dimanche 2 avril 2017
Qui sera le Seigneur de
l’Elysée ?
Nous vivons des
heures dramatiques, si l’on en croit certains médias. A tel point que l’on
pourrait assimiler cette campagne présidentielle française au monde de Tolkien
décrit dans le Seigneur des Anneaux.
A l’Est, dans le
sinistre royaume du Mordor-Russie, l’infâme Sauron-Poutine prépare l’invasion
de la Terre du Milieu. Il s’appuie sur Saroumane-Le Pen et
Fillon-Langue-de-Serpent, pour affaiblir et subjuguer les forces du Bien.
Heureusement, celles-ci
ne manquent pas de défenseurs. Elles ont déjà un champion, Aragorn-Macron, dont
le destin est de fédérer les Peuples Libres, unifiant enfin le Gondor et la
Rohan (la gauche et la droite). Un mage puissant, Gandalf-Pierre Bergé. Une
compagnie de l’Anneau, avec les Hobbits centristes, un Nain musclé (Robert
Hue), un vaillant guerrier (Boromir-Le Drian), un Elfe bondissant (Legolas-de
Rugy)…
Malheureusement
pour le côté dramatique du récit, l’Armée des forces du Bien est infiniment
plus forte que celle du Mal, en effectifs ou en moyens financiers. Zéro suspense ! Du moins sur le papier.
Car l’Armée des peuples libres croule surtout sous le nombre des officiers,
candidats plus ou moins déclarés à des fonctions honorables, persuadés, en
dépit de leurs discours mélodramatiques, de la fin heureuse de la guerre. La
piétaille sera-t-elle au rendez-vous de la bataille finale ? Quant au
poison maléfique des anneaux de pouvoir, il fait déjà des ravages chez les
meilleurs esprits. Vallsomir s’est ainsi
totalement déshonoré en poignardant dans le dos Hamonor, champion désigné par
le peuple du Gondor. Peut-on faire le Mal pour défendre le Bien ? Telle
est la question…
Guyane
en colère.
Chapeau à nos
compatriotes guyanais, qui ont particulièrement bien mené leur mobilisation,
sans violence, et rappelé au gouvernement ses promesses non tenues !
Remarque au passage : que n’aurait-on dit si la milice encagoulée des
« 500 frères », certes non armée, avait été composée de Blancs…
Chinois
en rogne.
Une grande
première : à la suite d’un tragique fait divers, les Chinois de Paris,
jusqu’ici fort paisibles, se mettent à assiéger un commissariat et à jeter des
projectiles sur la police. Ils crient au racisme, tandis qu’un mouvement
anti-français se développe dans l’Empire du Milieu, alimenté par sur le net
local sans que les autorités le censurent. Finalement, eux aussi finissent par
« s’intégrer »…comme les Arabes et les Noirs. Ils ont tout compris à
notre beau pays.
Forains en folie.
Chassés de
l’hyper-centre ville de Pau par les projets d’aménagements de François Bayrou,
les forains ont bien flanqué la pagaille sur l’agglo, allant jusqu’à bloquer
l’autoroute A 64. Des renforts leur sont venus de tout le Grand Sud-Ouest, afin
de « faire de Pau un exemple pour tout la France ». Un compromis a
finalement été trouvé, mais les forains en colère ont promis de remettre ça si
la solution trouvée s’avérait non rentable pour eux. Heureusement que nous
sommes en état d’urgence…quel bordel ce serait autrement !
Marine
chez Pujadas.
Au moins dix des
20 ou 25 minutes du passage de Marine Le Pen sur France 2, lundi dernier, ont
été consacrées à la bombarder de questions sur tel ou tel propos douteux de tel
ou tel cadre du FN. A la fin, la cheftaine a fini par se fâcher :
« Oui, j’avoue, la Bête du Gévaudan, c’était nous, Jack l’Eventreur,
c’était nous ! » Quoi que l’on pense de ce parti et de sa candidate,
la méthode France 2 (qui a d’ores et déjà choisi son candidat) est des plus
maladroites. Elle ne peut convaincre que les anti-FN primaires et secondaires.
Tous les autres, favorables ou indécis, ne peuvent qu’être choqués de ces
procédés inquisitoriaux, qui donnent prise à une théorie du complot de
l’ « establishment ». Théorie que la « bonne presse »
ne cesse de combattre par ailleurs, tout en y tombant à pieds joints avec cette
histoire de manipulations venues de Moscou.
Une manipulation
fort peu efficace, quand on voit que les candidats les plus englués par les
« affaires », Fillon et Le Pen, sont aussi les seuls vrais « pro-russes »
déclarés ! Encore un effort, chers maîtres à penser, pour être un peu
crédibles…
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