dimanche 5 octobre 2014

De qui se moque-t-on?

dimanche 5 octobre 2014

            De qui se moque-t-on ?

Ils s’y mettent tous, en ce moment, pour prendre les Français pour des cons.
Le gouvernement « socialiste ». D’un côté, il annonce triomphalement la suppression de la 1ere tranche d’imposition sur le revenu, et la « sauvegarde » des budgets de l’Education de la Culture. De l’autre, il frappe tous les Français au portefeuille par la hausse de la taxe sur le gazole, la baisse des remboursements de la Sécu et la réduction à 50% du congé maternité (sous couvert d’ « égalité hommes-femmes » !)
Les ténors de l’UMP. Sarko nous ressort son programme de 2007, Fillon nous la joue Churchillo-Thatcher avec du sang, de la sueur et des larmes, Juppé nous refait le coup du « meilleur d’entre nous »…Faut-il vraiment accorder le moindre crédit à ces guignols, qui ont quand même géré la France –en la laissant dans l’état que l’on sait- entre 2002 et 2012 ?
Le FN, force d’alternance ? Il aura suffi au « premier parti ouvrier de France » de remporter deux sièges aux sénatoriales pour que l’on mesure à quel point il est déjà pourri. Parmi les rengaines de Marine Le Pen figurait le non-cumul des mandats. Mais à peine élus, les sénateurs Rachline et Ravier (le duo des rats ?) déclarent qu’ils cumuleront cette fonction avec leurs autres mandats, notamment ceux de maire. C’est parfaitement légal, mais cela ne présage rien de bon quant au « renouveau » que le FN est censé incarner.
Par ailleurs, la patronne du FN, qui a récupéré plus ou moins le slogan de son père, « mains propres tête haute », vient de s’illustrer elle-même en ayant perdu tous ses points de permis, et en « oubliant » de payer le cabinet d’avocats chargé de défendre sa cause auprès des tribunaux. Thévenoud, sort de ce corps !
Le SGEN-CFDT, exemple de syndicalisme nocif. A l’occasion des élections professionnelles dans l’Education nationale, le SGEN-CFDT, syndicat bien connu pour son soutien à toutes les réformes délirantes issues des cerveaux malades qui sévissent rue de Grenelle, vient de réaliser une vidéo sur Internet qui laisse pantois.
On y découvre une adorable petite fille, toute seule dans une grande salle de classe, occupée à dessiner un chat. Face à elle, tel un jury d’émission de télé, trois profs sinistres l’interrompent à coups de « buzzer » pour l’engueuler et la critiquer méchamment. Finalement, la pauvre gamine quitte la salle, les yeux embués. « C’est dommage, je voulais aller à l’école…j’avais envie d’apprendre à lire… »
Le message est clair : c’est l’Ecole elle-même, et notamment ses profs, qui dégoûte les enfants, les exclut, les brise, alors que ces chers petits sont si gentils, si plein de bonne volonté, si prêts à travailler.
Jamais vidéo de propagande n’a été aussi loin de la réalité vécue sur le terrain, notamment par les profs. Ils ne sont jamais à trois sur le dos d’un élève, mais souvent seuls contre 25 à 35 gamins. Beaucoup de leurs élèves ne sont pas de mignons enfants prêts à apprendre, mais des gosses mal élevés, prétentieux, égoïstes, fainéants. D’autant plus que le système scolaire leur donne raison : il faut être à leur égard toujours plus bienveillant, tolérant, voire laxiste.
Tu n’as pas le niveau, mon petit ? Pas grave, tu dois aller jusqu’au bac. Surtout, ne nous quitte pas avant cela, car ce serait contraire à nos objectifs chiffrés !
Ceux  qui sont rabroués, malmenés, démoralisés, harcelés, aujourd’hui, ce sont les profs, victimes de leurs élèves, des parents de ceux-ci, de leur hiérarchie. D’après une enquête réalisée à la rentrée, 70% des profs aimeraient pouvoir faire un autre métier.

Ont-ils besoin, en plus, d’un syndicat « enseignant » pour les poignarder dans le dos ?

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