Jeudi 15 septembre 2011
Quand le « printemps arabe » sent l’été meurtrier…
D’aucuns me reprocheront d’aller un peu vite en besogne, mais force est de constater qu’un petit tour d’horizon des pays arabes ayant réussi à débarquer leurs tyrans déclenche un frisson désagréable.
En Tunisie, le Parti islamiste Ennahda a commencé une campagne d’intimidation devant les cinémas, boîtes de nuit et autres lieux de débauche à l’occidentale. Face aux libéraux désorganisés et aux nostalgiques de Ben Ali, il constitue la force politique la plus puissante en vue des prochaines élections.
Même tableau en Egypte, en plus inquiétant, avec les Frères Musulmans à la manœuvre. L’assaut contre l’ambassade d’Israël par une foule hystérique annonce des jours bien sombres pour la paix dans la région.
En Libye, le Conseil National de Transition a d’ores et déjà inscrit la Charia dans son programme. Qu’en pense le colonel BHL, champion des nobles causes ?
Et pendant ce temps-là, le 1er Ministre turc Erdogan, « islamiste modéré » qui vient de rompre avec l’Etat hébreu, entame une tournée de ces « nouvelles démocraties » pour leur proposer le soutien de la Sublime Porte.
Aucun de ces joyeux drilles ne se réclame de Ben Laden, qui a fait une bien mauvaise publicité à l’Islam…mais ils me font infiniment plus peur que le fantôme du Vieux de la Montagne. Tiens bon, Bachar !
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