samedi 6 septembre 2014

Valérie et François, merci pour ce moment !

samedi 6 septembre 2014

                Valérie et François, merci pour ce moment !

Oui, chers amis, merci ! On s’ennuyait en France, comme disait autrefois un célèbre éditorialiste. Chômage trop bas, croissance forte et régulière, pouvoir d’achat confortable, sécurité totale, diplomatie raisonnable et efficace. Il nous fallait un peu de piment pour assaisonner notre vie trop fade, des révélations fracassantes, du sang, de la sueur et des larmes…
Grâce à votre livre, Mme Trierweiler, nous savons désormais quel cauchemar fut votre vie en compagnie de ce monstre froid et méprisant qu’est François Hollande, l’homme qui n’aime pas les pauvres à tel point qu’il leur aurait trouvé ce surnom bizarre de « sans-dents » -ce qui, soit dit en passant, vaut mieux que « sans couilles ». Quant à vous, François, qui avez cru bon de réagir à cela depuis l’étranger, vous nous avez appris que sous la carapace de l’homme politique peut battre un cœur sensible, et que vous avez encore des amis prêts à témoigner de votre immense sollicitude pour les plus démunis. Quel calvaire a dû être votre existence auprès de cette harpie de journaliste pleine de fiel !
Nos journaux écrits, parlés, télévisés, « webisés », bruissent désormais follement de commentaires à n’en plus finir sur votre défunt couple, et sur le coup porté par ce livre à la crédibilité de la fonction présidentielle.
Grâce à vous, Valérie et François, plus belle sera la vie !

                Macron-économie.

Pour ceux qui douteraient encore du virage à droite accentué par le dernier remaniement, citons en vrac :
-François Rebsamen, nouveau Ministre du Travail, décide de renforcer la traque aux « faux chômeurs », vieille rengaine de la droite. Quand on veut travailler, on accepte n’importe quoi, non mais !
-l’enterrement de la loi Duflot sur l’encadrement des loyers, avant même qu’elle ait pu être appliquée. Cette terrible loi traumatisait le monde sensible des entrepreneurs immobiliers, humanistes bien connus, tellement soucieux du bonheur des humbles qu’ils ouvrent largement leurs chantiers aux ouvriers venus de pays plus pauvres.
-et surtout cette phrase magnifique d’Emmanuel Macron, le golden boy promu Ministre de l’Economie : « On peut être de gauche et avoir du bon sens ». Ces quelques mots ne sont pas de première fraîcheur. On les entendait déjà à l’époque du gouvernement Fabius de 1984-86, lorsque le PS entendait se montrer « moderne », et attirait des entrepreneurs aussi sérieux et respectables que Bernard Tapie. Mais la petite phrase mérite qu’on s’y attarde, pour ce qu’elle révèle en creux : le « bon sens » (le sens des réalités ?), n’est a priori guère compatible avec l’idéologie des gens de gauche, de doux rêveurs (au mieux) ou des fanatiques dangereux nous menant droit à la misère et au totalitarisme (ce qui est arrivé à maintes reprises, sous d’autres cieux, au cours de l’Histoire). Ce n’est pas faux, M. Macron, mais alors que diable faites-vous encore au PS ?

                Coup de Mistral sur les relations franco-russes.


Pépère persévère dans la connerie, en suspendant la livraison des frégates Mistral destinées à la Russie. Si cette attitude devait se maintenir, la note serait salée pour les chantiers de Saint-Nazaire, notre industrie d’armement et notre réputation commerciale. Mais Washington nous félicite, les Etats baltes et la Pologne applaudissent…nous sommes le « bon élève de l’OTAN », comme le disait hier un commentateur à la radio. Trop bon, ça rime avec trop quoi, déjà ?

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