dimanche 18 septembre 2022

God Save the King, Godard, Izioum et la Suède

 

Dimanche 18 septembre 2022


God Save the King


Demain, le Royaume-Uni enterrera l’un de ses monuments nationaux, Elizabeth II, sur laquelle tout a été dit et redit dans nos médias après qu’elle eût cassé sa royale pipe. J’avoue que même si on s’y attendait depuis longtemps, cet épisode m’a quand même touché, car j’avais de l’estime pour la reine et la monarchie britannique en général. Mais une fois de plus, la logorrhée médiatique est venue me dégoûter, et disons-le, gâcher le deuil. La reine est morte, vive le roi Charles III !


Godard ? Goddam !


Après la reine, c’est Jean-Luc Godard qui passe l’arme à gauche par suicide assisté dans sa Suisse natale, pile au moment où l’on se prépare à faciliter l’euthanasie chez nous. Passons sur ce dernier sujet, et revenons au cinéaste. Je dois confesser ma relative inculture dans le domaine de la « nouvelle vague », dont il fut l’une des grandes figures. Une figure verbeuse, prétentieuse, faussement iconoclaste, à l’image de toute une génération d’intellos casse-couilles qui ont réussi l’exploit d’être vénérés de leur vivant pour une production somme toute contestable et qui a généralement fort mal vieilli. J’ai essayé plus ou moins de me farcir Pierrot le Fou et Le Mépris, en passant par A bout de souffle. Je me suis vite essoufflé devant des œuvres qui n’en avaient guère non plus. Pas tenté La Chinoise, que nos intellos gauchistes considèrent encore avec attendrissement malgré ce que l’on sait des horreurs du maoïsme.

J’ai essayé dans ma jeunesse folle, sous l’influence d’une bonne amie charmante, théâtreuse et bien plus intello que moi, de regarder Prénom Carmen. Les bras et les paupières m’en sont tombés, tant c’était mauvais. Je te souhaite d’être moins chiant dans l’autre monde, Jean-Luc !


Izioum.


Les médias dominants en frétillent d’aise : ça y est, les héroïques forces ukrainiennes sont bel et bien passées à la contre-offensive, et reconquis près de 6000 km² de territoire, sur les 120 000 contrôlés par les Russes. Visiblement mal commandées et renseignées, inférieures en nombre à leurs adversaires, les forces russes ont de toute évidence essuyé un grave revers. Est-ce pour autant le début de la fin, comme certains l’espèrent ? Cela reste à voir.

Ce qui ne change pas, par contre, c’est la  rengaine propagandiste accusant les Russes des pires atrocités. On trouve un cimetière récent à Izioum, peu après sa reprise par les Ukrainiens ? Evidemment, il ne peut s’agir que des traces d’un affreux massacre ! Avant même que des observateurs neutres aient pu enquêter (et d’ailleurs, cela n’aura pas lieu avant longtemps), les médias occidentaux ont repris en choeur, comme des perroquets, les propos de Zélensky et de sa clique. Toujours la même grosse ficelle tirée sans vergogne depuis Boucha et Marioupol.


Victoire de la droite nationaliste en Suède et en Italie.


Si les vicissitudes de la vie politique italienne n’incitent pas à s’attarder sur la relative victoire de Georgia Meloni, le cas suédois est des plus intéressants. La Suède était une sorte de modèle pour les bien-pensants progressistes, tant au niveau de la gestion des inégalités sociales que du féminisme, et bien sûr son accueil généreux de nombreux migrants non-européens. C’est ce dernier point qui a fini par faire cafouiller le modèle suédois : des migrants qui bouffent une bonne partie des aides sociales, qui refusent de s’adapter à la société scandinave, qui font exploser le taux de délinquance et de criminalité, avec des émeutes comme chez nous au moindre prétexte, face à une police longtemps sommée de faire profil bas. Une journaliste de LCI d’origine maghrébine l’a fort bien analysé l’autre jour, devant un Jean-Michel Apathie contraint de la boucler, pour une fois. Le vote « extrême-droite » est parfaitement logique et il est irresponsable de se lamenter sur les effets d’un malheur dont on chérit les causes.

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