lundi 2 juillet 2018
Erratum.
Désolé, M.
Hulot. Dans un précédent post, j’avais
réduit votre projet de modification de la Constitution à la seule question de
la lutte contre le réchauffement climatique. Alors qu’il s’agit de préserver l’environnement
en général. Bravo ! Cela change tout, comme le montre votre énergie à
défendre la forêt guyanaise contre la rapacité de chercheurs d’or, entre autres
combats héroïques contre tous les lobbies.
France
Télévision, chaîne moralisatrice.
Ce qu’il y a de
bien, avec le service public télé-radio, c’est que l’on n’est jamais à court de
journalistes donneurs de leçons. Concernant les migrants par exemple, tous les
reportages visent deux objectifs : faire pleurer (sur les souffrances
endurées, en insistant sur les femmes et les enfants, ça marche à tous les
coups), et rassurer (exemple avec ce reportage sur le Luc en Provence, vilaine
mairie FN qui avait pondu un arrêté anti-migrants, et qui finalement n’aurait
aucun souci avec la vingtaine d’Afghans placé chez eux, imposés par le préfet).
Le bouquet a été
atteint avec un tout autre sujet : le retour à la semaine de 4 jours pour
les écoles primaires dans une grande majorité de communes françaises. Le titre
du reportage donne le ton : « Retour à la semaine de quatre jours :
à qui la faute ? »
Pas « pourquoi »,
non, ce serait trop neutre… Mais « à qui la faute ? »
Puisqu’il y a faute, cherchons les coupables : les maires ? Les
parents ? Les profs ? Tous coupables, tous irresponsables, comme le
souligne en fin de programme (de leçon ?) un représentant du syndicat
FCPE, qui a avait ardemment soutenu la réforme de la semaine à 4 jours et demi.
Et l’auteur de ce monument de propagande, il est à quel syndicat ?
UE,
le cadavre bouge encore.
Simone Veil au
Panthéon, ce fut comme prévu le moment de nous gaver d’une bonne platée de
bien-pensance, noyée de sauce européiste. Et certains, comme Macron, de se
féliciter d’avoir trouvé une solution « européenne » à la crise
migratoire. De fait, rien de précis n’est sorti du sommet à 28, puisque chacun
fera ce qu’il voudra et que les moyens restent à trouver pour toutes les
actions concrètes, comme les centres de transit.
Salah
Abdeslam ne joue pas le jeu doloriste.
Oh, le vilain !
Il est enfin sorti de son silence, mais pour dire qu’il ne regrettait rien et
gardait sa foi djihadiste intacte. Les familles de victimes sont choquées. Mais
qu’attendaient-elles ? Des excuses bidon, des larmes de crocodiles ? De
toute façon, s’il avait joué la carte du repenti, on ne l’aurait pas cru…alors,
autant jouer au salaud jusqu’au bout.
Fiché S, fiché SS, quelle
différence ?
C’est le titre d’une
caricature assez mauvaise publiée dans le dernier Marianne, suite à l’arrestation d’un groupuscule classé « ultra-droite »
accusé de préparer des attentats antimusulmans (voir chronique du 26 juin :
« Nouvelle OAS ? »)
Plus on en
apprend sur ce club de pieds-nickelés, plus la baudruche se dégonfle. Les armes
détenues l’étaient toutes plus ou moins légalement, aucun projet précis…Même
leur idéologie n’est pas claire, en tout cas sans vrai rapport avec un quelconque « néonazisme ».
C’est cet épouvantail que les médias subventionnés s’échinent à agiter et à
vouloir placer sur le même plan que le terrorisme islamiste, qui collectionne
les massacres chez nous depuis des années, tandis que ses complices « non-violents »
jouent la carte de l’intimidation intellectuelle. Combien de morts en France à
cause de l’extrême-droite depuis le début de ce siècle ? Quelle est la puissance
de frappe de l’ultra-droite au sein des grands médias, des associations, du
monde économique et culturel ? Rien, quasiment rien. Mais le « pas d’amalgame »
ne joue que dans un seul sens, toujours favorable aux conquérants barbus.
Esprit de la Résistance, où es-tu ?
Ne
l’appelez plus « Front National »…
Mais « Rassemblement
National » ! Cela sonne mieux, même si cela évoque, pour les plus
cultivés, le Rassemblement National Populaire, parti collaborationniste fondé
par l’ex-socialiste Marcel Déat à une époque où notre gouvernement faisait déjà
assaut d’européisme et de philo-germanisme, appelant les Français à expier
leurs « fautes » et leur « esprit de jouissance » favorisé
par l’affreux Front Populaire.
A ceci près qu’un
dépit de ses crimes, le régime de Vichy était infiniment plus social, en esprit
et en actes, que la majorité actuelle, qui bat des records en matière de démolition
des acquis de nos parents, grands-parents et ancêtres plus lointains. Quand le
Petit-Prince aura fini son sale boulot, la France ne sera plus qu’une
sous-Angleterre thatchérienne, le joug de Bruxelles en plus.
Un
PS en mort clinique.
Il paraît que l’on
est sans nouvelle d’Olivier Faure, le nouveau « patron » (toux
vigoureuse) du Parti Socialiste. Le seul socialiste connu qui bouge encore est
un mort-vivant politique, François Hollande, qui connaît le phénomène bien
connu de « l’ancien président qu’on regrette »….et ne cesse, à coups
de dédicaces sur son bouquin, de nous faire croire à son retour. Comme d’autres
avant lui.
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