jeudi 22 décembre 2016
Sabotage à Berlin.
Décidément, la
générosité ne paie pas, meine Damen und Herren ! L’Allemagne a eu beau
largement ouvrir ses frontières aux migrants (pardon, aux « réfugiés »),
faire assaut de politiquement correct dans ses discours officiels et prendre
bien garde à ne pas s’aventurer militairement vers l’Orient compliqué, cela ne
la sauve pas beaucoup. Après les violeurs de Cologne, le camionneur fou de
Berlin est venu rappeler au gouvernement Merkel certaines réalités. D’aucuns
diront justement que c’est un piège tendu à la généreuse démocratie allemande,
pour qu’elle sombre dans un repli xénophobe qui attiserait l’islamisme, etc…
Mais jusqu’à
quel point peut-on tendre l’autre joue ?
Christine
La Grâce.
Christine
Lagarde, grande Duchesse du FMI, a donc comparu devant la Cour de Justice de la
République pour sa gestion assez particulière de l’Affaire Tapie, qui a coûté
une fortune au contribuable français. Verdict : coupable de négligence,
mais dispensée de peine. La Dame ne démissionne pas du FMI, qui lui « garde
toute sa confiance ». Deux questions bêtes :
-si Mme Lagarde
est coupable, pourquoi n’écope-t-elle de rien ?
-comment une
institution financière « sérieuse », parfois impitoyable, telle que
le FMI, peut-elle maintenir sa confiance envers une personne suffisamment
négligente pour foutre en l’air des centaines de millions d’euros, au profit d’un
magouilleur notoire ?
L’appartenance à
ces élites mondialisées, selon l’expression fort juste de Jean-Pierre
Chevènement, vaut de toute évidence certains passe-droits dignes de l’Ancien
Régime. Et ce sont les mêmes qui prétendent donner des leçons de « bonne
gouvernance » à la Terre entière !
Le
silence des agneaux.
Silence on tue,
pour reprendre une expression galvaudée. Suite aux vidéos scandaleuses
diffusées par l’association L214 sur les pratiques des abattoirs français, un
débat avait eu lieu au parlement afin de savoir s’il fallait mettre des caméras
dans ces lieux jusqu’ici cachés au grand public.
Le Sénat a dit
non, sous l’étonnant prétexte que cela n’empêcherait pas le passage à l’acte
des auteurs de brutalité excessive. A ce compte-là, autant retirer tout de
suite les milliers de caméras de vidéo-surveillance qui quadrillent notre beau
pays…
L’enjeu est bien
évidemment économique, et on peut dire que le lobby de la viande industrielle a
bien travaillé : des caméras, ça coûte cher, et tout ça pour se faire
davantage encore taper sur les doigts, tout en faisant le jeu des végétariens !
Y a pas marqué « pigeon », sur le front du bestiau. Veaux, vaches,
cochons et couvées continueront à souffrir loin de nos yeux trop sensibles.
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