Italie au piquet, Spider Man, le sanglot du mâle blanc.

mercredi 30 mai 2018

            L’Europe par la preuve…

Une fois de plus, l’UE montre à quel point elle encourage la démocratie au sein des Etats membres. Les Italiens votent mal, en donnant leurs voix aux affreux populistes de la Ligue et du Mouvement 5 Etoiles ? Le Président italien, sous pression de Bruxelles et des marchés, désigne un gouvernement de transition dirigé par un ancien du FMI. Et dire que l’on s’indignait, naguère, de la « souveraineté limitée » des satellites de l’URSS !

            Pour en finir avec les « mâles blancs ».

Puisqu’il est de bon ton, aujourd’hui, de pratiquer le repli ethno-communautaire -sauf si l’on est un « mâle blanc », comme dirait Macron en envoyant bouler Borloo et son plan Banlieue trop coûteux (car là, c’est du racisme)- je vous propose de répondre au plus vite aux appels pressants de la belle Aïssa Maïga et ses compagnes de couleur. A l’occasion du festival de Cannes, celles-ci ont déploré le manque de femmes noires sur les écrans français.

Aux Etats-Unis, on montre l’exemple avec un remake de Ocean 11, baptisé Ocean 8, où la bande de cambrioleurs n’est plus composée que de femmes. Mais il n’y a que deux noires ! On peut faire mieux, avec par exemple :

-Ocean 7 : que des femmes, et toutes de « couleur » (NB : le blanc ou le rose ne sont pas des couleurs)

-Ocean 6 : que des femmes, de couleur, musulmanes.

-Ocean 5 : idem, mais handicapées en plus.

-Ocean 4 : comme ci-dessus, mais lesbiennes de surcroît.

-Ocean 3 : pareil, sauf qu’il y aura des Transsexuels dans le lot.

-Ocean 0 : ce sera l’effectif du groupe après que les Islamistes auront réglé leur compte aux « sœurs » ayant violé la loi d’Allah, avec leurs mœurs dépravées…non mais !

            Spider Man, héros de l’immigrationnisme.

Les migrants clandestins savent désormais ce qui leur reste à faire pour obtenir un rendez-vous avec Macron, des papiers, la nationalité française et un boulot : sauver des gosses au péril de leur vie. Pas évident ! D’autant que si ça devient une habitude, les médias vont vite se lasser. Pour Mamoudou Gassama, ils ont mis le paquet, relayant sans vergogne les appels des associations pro-migrants à ouvrir plus largement nos frontières. Chose curieuse, quand des migrants illégaux « délinquent », et cela arrive plus souvent, hélas, silence radio. Pas d’amalgame, cela ne marche que dans un sens. Tout migrant est une chance pour la France, c’est bien connu.

            Silence on tue…

…les médias alternatifs mal pensants. Facebook a rayé de ses listes « Génération identitaire » ; la plate-forme de financement participatif « Hello Asso » en fait autant avec « Breizh Info ». Appellent-ils au meurtre ? Au viol ? Soutiennent-ils le terrorisme ? Non, ils pensent mal : comprenez qu’ils ne sont ni gauchistes, ni libéraux-bobo-européistes. Et pas islamistes non plus. A mort, donc ! Et l’Etat ne se mouille même pas. Sous Macron, on privatise la censure. Bienvenue dans le Nouveau Monde, dans une France où les milices d’Erdogan s’en prennent à des kiosques à journaux lorsque des magazines comme le Point osent qualifier de « dictateur » le Maître d’Ankara. Où les Musulmans critiques envers leur religion –ne parlons même pas de ceux qui l’on abandonnée- se taisent et rasent les murs, sous peine de terribles menaces.

Chaque jour, les principes de la Déclaration des Droits de l’Homme sont violés en toute impunité, au nom du « réalisme » et du politiquement correct. Notre République est en train de crever.

            Nos chers disparus.

Honnêtement, entre Pierre Bellemare et Serge Dassault, j’ai vite choisi pour qui j’allais dépenser un kleenex. D’un côté, un brillant conteur, qui a enchanté mes soirées avec « C’est arrivé un jour » à la fin des années 1970, un homme plein de classe et de culture, parti de pas grand-chose. De l’autre, un « capitaine d’industrie », certes, mais aussi un héritier auquel son père ne faisait pas confiance, un infâme magouilleur, vulgaire, arrogant, donneur de leçons, prompt à dénoncer les aides sociales tout en vivant des subsides de l’Etat pour financer ses beaux avions, tueur de sangliers du haut de son 4x4. Et une sale gueule en plus, qui aurait enchanté les caricaturistes antisémites des années 30. D’accord, Bellemare n’a pas gagné autant de fric, ni autant contribué à la « puissance française ». Mais c’était un homme bien. Et de ceux-là, on en manque toujours.

            Marée basse.

Il ne faut jamais se vanter à l’avance d’un « grand mouvement populaire », comme l’a trop fait Mélenchon. La manif de samedi dernier, sans être un flop total, n’a pas mobilisé grand monde. Globalement, l’opposition de gauche à Macron manque de souffle. La grève à la SNCF, qui marque le pas, et prendra sans doute fin dès lors que le gouvernement aura lâché assez de lest pour que les syndicats ne se sentent pas trop humiliés, n’a pas suffi à enclencher un mouvement de fond. Les actions « étudiantes » en fac n’ont pas eu d’autre effet que de pourrir la vie des usagers des universités et de commettre des dégradations qui ont largement discrédité l’opposition à la réforme de l’accès au supérieur. Dans le même ordre d’idées, les exactions des Black Blocs ont pleinement fait le jeu du pouvoir. Mai 2018 s’achève, et n’aura ressemblé en rien à mai 68. Nous sommes plus dans la « contre-révolution » que dans le « printemps des peuples ».