mercredi 9 juillet 2014
Blitzkrieg
à Belo Horizonte.
Cela ferait un
bon titre pour OSS 117. Quelle raclée,
mes aïeux ! Et télé Z qui
diffuse soir sur « France Ô » un documentaire intitulé : Brésil, terre promise du Football ( !)
Sept à un, à domicile : c’est plus qu’une correction infligée par la
Mannschaft à la Seleção…une humiliation digne des pires défaites de notre
histoire. Un juin 40 sous les tropiques.
Mais ce drame,
qui ne peut s’expliquer par la seule absence de Neymar et de Tiago Silva
(lesquels doivent plutôt se féliciter de ne pas avoir été à bord du Titanic),
peut être considéré comme un mal pour un bien.
D’abord pour les
Brésiliens, qui vont pouvoir se désintoxiquer plus vite que prévu du shoot d’opium
administré par la Fifa, avec la complicité de la Présidente Dilma Roussef. Il y
a d’autres chantiers autrement plus urgents qui attendent le Brésil : les
transports, la santé, les inégalités sociales, une saine gestion des ressources…plus
vite les énergies se mobiliseront pour tout cela, et plus vite ce grand pays
pourra enfin faire bonne figure parmi les « grands » de ce Monde.
Ensuite pour l’Europe, si jamais se produit ce que j’aimerais bien voir : une finale Allemagne-Pays-Bas.
J’entends par Europe, bien entendu, l’ensemble géographique et culturel auquel
appartiennent la France et ses voisins, de l’Atlantique à l’Oural, et non ce
machin prétentieux et mortifère qu’est « l’Union européenne ». Une
Europe qui n’est grande, elle, que par la puissance des nations qui la
composent, des nations puissantes car fières d’elles-mêmes et maîtresses de
leur destin. Une Europe à laquelle nos élites mondialisées et américanisées ont
renoncé, mais à laquelle aspirent tous les peuples qui la composent.
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