mercredi 27 avril 2011
Charlot Papa ?
Après Charlot Soldat et Charlot sauve la paye, le Nabot minable récidive avec la complicité de son Italienne. Si l’on en croit la rumeur, la croqueuse d’hommes promue première dame de France serait en cloque, l’heureux évènement étant censé faire remonter la cote de son mari en 2012. Est-il vraiment si mal en point politiquement, notre Héros de Benghazi, qu’il en serait réduit à ce genre de vieilles ficelles, « story telling » et pipolisation bas de gamme à destination des ménagères de moins de 50 (de QI) ?
Dans son dernier et excellent ouvrage –La France est-elle finie ?- Jean-Pierre Chevènement s’efforce de trouver une réponse positive à la question titre du bouquin. Si les grosses ficelles de Sarkozy fonctionnent (guerre extérieure, distribution de sucettes et carnet rose à l’intérieur) et que ses adversaires se révèlent trop nuls pour le mettre en congé, alors la réponse sera malheureusement oui. Elle aura en tout cas touché le fond de l’abîme et de la décadence.
La « France blanche » est-elle un mythe ?
Dans le Marianne n° 730 (16-22 avril 2011), Maurice Szafran s’attaque avec hargne à ce qu’il appelle le « trio Guéant-Zemmour-Ménard », accusé de faire le jeu du FN et de jeter de l’huile sur les braises du racisme et de la xénophobie. Tous les arguments de Szafran ne sont pas mauvais, mais il lâche au passage une belle boulette lorsqu’il accuse le trio d’inventer « avec perversité une France « blanche qui n’a jamais existé » (sic).
Les drogués du politiquement correct, dont je croyais plus à l’abri les journalistes de Marianne, n’auront sans doute pas relevé cette énormité, habitués qu’ils sont depuis leur plus tendre enfance au discours dominant : « La France a toujours été une terre d’immigration, de brassage et de métissage, et patati et patata… »
Mais un examen plus rigoureux de l’histoire démographique de notre pays démontre le contraire. Entre la fin des invasions barbares et le début de l’âge industriel, soit plus de 1300 ans, les flux d’immigration en France ont été très faibles, et cette stabilité relative a permis justement l’élaboration d’une culture française traditionnelle, fondée sur les apports celtes, gréco-romains et germaniques. Une France européenne, « blanche » et chrétienne. Seuls nos actuels départements d’outre-mer, colonisés à partir du XVIIe Siècle, ont eu un peuplement multiracial et métissé dès le départ. Les flux migratoires non-européens ne deviennent massifs en Métropole qu’à partir des années cinquante, et ne se font vraiment sentir que dans les années 1970-1980, lorsque se posent les problèmes d’intégration des enfants d’immigrés maghrébins et africains.
Aujourd’hui, 20% des moins de vingt ans sont d’origine non-européenne (plus de 50% en Ile de France). Ce bouleversement, quoiqu’on en pense, remet en question toute une Histoire et une culture millénaires qui ne constituent pas un « mythe », mais une réalité vécue par ce qui est encore une majorité de Français. Il en est de même pour nos voisins européens, qui voient eux aussi monter chez eux (voir récemment la Finlande) des mouvements qualifiés de « populistes » ou d’ « extrême-droite » qui sont autant de signaux d’alarme d’une civilisation qui ne veut pas mourir.
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