dimanche 27 août 2017
Attentats terroristes, nouveaux
marronniers ?
La série d’attentats
commis en Espagne, en Finlande, en Russie et en Belgique est venue faire
concurrence aux marronniers des infos estivales : la famille Martin au
camping, le festival de la danse en sabots de Leroidec-Dutrouduc, les
universités d’été des partis politiques, ou les préparatifs de la rentrée des
classes. Mais cela ne permet pas, hélas, d’échapper à la banalité de traitement
de l’info et du déroulé des évènements, parfaitement résumés par Jacques Julliard
dans son édito du dernier Marianne. En
gros, une bande de pieds-nickelés bricolent un massacre mal foutu, ils se font
descendre, on constate qu’ils sont tous issus de l’immigration maghrébine,
embobinés par un imam lui-même passé par la case prison. Tout le monde exprime
son émotion, on dépose des fleurs et des peluches, on organise une grande « marche
de résistance » pour dire qu’on a pas peur –quitte à stresser davantage
des forces de police déjà sur les dents- en veillant bien à exhiber quelques
femmes voilées et des panneaux « non à l’islamophobie ». Les
attentats islamistes sont nos nouveaux marronniers, valables en toute saison.
Charlottesville :
touche pas à mon général !
Les évènements dramatiques
de Charlottesville, en Virginie, m’ont une fois de plus démontré l’extraordinaire
partialité de nos « grands médias ». Heureusement que Marianne s’est détachée du lot en se
livrant à une analyse plus sérieuse, et en donnant la parole à un vrai
spécialiste de l’Histoire des Etats-Unis, Sylvain Ferreira. Celui-ci rejoint
largement le constat qui est le mien :
-la violence des
actes et des revendications est largement partagée entre l’extrême-gauche et l’extrême-droite,
même si dans cette affaire c’est une militante gauchiste qui a été tuée, dans
des circonstances qui restent à éclaircir. Rappelons-nous, en France, l’affaire
Méric !
-la provocation
initiale vient de la mairie démocrate de Charlottesville, laquelle a pris la
décision de transférer dans un musée la statue du général Lee, héros sudiste
qui n’avait rien d’un criminel. Puis d’autoriser une contre-manifestation
gauchiste le même jour et à la même heure que la manif des opposants au projet,
avec un encadrement policier insuffisant. On aurait voulu un drame qu’on ne s’y
serait pas pris autrement.
-les Etats-Unis
sont depuis des années, mais à un rythme accéléré depuis l’élection de Trump,
le théâtre d’une offensive idéologique de la gauche libérale et des
associations « politiquement correctes », qui font la chasse au mâle
blanc hétérosexuel et chrétien. On réécrit l’Histoire et l’on cherche à effacer
l’héritage « honteux » du pays. L’Histoire de la Sécession sudiste
est réduite à la rébellion d’une bande de salopards suprémacistes blancs prêts
à mourir pour défendre l’esclavage. C’est dans cette optique que l’on a
entrepris de démonter les monuments dédiés aux combattants confédérés. Mais
comme l’ont rappelé Trump -et Sylvain Ferreira- faudra-t-il retirer les statues
de George Washington et de Thomas Jefferson, qui furent propriétaires d’esclaves ?
Celle de Christophe Colomb a bien été chassée de l’université Pepperdine de
Malibu !
-tout ceci,
hélas, prend chez nous une terrible résonance, les mêmes forces étant à l’œuvre
dans les milieux médiatiques, associatifs et « intellectuels ». L’Histoire
de France enseignée à nos enfants dans l’Ecole « républicaine » n’est
plus qu’une caricature gnangnan baignant dans l’huile européiste, libérale et
mondialiste, formant des bataillons de décérébrés apatrides et de djihadistes
potentiels.
L’arnaque
de l’été.
Ma mère, plutôt
macroniste, m’a fait remarquer l’arnaque. La CSG augmentera bien pour tout le
monde le 1er janvier 2018, mais la baisse des cotisations sociales
sur la fiche de paye attendra au moins six mois pour être effective. Bien vu l’aveugle !
Petit
rappel utile.
En ces temps où
il est de bon ton de gémir sur ces pauvres migrants, que l’on pourrait
paraît-il accueillir en grand nombre dans notre Europe si riche et si vieille,
rappelons-nous certains épisodes historiques.
Lorsqu’en 1620,
les migrants du Mayflower (les fameux
« Pilgrim Fathers ») ont débarqué sur la côte Nord-est des futurs
Etats-Unis, ils ne payaient pas de mine. Fatigués, malades, ils fuyaient la
misère et les persécutions. Ils avaient certes une religion et des mœurs peu
compatibles avec celles des indigènes, mais ceux-ci n’eurent pas le cœur à les
rejeter à la mer.
« Après
tout, ont-ils dû se dire, ces gens-là ne sont pas si nombreux. Notre terre est
vaste, il y aura à manger pour tout le monde. Et puis, ils pourront sûrement
nous apporter quelque chose de positif ! Nous devons les aider à passer l’hiver… »
Il y eut bien quelques grincheux, de la tribu des Wampanoags, qui firent
remarquer que des individus venus de l’Océan leur avaient déjà fait des misères
quelques années plus tôt, mais ils furent incités à conclure la paix avec ces
hommes blancs. Pas d’amalgame, voyons !
Trois siècles
plus tard, les Amérindiens n’étaient plus qu’une infime minorité, au sein d’un
pays qui n’était plus le leur, réduits à un rôle folklorique de « sauvages »,
bons ou mauvais selon les époques. Est-ce cela que nous voulons pour nos
descendants ?
Autre
comparaison : aux alentours des Ive et Ve siècles, l’Empire romain décadent,
mais toujours attractif pour les Barbares, ne se jugeait plus assez fort pour
garder ses frontières. Il crut plus intelligent de faire entrer des peuplades
entières, en espérant les romaniser suffisamment pour les fédérer, et les
utiliser comme remparts face à d’autres vagues d’invasion (pardon, de migration !).
Beaucoup de citoyens romains n’avaient plus envie de se battre, et des unités
entières furent « barbarisées ». En moins d’un siècle, l’Empire d’Occident
était mort, et celui d’Orient ne lui survécut de 1000 ans que grâce à une
vigoureuse reprise en main politique et militaire.
Un exemple à
méditer, là aussi.
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