Mercredi 8 septembre 2021
Le
Petit Prince de Marseille.
Après
un été plus meurtrier que d’habitude dans la Cité phocéenne, où les jeunes
voyous issus de l’immigration exotique ont la détente de plus en plus nerveuse,
notre vaillant Petit Prince a décidé de débouler sur place. Sonnez hautbois,
résonnez musette ! Notre bon sire se penche sur vos problème, amis
marseillais !
Comme d’habitude, Macron en a fait
des tonnes et brassé beaucoup d’air. Marseille, ville en ruines, serait un
formidable laboratoire de la France de demain. Vite, docteur, un diagnostic,
des solutions ! Ce fut une longue suite de visites, de discours,
d’annonces ronflantes. Trois jours à remplir pour cette « joyeuse
entrée », ou rentrée présidentielle. Et pourquoi, au final ?
Comme d’habitude, l’État sortira le
carnet de chèques pour continuer à remplir le tonneau des Danaïdes des
quartiers « populaires », on déploiera un peu plus de flics avant de
les retirer faute de budget ou d’effectifs, et on prendra rendez-vous pour la
fois d’après.
Comme d’habitude, une série de
couacs est venue gâcher ce qui avait tout l’air d’être une entrée en campagne
pour l’an prochain. Lors de son grand discours, une averse violente a trempé
notre Prince comme un vulgaire Hollande, et une coupure de son a rendu son
propos en partie inaudible...quelle tristesse ! Puis Macron a lancé cette
grande idée censée tout résoudre dans les écoles des cités sensibles : que
les directeurs choisissent eux-mêmes leurs collaborateurs, pour de super
projets innovants, et tout ira mieux ! D’accord, cela bafoue toutes les
règles de la fonction publique, mais y a qu’à essayer, avec quelques cas
expérimentaux. Elle est pas belle, la vie ? Si on lui parle postes,
salaires, locaux et matériel, Macron répond projet pédagogique et dérégulation.
Libéral un jour, libéral toujours ! Et plus à côté de la plaque, on ne
fait pas mieux. Car qui ira rejoindre ces belles équipes dans les quartiers
nord, dans les conditions actuelles ? Et en quoi cela changera-t-il les
problèmes de fond de Marseille (corruption endémique, trafics en tout genre,
immigration de masse, fuite des investisseurs) ?
Maxi-procès des attentats du 13
novembre 2015.
Les
grands médias se régalent, et nous régalent de rétrospectives larmoyantes ou
racoleuses, dans la perspective d’un procès qui relèvera de la justice
spectacle. Beaucoup de bruit pour juger quelques sinistres zozos comme Salah
Abdeslam, qui en profiteront pour se faire de la pub, tandis que d’autres
vendront leurs souvenirs, ou leurs pamphlets contre l’inefficacité de l’État
face au terrorisme et à l’islamisme, ou au contraire pour défendre ces pauvres
musulmans méprisés ou stigmatisés. Grande lassitude. Dès qu’on en parle à la
télé, je zappe.
Sandrine Rousseau : une
étoile est née !
Celle-là,
je l’adore, avec sa tronche de prof casse-couille, son sourire faux-cul et ses
conneries à répétition : « Je préfère les femmes qui jettent des
sorts aux hommes qui construisent des EPR » ; « Il vaut mieux
laisser venir les talibans chez nous, comme ça on pourra mieux les
surveiller » ; ou son commentaire sur la mort de « Jean-Pierre
Belmondo », qui a « raté sa dernière cascade ». Car elle est
drôle, en plus ! J’espère vraiment que les Verts, qui ont l’art de choisir
les candidats les plus tartes, vont prendre celle-là pour 2022. À côté d’elle,
Eva Joly, c’était une machine de guerre !
Adieu Bébel !
Déluge
d’hommages, comme toujours fatigants à la longue, mais bien mérités. Belmondo,
comme Johnny dans un autre registre, c’était une gueule, un style, une époque
maintenant révolue. La plupart de ses films seraient aujourd’hui censurés par
la meute wokiste. Donc, un gars formidable, paraît-il aussi sympa à la ville
qu’à l’écran. Les films qui m’ont le plus marqué : Week-end à
Zuydcoote, L’homme de Rio, La Scoumoune, le Magnifique. Après avoir aimé
dans un premier temps, j’ai été très déçu par le re-visionnage de Peur sur
la ville. Gros coup de vieux !
Pas vu
Pierrot le fou, et pas aimé sa période grosse frime et biscoteaux : Le Marginal, Le Professionnel (quel
navet! Le mieux était le générique de Morricone, recyclé dans la pub
« Royal Canin »...c’est dire), Les Morfalous (autre navet de
grande classe, avec cabotinage insupportable : zim-zim boum-boum, c’est
Bébel que v’là!). L’As des As passe encore, malgré - ou à cause - de son
côté bouffon.
Pas vu
non plus son retour aux films « intellos » (Itinéraire d’un enfant
gâté). Idem pour le fameux Kean au théâtre. J’ai essayé Borsalino,
je me suis fait un peu chier. A cause de Delon ?
Mais peu importe...Bébel a fait
partie de ma vie, et il y restera à jamais.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire