Mardi 22 octobre 2024
Un cycliste en moins
Toute la communauté bobo-végano-cycliste-je-sauve-la-planète est en émoi. Vous rendez-vous compte, l’un des leurs, Paul Varry, a été tué par un automobiliste ! Là, pas question de parler de fait divers, comme lorsqu’un Français est poignardé à mort par un voyou d’origine exotique, ou qu’une Française est violée puis assassinée par un Marocain sous OQTF. C’est un fait de société extrêmement grave, qui mérite de se mobiliser, de manifester, et même de dégonfler les pneus de tous les SUV qu’on croise en guise de représailles, comme ce fut le cas à Toulouse. Les plus brillantes personnalités politiques, comme Anne Hidalgo ou Sandrine Rousseau, soutiennent le mouvement.
Le profil du monstrueux criminel est parfait : chef d’entreprise ayant eu maille à partir avec le fisc, connu pour son emportement, voire sa brutalité. C’est un mâle blanc au prénom juif, âgé de plus de cinquante ans. Qu’attend-on pour le lyncher ? Au passage, je parie des dollars contre des biscuits que s’il s’était agi d’un jeune de banlieue en plein run, les mêmes indignés gauchistes auraient été plus discrets.
Blague à part, pas plus tard qu’hier, en entrant en voiture sur le parking de l’université où j’amenais mon fils, je me suis fait griller la priorité par un cycliste lancé à vive allure. Lui aussi, un profil parfait à sa façon : genre prof quinquagénaire, aux cheveux mi-longs, gilet fluo au vent et casque de traviole. Tout fier de lui, le bougre, avec un petit papier accroché à sa selle pour être lu par des beaufs comme moi : « Une voiture en moins ! » Grand bien lui fasse, à ce connard prétentieux, mais à un cheveu près, cela faisait surtout un cycliste en moins.
Un budget foireux.
Comment un gouvernement reposant sur une majorité aussi faiblarde aurait-il pu concocter un projet de loi de finance à la hauteur des difficultés que nous connaissons ? La copie proposée par l’attelage macrono-conservateur ne satisfait personne, à gauche comme à droite, et même au centre. Un coup de rabot ici, quelques rallonges par là, des hausses de taxes ailleurs. Rien n’est clair, et tous les spécialistes en économie s’accordent à dire que cela ne réduira pas suffisamment les déficits, tout en décourageant l’investissement et en plombant la croissance.
Mais ensuite ? La balle est maintenant dans le camp des parlementaires, que l’on menace une fois de plus du 49.3 si aucun compromis n’est trouvé. Mais lequel ? Et que deviendra-t-on si l’État ne peut plus payer ses agents, faute de budget approuvé dans les règles ? Sans même parler de la sanction des agences de notation financières, qui nous considèrent déjà comme moins sérieux que les Espagnols et les Portugais. En attendant qu’on aille se faire voir chez les Grecs.
Le Yahya
À chanter sur l’air de l’Aziza, Daniel Balavoine :
Petite rue de Gaza,
toute pleine de gravats
On t’a trouvé, caché près de là,
mais oui c’était toi !
Yahya Sinwar, mon salaud,
t’avais pourtant, le choiiix !
Les Israéliens t’avaient bien soigné,
avant de te libérer.
Mais au lieu de penser à la paix,
tu l’as bien sabotée !
Tout ce sang, depuis un an,
c’est à toi qu’on le doiiit !
Il était temps, que tu payes pour ça,
oui toi le Yahya !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire