lundi 19 novembre 2012
Ridicules.
A chacun son
tour ! Depuis l’été, le gouvernement, le PS et les Verts s’en prenaient
plein la tronche de la part de la droite, et des médias en quête de grain à
moudre. Ils étaient incohérents, incompétents…Hollande était grotesque avec ses
bonnes femmes en bisbille (« un président de Vaudeville ! »),
Ayrault était ennuyeux (« le charisme d’une huître ») et gaffeur à la
fois, avec sa confusion des termes allemands « fruchtbar » (fructueux)
et « furchtbar » (effroyable)pour qualifier les relations entre Paris et Berlin -lapsus révélateur, soit dit en passant. Montebourg, pitoyable avec ses photos
en marinière et moulinex sous le bras. Duflot, Canfin, Placé et les autres
complétaient le portrait d’une majorité en ballottage permanent.
Puis vinrent les élections au sein de l’UMP.
Hier, les vaillants militants devaient départager les prétendants Fillon (donné
favori par les notables et les médias) et Copé (bien appuyé par l’appareil et
les militants « décomplexés »). A l’heure où j’écris ces lignes, l’UMP
compte et recompte les bulletins, les deux candidats se sont respectivement donnés
vainqueurs, et les deux camps s’accusent de fraude. A pisser de rire ! Et
le pauvre Juppé, très grave, de brandir la menace d’une mort imminente du grand
parti de droite. Pour pouvoir mieux le ranimer par ses propres soins ? En
tout cas, ce serait la démonstration que le ridicule tue bel et bien.
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