jeudi 28 avril 2022
Quand la France subit ce qu’elle
inflige aux autres.
Tandis que les
troupes françaises se préparent à laisser le Mali se démerder avec ses
djihadistes, le gouvernement de Bamako vient d’infliger un nouveau camouflet à
Paris, après avoir fait appel au groupe russe Wagner pour faire le ménage :
RFI et France 24 sont désormais interdits de diffusion au Mali. Et le chœur des
vierges médiatiques de pleurer sur cette atteinte à la liberté d’expression,
oubliant un peu vite le même sort infligé aux chaînes russes RT et Spoutnik par
les instances européennes.
Elon
Musk, le nouvel ennemi de la caste libérale mondialisée.
Après un
parcours remarquable dans le domaine des affaires et des nouvelles
technologies, Elon Musk vient de s’offrir Twitter pour 44 milliards de dollars.
Son but affiché : rendre à ce réseau social sa fonction première, être un
espace de liberté pouvant constituer un contre-pouvoir aux grands médias
dominants. Horreur et damnation ! Pire encore, à peine en place, le
nouveau patron se paie la tête de la juriste du réseau social, Vijaya Gadde,
qui jouait jusqu’ici le rôle de grande prêtresse politiquement correcte chargée
de la censure du réseau. Il paraît que la pauvrette s’est sentie harcelée et a
fondu en larmes. S’en prendre à une femme issue d’une « minorité »,
quelle abomination !
L’oligarchie mondiale et ses relais
prennent peur, mobilisant des figures aussi diverses que Raphaël Enthoven, pour
qui l’ « excès de liberté est liberticide » (bien sûr, mais
est-ce que l’excès de lieux communs est mauvais pour le cerveau ?) ou
Fabien Roussel, qui n’a pas oublié les fondamentaux de son cher communisme et s’émeut
d’une forte somme mal employée. J’aurais aimé le voir monter au créneau pour
critiquer l’absurdité du « quoiqu’il en coûte » dans les politiques
sanitaire et ukrainienne du gouvernement : deux crises économiques
totalement artificielles et un endettement colossal, le tout à nos frais, pour
des objectifs très discutables et des effets cataclysmiques. Musk fait ce qu’il
veut de son pognon, et au moins ne nous pourrit pas la vie.
Ce qui fait peur aux vrais maîtres
du Monde mérite d’être analysé au fond. S’il y a une année charnière à retenir,
c’est sans doute 2016. C’est à ce moment que le petit monde techno-libéral
occidental a tremblé sur ses bases, sous un double choc sismique : en
juin, le Brexit, en novembre, l’élection de Trump. L’hydre populiste a frappé
au cœur de l’Océania anglo-saxonne ! Les coupables sont vite trouvés :
hormis les inévitables services secrets russes (qui auraient sûrement été
accusés de la mort du Christ s’ils avaient existé il y a deux mille ans), les
affreux réseaux sociaux ont joué un rôle essentiel en offrant un champ d’expression
à tous ceux qui étaient exclus du « cercle de la raison » libérale
(comme les blogs, en 2005, pour la cause du « non » au référendum sur
le TCE).
La contre-offensive de la camarilla
mondialiste, libéraux de gauche et de droite avec la complicité des idiots
utiles écolo-gauchistes, ne tarda guère. Outre une contestation immédiate de la
validité des deux votes, on entreprit une campagne de verrouillage systématique
du Net, au nom de la lutte contre la « haine » (concept des plus
fumeux) et les « fake news » (à savoir toutes les infos non validées
par la doxa libérale). Un matraquage des esprits commença alors, passant par un
appareillage législatif plus répressif et technocratique (création de l’ARCOM en France pour remplacer
le CSA), et le recours à des associations de chiens de garde au service du
système (les « sleeping giants »). On fit même entrer dans les
programmes scolaires français une « éducation aux médias » dont je
peux témoigner qu’elle consiste essentiellement à inciter nos chers petits à prendre
pour paroles d’évangile les fact-checkers du Monde, de Libération et
de France Info. Que des gens parfaitement objectifs ! Certes, on trouve
bien des merdes sur le Net, mais c’est aussi le prix de la liberté, et elles n’ont
pas vraiment disparu du Net, d’autant plus que le but de cette campagne était
avant tout, sans oser l’avouer, d’effacer toute opinion dissidente.
En 2020, Twitter fit acte de
soumission en bannissant Trump lui-même, pourtant encore président en exercice,
sous prétexte qu’il aurait incité ses partisans à marcher sur le Capitole. La
boucle semblait bouclée, et l’on s’achevait tranquillement vers le triomphe de
la dictature molle, quand le vilain Musk mobilisa sa fortune pour secouer le
cocotier. Bravo, Elon ! Mais celui que nos grands médias regardaient jusqu’ici
comme un prodige prend un risque en termes d’image. Il peut s’attendre aux
pires coups bas de la part de la meute libérale, cet « extrême-centre »
si bien incarné par notre Petit prince. Soudain pris d’un zèle professionnel
étonnant, nous verrons sans doute nos journalistes-inquisiteurs déterrer tout
un tas de scandales financiers, d’affaires de mœurs ou de propos racistes. Allez,
je leur jette un os à ronger : Musk
est un Blanc d’Afrique du Sud…ne serait-il pas nostalgique de l’Apartheid,
hein, hein ?
Publicités
woke.
Je regarde de
moins en moins la télé, mais je constate à chaque visionnage de publicité la
contamination politiquement correcte. Quasiment pas un spot sans un
représentant des « minorités », toujours mis en scène de façon
positive, des couples mixtes, et des homos. Le top du top, pour une marque de
canapé, deux filles qui s’embrassent avant de choir sur ledit canapé : une
blonde et une noire, évidemment. Si on y ajoute les séries en prime time de TF1
et France Télévisions, le bourrage de crânes est total.
Chaque époque se reflète dans ses
pubs, du moins les idées dominantes et les clichés. Une aubaine pour les
historiens du futur, qui dégageront sans peine les manifestations et les causes de la
décadence de l’Occident.
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