mercredi 1er juin 2011
Sex bomb…
…et réaction en chaîne : Georges Tron, fétichiste du pied, doit démissionner. Luc Ferry balance un ancien ministre amateur de petits garçons marocains. On attend avec impatience toute la vérité sur Martine Aubry, la femme couguar du Nord-Pas-de-Calais. Quant à Jean-François Kahn, qui n’en finit plus de payer sa sortie sur le « troussage de domestique », il abandonne son bloc-notes de Marianne. Quelle hécatombe ! Au pays de l’omerta du cul souffle un vent nauséabond.
Lagarde au FMI ?
Il paraît qu’il nous faut absolument un Européen pour présider cette machine à pressurer les peuples, et que la grue cendrée aurait toutes les qualités demandées : libérale, polyglotte, soumise aux quatre volontés des marchés financiers. Sa casserole au derche de l’affaire Tapie ? Bah, y’a pas viol d’homme, pour paraphraser ce cher Jack Lang. Juste grave entorse aux principes les plus élémentaires du droit et de la décence. Vas-y donc, Christine, si les Ricains veulent encore de nous.
Et si on revenait aux choses sérieuses ?
Au programme des socialistes pour 2012, par exemple. Dans le dernier Marianne, Jacques Nikonoff rappelle à juste titre à Michel Sapin, « socialiste » europhile enragé, que le Traité de Lisbonne voté massivement par le PS en 2008 au parlement, empêche de facto toute politique ambitieuse de lutte contre le capitalisme sauvage et la mondialisation financière.
Sapin réplique par de grandes envolées internationalistes, prétend que l’UE n’empêche rien et que Nikonoff, ignoble souverainiste, n’est qu’un homme du passé.
Il va falloir qu’on m’explique en quoi un retour à l’Europe des Princes du traité de Vienne (1815), à la législation économique et sociale d’avant 1848 (primauté du contrat privé sur la loi et l’intérêt collectif) est infiniment moderne.
Pour l’instant, les seuls discours politiques qui m’agréent viennent de Jean-Luc Mélenchon et de Nicolas Dupont-Aignan (à l’exception de la vidéo lamentable que ce dernier a cru nécessaire de diffuser sur le Net). Ce ne sont pas des campings sauvages à l’espagnole qui nous sortiront du merdier, mais une lutte radicale et ouverte contre le système, avec un programme cohérent.
Pauvre Ratko, pauvre Serbie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire