samedi 11 avril 2015
Mon maire, ce héros…
Le suicide de
Jean Germain, ancien maire de Tours, impliqué dans une affaire de « faux
mariages chinois » avec sa copine taïwanaise, a plongé la classe politique
dans la consternation. Cet homme admirable, paraît-il, a été d’un coup promu
martyr par son geste désespéré. Coupable ou innocent ? La question ne sera
pas posée, et pour cause…Mais ce suicide sert au moins, une fois de plus, à
culpabiliser les médias et l’opinion publique quant à leur cruauté envers les
élus. S’il veut être blanchi, Balkany sait ce qui lui reste à faire…
Vivarte :
viva la Muerte !
Et encore un
grand groupe français qui se casse la figure, avec un dirigeant qui se goinfre
au passage avant de fermer boutique. C’est devenu lassant. Mais comme disait
une vieille pub pour les chaussures André (marque qui fait partie des
victimes) : « An-dré ! Tout-va-tou-va, tout va
bien ! »
La
crise du clan Le Pen.
Les dérapages
multipliés du patriarche Jean-Marie ont fini par pousser sa fille à le mettre
une bonne fois sur la touche. C’est logique. Tout aussi logique est l’attitude
de la plupart de nos grands médias et donneurs de leçons politiquement
corrects, les « Guignols de l’info » en tête, qui oscille entre
satisfaction ironique (Ahah ! Les Le Pen se déchirent !) et
inquiétude avouée : si le « dérapeur » en chef est viré du
Front, comment ferons-nous pour agiter l’épouvantail fasciste ? Certains
ont déjà tranché, qu’il s’agisse du Monde,
de Libération, ou de certains
chroniqueurs de France Inter : quoiqu’il arrive, le FN restera un parti
immonde, impur, nostalgique de Vichy, etc…Un tel enfermement idéologique dans
ses certitudes et schémas mentaux des années 1980 en dit long sur l’isolement
quasi autistique de nos élites.
Et
pendant ce temps-là, les Chrétiens se font massacrer…
148 morts au Kenya.
Des étudiants chrétiens assassinés par des fanatiques islamistes venus de
Somalie, ajoutant leurs noms (mais qui veut les connaître, ici ?) à la
longue liste des martyrs qui se remplit, du Moyen-Orient à l’Afrique. Certains
spécialistes affirment, chiffres à l’appui, que le christianisme est
aujourd’hui la religion la plus persécutée dans le Monde.
Mais l’Occident,
et notamment la France, « pays des droits de l’homme »,
traditionnellement protectrice des Chrétiens d’Orient, ne bouge pas, ou si peu
que s’en est ridicule.
Chez nous, on
peut tirer à boulets rouges sur le Pape et les Catholiques, chipoter sur
l’opportunité d’afficher dans les couloirs du métro des publicités pour le
concert des prêtres en faveur des Chrétiens d’Orient, tout cela au nom de la
« laïcité ». Défendre les Chrétiens, c’est dénoncer, forcément, ceux
qui les agressent…et qui sont-ils ? Comme pour les attaques antisémites,
il s’agit à 90% d’islamistes. Mon Dieu, mais non, faut pas le dire ! Gare
à l’islamophobie, au racisme, etc…Et surtout, pour nos dirigeants, gare aux sanctions
économiques que pourraient nous infliger nos « amis » du Golfe
persique !
La République
française n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle ne veut plus, depuis 1905,
être la « fille aînée de l’Eglise ». Elle est n’est plus,
aujourd’hui, qu’une pauvre fille qui fait le trottoir pour complaire à ses
maquereaux arabes et chinois.
Le Suicide français : compte-rendu de lecture.
Je viens de
terminer le pavé d’Eric Zemmour. Un ouvrage et un homme littéralement lynchés
par la caste bien-pensante, cela ne pouvait que m’attirer. J’avais déjà lu et
fortement apprécié un autre livre du même auteur, Mélancolie française, dont le
suicide français est la suite logique. Si l’on excepte l’antiféminisme
excessif de son auteur, ce livre est aussi passionnant que convaincant.
Avec talent,
Eric Zemmour trouve les mots, met en perspective, retrace les grandes étapes de
la décadence de notre pays. Stupidement classé par certains à l’extrême-droite,
voire nostalgique de Vichy, l’auteur est tout bonnement inclassable selon les
normes gauche-droite habituelles. C’est un esprit libre, capable de dénoncer
les méfaits du capitalisme mondialisé comme ceux du totalitarisme communiste ou
nazi. Mais son crime, aux yeux des médias dominants, est de s’en prendre à la
« pensée 68 », d’arracher les masques des imposteurs qui nous
dirigent.
Je ne peux
m’empêcher de citer ce passage tiré de la postface (pages 522-523), tant j’y
souscris à 100% :
« La
droite a abandonné l’Etat au nom du libéralisme ; la gauche a abandonné la
nation au nom de l’universalisme. La droite a trahi le peuple au nom du CAC
40 ; la gauche a trahi le peuple au nom des minorités. La droite a trahi
le peuple au nom de la liberté ; cette liberté mal comprise qui opprime le
faible et renforce le fort ; cette liberté dévoyée qui contraint la
laïcité à se parer de l’épithète de « positive » pour se rendre
acceptable aux yeux de tous les lobbies communautaires. La gauche a trahi le
peuple au nom de l’égalité. L’égalité entre les parents et les enfants qui tue
l’éducation ; entre les professeurs et les élèves qui tue l’école ;
l’égalité entre Français et étrangers qui tue la nation. »
La France est morte, conclut
l’auteur. J’espère que non, mais j’ai des doutes.
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