ville de Levallois-Perret ! Et sa jeunesse difficile, dans la précarité d’une famille juive éprouvée par les horreurs de la Shoah ! Eh oui, on sort toutes les munitions, même les plus grosses cartouches émotionnelles… peut-on en vouloir à un homme dont le père a survécu à Auschwitz ? Vite, un bon paquet de kleenex !

            Justice à deux vitesses.

Tandis que les assoces pro-migrants et leurs champions, comme Cédric Herrou, se permettent de défier la loi en tout impunité, à l’instar de certains de leurs protégés qui défrayent la chronique judiciaire, d’autres subissent de plein fouet la rigueur de la justice.
Je ne vais pas pleurer sur Balkany ou Fillon, mais j’ai été choqué par le verdict frappant les militants identitaires ayant participé au blocage symbolique d’un col alpin, sans violence ni usurpation d’autorité. Je reproduis ci-dessous un extrait d’article du site Atlantico (03/09/19) :
D’abord six mois de prison ferme pour trois dirigeants du groupuscule, quand on connaît la jurisprudence habituelle des tribunaux français, il y a de quoi être estomaqué. Ensuite l’ampleur des peines d’amende, histoire de ruiner les militants et leur organisation puisque l’association « génération identitaire » a été condamnée en tant que personne morale à 75 000 € d’amende (!) pour avoir organisé l’abominable pogrom. Enfin le maximum de privation des droits civiques, c’est-à-dire d’éligibilité et de droit de vote, pendant cinq ans ! 
Leurs avocats font appel. Il y a de quoi. Entre les persécutions judiciaires d’un côté, la censure des réseaux sociaux de l’autre, il ne fait pas bon être un ennemi du libéral-mondialisme dans la Patrie des Droits de l’Homme.

            Ecolos, mais pas trop.

Estomaqué, je le fus aussi à la vue d’un reportage télévisé consacré à un éco-lodge, dans je ne sais plus quel pays d’Afrique australe ou orientale.
Là-bas tout n’est que luxe, calme et éco-responsabilité. L’électricité est produite par des panneaux solaires. La bouffe est bio, produite sur place. Les véhicules promenant les touristes dans la savane sont électriques, ce qui ne fait pas trop de bruit et dérange moins les animaux.
Jusqu’ici tout va bien. On commence à tiquer un peu en constatant que les clients, le soir, ont  droit à du vin…produit sur place, lui aussi, ou amenés à grands frais d’ailleurs ? Le prix du séjour fait vite comprendre que l’éco-responsabilité n’est pas pour les gens de peu : 6000 euros par personne.
Mais le meilleur est à la fin : pour mieux voir les bestiaux, qui ont la fâcheuse habitude d’être plus actifs la nuit que le jour, nos vaillants touristes embarquent à la tombée du jour dans leurs engins silencieux…et braquent impitoyablement leurs lampes et projecteurs dans la gueule des animaux. Quel bonheur de subir ainsi, jour et nuit, le voyeurisme éco-responsable !
On se prend à rêver d’une panne de batterie de ces engins électriques, et leurs occupants plongés dans les ténèbres tandis que se rassemblent autour d’eux des fauves aussi affamés qu’irrités.
« Et maintenant, chers visiteurs, une découverte au plus près de la chaîne alimentaire africaine ! 
-Vous n’auriez pas un flingue, plutôt ?
-Ah non, les armes à feu, c’est pas bien ! »

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