dimanche 17 octobre 2010

Pourrissement et dhimmitude


samedi 16 octobre 2010

            Pourrissement
Les manifs continuent, les grèves et les blocages en tout genre se multiplient. Mais Luc Chatel, porte-parole du gouvernement (et accessoirement préposé à la démolition de l’éducation nationale), garde ce sourire niais de VRP sommé par ses chefs de débiter les mêmes salades. Comme d’habitude, on voit défiler sur nos écrans la même cohorte de chefs d’entreprise déplorant cette agitation irresponsable qui ruine notre beau pays. Ah, nous ne sommes pas en Espagne, où le secrétaire général de l’UGT lui-même, après la grève générale du 29 septembre dernier, est venu s’excuser et se dire désolé d’avoir fait perdre de l’argent à ses compatriotes ! Notre gouvernement, encouragé par ses soutiens du monde financier et les technocrates bruxellois, affirme qu’il ne cédera pas sur les retraites. La rue ne peut l’emporter en légitimité sur le parlement, dit-il. Car il est bien connu qu’une assemblée nationale où une formation emporte la majorité des sièges avec un tiers des voix est un monument de légitimité démocratique. Face au ras-le-bol généralisé qui soulève la France, et qui dépasse largement la seule question des retraites, Sarko et sa clique jouent le pourrissement. S’il fallait encore une preuve que ce président n’a aucun sens de l’Etat, ni la moindre compréhension pour le peuple français, voilà qui est chose faite

            Attali, le dhimmi de la rigueur
Jacques Attali s’est fait épingler par le site Riposte laïque pour des propos hallucinants sur l’Islam, tenus lors d’une émission télé diffusée à une heure confidentielle. Son apologie de cette religion, à laquelle l’Europe doit faire plus de place, et qui ferait partie des « racines culturelles » de notre continent, sa main tendue à une immigration massive, lui doivent le titre de « dhimmi » d’honneur. Le dhimmi, rappelons-le, c’est le « minoritaire protégé » en terre d’Islam, le Juif ou le Chrétien que l’on ne force pas à la conversion, mais qui doit en retour subir de nombreuses vexations destinées à lui faire comprendre qu’il a tout intérêt à rejoindre les rangs de l’ « Oumma », la communauté des bons croyants.
Attali, c’est aussi le chantre de la mondialisation heureuse et du postnationalisme, le père-la-rigueur qui pond régulièrement –il vient de récidiver- des rapports suggérant d’étrangler toujours un peu plus l’Etat-providence. Tous ruinés dans dix ans ! menace-t-il dans son dernier livre. Non, pas tous, Jacques…Toi et les tiens, la petite clique cosmopolite qui fait son miel de l’infecte pétaudière qu’est devenu le monde actuel, vous ne serez pas ruinés, puisque vous vous engraissez déjà du sang des peuples, bien à l’abri dans vos ghettos de luxe. C’est peut-être pour ça que tu veux encourager la déferlante islamique en Occident : les vieilles églises européennes ont du plomb dans l’aile, l’opium du peuple a besoin d’être boosté par une religion virile en pleine expansion, parfaitement compatible avec la loi du marché. Mieux vaudrait des banlieues vertes que des banlieues rouges.
Juste un petit détail, Jacques…crois-tu que tes « amis musulmans » te feront la grâce d’oublier tes origines lorsqu’ils auront pris le pouvoir chez nous ?

Aucun commentaire: