samedi 13 janvier 2018

Les droits de l'Homme, notre boulet.

samedi 13 janvier 2018

            Les droits de l’Homme, notre boulet

Boulets de l’Occident en général et de la France en particulier, qui souffre d’avoir pondu ces tables de la Loi à prétention universelle en août 1789. Le président Macron vient d’en faire les frais lors de son dernier voyage en Chine, nos bons médias et vertueux censeurs lui ayant reproché de ne pas avoir fait la morale à Xi Jinping devant tous les médias de la Terre. Le grief n’est pas nouveau : tous nos dirigeants, depuis au moins l’alliance franco-russe de 1893, se sont vus critiqués pour avoir sacrifié les nobles idéaux de notre si belle Révolution aux sordides intérêts de la « Realpolitik ». France, Patrie des Droits de l’Homme, qu’as-tu fait de ta foi ?
« Le devoir de la France », la « grandeur de la France »…tous ces mots ronflants dont nous nous sommes gargarisés, que nous rapportent-ils, au final ? L’admiration des intellectuels du Monde entier s’estompe aujourd’hui, faisant place à tombereau de ressentiments, d’injures et de culpabilisation…ou de ricanements méprisants.
C’est aussi vrai pour la question des migrants. Une majorité écrasante des « grands médias » (ceux qui ont inventé l’expression « fake news » pour diaboliser toute opinion qui diverge de la leur)  a pris fait et cause pour ces « damnés de la Terre », et il est significatif que les premiers problèmes de discipline rencontrés au sein de la majorité « En Marche » proviennent du projet gouvernemental de trier plus rigoureusement des demandeurs d’asile qui se multiplient chez nous. Au nom des droits de l’Homme, il faudrait se laisser envahir, alors même que les moyens manquent, que nos SDF meurent de froid dans la rue, que le chômage reste élevé et que l’intégration des vagues précédentes d’immigration bat de l’aile.
Ou des djihadistes français capturés en Syrie ou en Irak par leurs ennemis. Au nom des droits de l’Homme, il faut absolument que ces brebis égarées soient rapatriées et jugées à grands frais, alors même qu’elles ont déchiré leurs papiers français et commis les pires horreurs, contre nous ou d’autres peuples, et que rien ne nous dit qu’ils ne recommenceront pas, y compris ces bonnes femmes qui pleurnichent en brandissant leurs gosses pour nous émouvoir.
Quand j’y pense, je me dis que nos ancêtres ont fait une belle connerie en inventant cette histoire de droits de l’Homme, et surtout en prétendant en faire une valeur universelle. C’est un peu comme le christianisme, la religion la plus généreuse qui soit en théorie, et la plus inapplicable en pratique dès lors que l’on ne transige pas un tantinet avec certains principes. Si tous les chrétiens d’hier s’étaient comportés selon les exigences du Pape François d’aujourd’hui, l’Islam règnerait en maître des Indes à l’Irlande…et ne se ferait pas chier comme nous, le Coran justifiant l’esclavage, l’infériorisation des femmes, la torture et la peine de mort.

Il en est de même avec la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen : dans certains cas, il faut savoir faire le tri, hiérarchiser les priorités pour sauver l’essentiel. Et il est pathétique de constater qu’aujourd’hui, l’un de ces principes essentiels, la Souveraineté nationale (article 3) soit largement bafoué par nos élites, et considéré comme un gros mot par nos bien-pensants médiatiques.

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