samedi 29 septembre 2018

Macron ou Bob Morane ? Zemmour et conrad; Alexandre, prénom maudit.


samedi 29 septembre 2018

            Macron, notre Bob Morane ?

Les fans des eighties se souviennent certainement de la chanson d’Indochine consacrée à Bob Morane. Le héros d’Henri Vernes y était qualifié de « roi de la Terre », ce qu’il n’avait jamais prétendu être. Plus modeste, notre Petit Prince a hérité du titre de « champion de la Terre » par un cénacle de bobos écolos, pour des motifs pour le moins obscurs. Est-ce parce qu’il se pose en leader des mondialistes libéraux face à l’Ombre Jaune, alias Donald Trump ? Ou parce que lui aussi se trouve égaré dans la vallée infernale de sondages en chute, pleine de « chacals » en embuscade ? Ses vaillants compagnons le lâchent les uns après les autres : Hulot, Fleyssel, bientôt Collomb et même, dit-on, le fidèle Edouard Philippe, qui envisagerait de regagner ses terres du Havre pour rempiler aux prochaines municipales.
Jamais Bill Ballantine n’aurait abandonné Bob Morane !

Pas d’amalgame, qu’ils disent…

            Alors que les médias bien-pensants étaient en train, une fois de plus, de rosser Eric Zemmour pour une stupide histoire de prénom et d’accrochage avec une journaliste noire, voilà t’y pas qu’un rappeur nommé Nick Conrad (jusqu’ici inconnu au bataillon) vient défrayer la chronique avec une chanson (si l’on peut dire) intitulée « Pendez les Blancs ».
Panique à bord chez les antiracistes à sens unique ! Les paroles, que je suis allé consulter, sont particulièrement immondes, et vaudraient le lynchage immédiat s’il s’agissait d’un Blanc appelant au massacre des Noirs. Mais non voyons, il rigole ! C’était de l’humour maladroit…Il s’est même excusé, le pauvre. Le plus drôle est que peu avant que l’affaire n’éclate, j’avais vu sur une chaîne d’infos continues un journaliste sermonner un intervenant sur la question : « Pouvez-vous prouver qu’il existe un racisme anti-blanc ? » A ton avis, crétin ?
Plus crétin encore, l’amalgame pratiqué par l’éditorialiste de la République des Pyrénées. Pour lui, Zemmour et Nick Conrad, c’est kif-kif : des provocateurs, voilà tout, qui jouent de la « haine de l’autre », devenue fond de commerce. Il me semble quand même qu’il y a un monde entre les idées de Zemmour, qu’il développe dans des ouvrages témoignant d‘une vraie culture et d’une pensée plus subtile que ce que ses détracteurs lui prêtent, et les crachats infects d’un voyou reconverti dans le show-bizz. Si on peut discuter avec Zemmour, il n’y a pas d’autre riposte à Nick Conrad que le poing dans la gueule. Et si j’étais flic, j’en aurais autant pour cet abruti de Yann Moix, après sa sortie grossière sur les policiers « qui chient dans leur froc ». Il pourrait enfin témoigner de vraies brutalités policières !

Alexandre, le prénom qui tue.

Y a-t-il une malédiction politique liée à ce prénom ? Sarkozy est rattrapé par une des nombreuses affaires qui lui collent aux basques, et qui retrouve-t-on derrière ? Le sulfureux Alexandre Djouhri. Quant à l’étoile de Macron, elle a sérieusement commencé à pâlir lorsque le sieur Alexandre Benalla est sorti de l’ombre. Notre Champion de la Terre devrait méditer ses paroles d’un autre rappeur, infiniment plus talentueux que Nick Conrad (tirées de Bouge de là) :
           
Ma voisine de palier, elle s’appelle Cassandre
Elle a un petit chien qui s’appelle Alexandre, elle dit :
« Dis mon Claude MC est-ce que tu peux l’descendre ? »
J’ai pris mon magnum, j’avais dû mal comprendre,
Elle m’a fait bouge de là… »

Les ruines de Stéphane Bern.

Le loto du patrimoine, comme vous le savez, a pour but de réunir des fonds, destinés à remplacer tant bien que mal l’argent que l’Etat ne veut plus consacrer à la  restauration de nos monuments historiques. En ces temps de vaches maigres, il me semblait logique d’accorder une certaine priorité aux sites les plus remarquables. Et bien non…l’autre soir, j’ai dû me pincer en découvrant ce que Stéphane Bern présentait à notre bon cœur : une suite d’horribles baraques guyanaises, vestiges d’une annexe du fameux bagne. Il fallait vraiment toute la conviction d’une charmante amérindienne, s’efforçant de faire revivre l’histoire du lieu, pour donner un peu d’intérêt au site. Des murs lépreux, des toits de tôle rouillés…le tout d’une banalité affligeante. Que l’on fasse, à côté, un mémorial tout neuf, pourquoi pas. Mais par pitié, que l’on laisse tranquille les pauvres chauves-souris qui ont élu domicile dans ces vilaines baraques ! Celles-ci auront au moins servi à faire le bonheur de quelqu’un.

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