jeudi 6 juin 2019

Commémorons l'invasion, démissionnons avec Wauquiez et pleurons sur nos pauvres djihadistes.


jeudi 6 juin 2019

            Les sanglots longs des violons de l’Europe…

Il y a 75 ans, par un double coup de boutoir, s’écroulait la dernière tentative de faire de l’Europe une grande puissance unifiée. Une effroyable tentative, de fait, car inspirée par l’idéologie nazie. Il eût mieux valu que notre Napoléon national réussisse la sienne, au cours du siècle précédent. Mais passons…Double coup de boutoir, donc :
-A l’Ouest, abondamment commenté et commémoré, celui des forces anglo-américaines et leurs débarquements en Italie (Anzio, janvier 1944 : un beau ratage), en Normandie (juin 1944) et en Provence (août 1944).
-A l’Est, la mise en route du rouleau compresseur soviétique (Opération Bagration, été 1944), qui ne s’arrêtera quasiment plus avant Berlin. Black-out complet ou presque dans nos grands médias.
Toute la lumière des projecteurs est concentrée sur l’évènement ô combien photogénique du débarquement sur les plages normandes, où l’on s’empresse de convier les quelques survivants de la période, exhibés comme des bêtes de foire tandis que les plus jeunes rejouent à la guéguerre. Les « Grands » du Monde occidental viennent parader dans un bain de discours convenus sur la Liberté, le Sacrifice nécessaire, etc…Pas faux, d’ailleurs, mais qui dissimule une réalité. Depuis 1944, l’Europe n’est plus maîtresse de son destin. Les grandes puissances qui la composaient et en faisaient le rayonnement (la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni) ont été détruites (plus moralement que physiquement d’ailleurs) et asservies.
Voir nos « dirigeants » tortiller du croupion devant Trump, tels des domestiques humiliés par un maître fantasque, ne me procure guère de satisfaction. Mon émotion ira vers tous ces gens, civils ou militaires, de tous les bords, qui n’avaient rien demandé à personne et dont les vies ont été broyées. Et mon admiration vers tous les combattants qui ont fait ce jour-là quelque chose dont j’aurais été bien incapable.

            RIP, Laurent Wauquiez.

Tout le monde le trouve génial, Wauquiez, depuis qu’il a décidé de démissionner de son poste de patron des Républicains. Cela ne sauvera pas, à mon avis, ce mouvement moribond où il restera bientôt plus de petits chefs que de militants…comme au PS.

            Les cinq scénarios pour échapper au duo Macron-Le Pen.

Un article intéressant du dernier Marianne envisage cinq hypothèses, qui pourraient éventuellement empêcher Macron de garder l’Elysée en 2022.
1)      -Une nouvelle union de la gauche, avec un nouveau Mitterrand. Jugée moyennement probable, les « Mitterrand » potentiels étant Yannick Jadot ou Raphaël Glusksmann.
Pas franchement bandant.
2)      -Une union des « Républicains des deux rives », dans une optique nationale et souverainiste. Une sorte de néo-bonapartisme de progrès, tel que l’avaient rêvé Chevènement et Séguin. Mais qui serait le Bonaparte ?
3)      -L’union des droites, prônée par Eric Zemmour et d’autres. Pourrait avoir pour chef de file une Marion Maréchal. Pas impossible, mais peu probable en l’état actuel des choses.
4)      -Une alliance verte, qui ferait des écolos le centre de gravité d’une nouvelle force politique. Il y a là un vrai créneau, mais qui nécessite là encore des leaders solides, capables de fédérer une nébuleuse de partis, groupuscules et formations  diverses. Il faudrait déjà que les Verts soient capables de s’unir eux-mêmes !
5)     - L’union sacrée, façon Clemenceau en 1917. Avec, tenez-vous bien (roulement de tambour)….Xavier Bertrand ! Il faudrait vraiment que le pays soit en ruine.
Bref, pour l’instant, Macron est tranquille.
            
Trottinettes de la mort.

Depuis qu’un petit malin a eu l’idée de doter les trottinettes d’un moteur électrique, ces engins à roulette, symboles de ces « mobilités douces » dont on nous rebat les oreilles, sèment le chaos sur nos trottoirs et dans nos rues. Si l’on y ajoute les incivilités des cyclistes, de plus en plus nombreux et dangereux (pour eux-mêmes et pour les autres), les pouvoirs publics sont donc obligés de légiférer, notamment à Bobo-city (Paris-centre-beaux quartiers, pour les intimes). Vite, une taxe sur les deux roues électriques !

            Sauvez nos djihadistes !

C’est quasiment le mot d’ordre que relaient certains médias en ce moment. Ceci étant parfaitement illustré par une caricature de Jiho parue dans le dernier Marianne. Quatre affreux barbus sont sur le point d’être pendus. L’un dit aux autres « Les tarlouzes des droits de l’homme ne laisseront pas faire ! »
J’entends d’ici le chœur indigné des humanistes à la mords-moi-le-noeud : «  ils ont droit à un procès équitable, ce sont nos compatriotes malgré tout, France-Patrie-des-Droits-de l’Homme, etc… » Désolé, pour eux mes yeux sont secs. Ces salopards ont trahi leur pays, l’ont renié (parfois détruit leur passeport), approuvé des meurtres de masse contre nos compatriotes, participé à ou soutenu d’effroyables exactions, au Moyen-Orient ou ailleurs. Maintenant, ils pleurnichent et nous demandent d’appliquer nos beaux principes, croyant nous mettre en contradiction morale avec nous-mêmes, alors que ce sont eux qui se retrouvent le nez dans leur pipi. Que la justice irakienne ou syrienne fasse son travail, et qu’on la laisse tranquille.
Là-bas, au moins, on peut encore éliminer la vermine dans des délais raisonnables.

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