Valérie Tweetveiler

vendredi 15 juin 2012

            Finalement, on ne s’ennuie pas…

Je pensais sincèrement que le règne de François II (2^e du nom de nos monarques républicains), allait être « normal », c’est-à-dire passablement ennuyeux. Grâce à l’arrivée massive de fortes femmes en politique, c’est tout le contraire. A commencer par la compagne du Chef, Valérie Trierweiler (prononcez « Tweetveiler »). La fadasse Carla Bruni peut aller se rhabiller (ou se déshabiller, c’est selon) : voilà une femme qui assure ! A peine élue (heu pardon, à peine son « copain » élu), elle engueule par tweet une collègue qui osait mentionner dans un article les enfants du couple Royal-Hollande. (« Ce couple n’existe plus ! A quoi joues-tu ? ») En pleine campagne du 2^e tour des législatives, la nouvelle harpie de l’Elysée s’attaque à la pauvre Ségolène en prenant parti (toujours par tweet, c’est maladif) pour le candidat rebelle qui a refusé de se retirer en sa faveur et risque fort de la faire perdre. Ceci dit, ledit rebelle a toute ma sympathie, tant j’ai en horreur ce genre de parachutage.

            Et la droite de se marrer, les journalistes de gloser, et les Guignols de l’Info d’enfoncer le clou en faisant passer Hollande pour un pauvre type, de manière de plus en plus lourdingue, quand ce n’est pas sexiste. Cela ferait presque oublier les autres stars féminines du champ de bataille politicien : Morano, Dati, Duflot…merci mesdames d’apporter un souffle nouveau !

Et pendant ce temps là les Talibans flinguent nos soldats, Berlin et Paris se chamaillent, la Grèce se soulève, la Syrie saigne et la Tunisie s’enfonce dans l’obscurantisme le plus crasse. On ne s’ennuie pas, je vous dis !