dimanche 25 septembre 2011
« Les amis d’Israël » et l’Etat de Palestine.
Il s’est tenu à Paris un étrange cérémonial. Des « amis d’Israël », parmi lesquels Edith Cresson, se sont réunis cette semaine pour discourir contre une éventuelle entrée à l’ONU de l’Etat de Palestine présenté par Mahmoud Abbas. Pour eux, cette admission représenterait un danger mortel pour l’Etat hébreu, et ne saurait se concevoir avant l’adoption d’un accord de Paix définitif entre les parties. C’est également la thèse de Barack Obama, visiblement soumis à ce que personne en France n’ose appeler par son nom, à savoir le lobby juif.
Entendons nous bien. Je fus dans ma jeunesse un pro-sioniste ardent. Je reste passionné par l’histoire juive et celle d’Israël. La disparition de celui-ci serait pour moi une catastrophe. Mais la marche de l’Histoire, depuis 1993 et les accords d’Oslo, m’a convaincu que les dirigeants israéliens ont raté une chance extraordinaire de faire la paix. Aujourd’hui, le peuple qui souffre, qui étouffe, que tout le monde lâche (à commencer par ses « frères arabes »), est le peuple palestinien. Celui-ci n’est pas un rassemblement d’angelots. C’est un peuple normal, comme celui d’Israël. Est-il abominable d’envisager qu’il obtienne enfin un morceau de ce qu’on lui avait promis en 1947, et que les leaders arabes de l’époque ont eu la folie de refuser ?
A l’époque, les « raisonnables » estimaient que l’Etat juif en devenir n’avaient pas une chance, qu’il n’était pas viable, que les armées arabes n’allaient en faire qu’une bouchée, que tout cela ne créerait que du désordre dans une région stratégique qui n’en avait nul besoin. Que les Juifs devaient se contenter, au mieux, d’un « foyer national »…en attendant l’idée d’un siège d’observateur à l’ONU, comme le suggère aujourd’hui Sarko aux Palestiniens.
Les Sionistes menés par Ben Gourion sont allés jusqu’au bout de leur idée, et ont obtenu gain de cause. Avec infiniment moins de moyens, Abbas et les siens veulent eux aussi forcer le destin face à un Israël surarmé : où est le danger ? Où est le crime ?
Des affaires…
Il en tombe comme à Gravelotte : Bettencourt, Karachi, Djouhri, écoutes téléphoniques et intrusion de l’exécutif dans la procédure judiciaire. Sarkozy nous promettait une République irréprochable ; nous nageons dans un infâme cloaque.
Primaires socialistes : et si j’allais jouer, finalement ?
Il y a quelques semaines, je déclarais fermement ne pas avoir l’intention de voter au jeu du « maillon faible » inventé par le PS. Mais certaines récentes péripéties pourraient bien me faire changer d’avis. Aubry, disqualifiée par les révélations d’un DSK assez minable sur TF1. Hollande, de plus en plus adoubé par les socio-libéraux, qui nous promet un énième cadeau fiscal aux entreprises après tant d’autres qui n’ont servi à rien (garde un vieux, prends un jeune, t’auras des thunes !). Mais surtout la percée de Montebourg, dont les idées reflètent certainement le plus les « valeurs de la gauche » que prétend incarner le PS.
Et si on donnait sa chance au petit copain d’Audrey Pulvar ?
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