mardi 13 juillet 2021
Le 18 Brumaire de notre Petit
Prince.
Il fallait quand
même le voir, hier soir à 20h. Sanglé dans son costume bleu horizon comme un
général en retraite, sur fond de Champ de Mars et de Tour Eiffel, derrière son
pupitre présidentiel flanqué du drapeau d’une nation qu’il maltraite et méprise
de tout son cœur et de toute son âme. Un œil plus ouvert que l’autre, le regard
sombre, les traits crispés, le « Chef de l’Etat » nous a tout
simplement annoncé la mort de la liberté individuelle en France.
Elle
était déjà fort mal en point il est vrai, notamment avec la chasse aux vilains « fachos »
destinée à donner le change aux islamo-gauchistes bien ménagés par ailleurs,
mais outrés que l’on ait commencé –fort timidement - à s’en prendre à certains
agités du Coran, la quasi interdiction de l’école à la maison pour obliger les
parents à se soumettre à la propagande de l’Education « Nationale »,
le fichage généralisé de tous et sur tous les sujets.
Le
prétexte est connu : le terrible Covid 19 et ses variants, qui sortent du
chapeau comme lors d’un mauvais spectacle de magie dont on peut prévoir à l’avance
tous les rebondissements. Depuis un an et demi, les Français ont été habitués,
telle la grenouille que l’on ébouillante à petit feu dans son bocal en faisant
monter lentement la température, à être confinés, testés, enregistrés, menacés,
culpabilisés, étouffés. On leur a fermé toutes les portes pour n’en laisser qu’une
ouverte : la vaccination. Ils ont fini pour beaucoup par s’y résoudre, non
par conviction quant à la nécessité absolue de la chose en termes médicaux,
mais tout simplement pour retrouver un peu des libertés qui leur ont été volées.
J’ai
déjà dit ce que je pensais du fond de l’affaire, mais résumons-le par ces
questions :
-pourquoi diable
autant d’agitation et de moyens déployés pour un virus à la létalité réelle
aussi faible ?
-que contiennent
vraiment ces vaccins à ARN modifié ?
-quelles sont
les clauses exactes des contrats passés entre l’UE, les Etats et les labos ?
-pourquoi ne
publie-t-on pas dans les grands médias les conflits d’intérêt des acteurs-clé
de la dictature sanitaire mise en œuvre ?
-pourquoi les
statistiques sont-elles systématiquement bidouillées dans le sens de la
dramatisation des effets du virus, et systématiquement minorées quant aux
effets douteux ou nocifs des vaccins ?
Faute de réponse fiable à ces
questions, je ne peux qu’être dubitatif quant aux bonnes intentions des grands
esprits qui nous gouvernent. Et horrifié par ces dernières mesures, qui visent
à imposer en France des mesures discriminatoires visant à pourrir la vie des
récalcitrants, et que le même Macron et ses amis prétendaient il y a peu ne
jamais mettre en place, attachés qu’ils étaient aux libertés individuelles. Des
libertés que l’on défend bec et ongles pour les délinquants, les terroristes,
les criminels psychopathes, les détenus, les immigrés clandestins, mais qui
vont être refusées aux citoyens de base, de surcroît montrés du doigt comme des
« traîtres » (Kouchner, qui n’en rate pas une !), des « sous-gilets
jaunes », et bien évidemment des « complotistes ». Etonnant d’ailleurs
de constater à quel point certaines théories « complotistes »
semblent être confirmées par le temps qui passe. Mais j’y reviendrai dans un
futur billet.
Voilà donc une partie des Français, dont votre
serviteur, traités comme des cagots ou des lépreux du Moyen-Age, ou des Juifs
sous l’occupation nazie. Certes, on ne nous promet pas la mort, il suffit juste
d’accepter leur fichu vaccin. « Allez, foyons, c’est sans danger !» disait
le bon dentiste ancien médecin SS à son prisonnier dans Marathon Man.
Pas la mort
physique, non, mais la mort sociale : vous ne sortirez plus, vous ne
voyagerez plus –même en France, sauf dans votre véhicule personnel qui sera
bientôt indésirable dans les centres villes si vous avez le malheur de rouler
au diesel - vous ne pourrez même plus entrer dans les hôpitaux. Les soignants
rétifs ne pourront plus soigner, les pompiers ne pourront plus secourir…et l’on
nous parle de santé publique et d’intérêt général !
Affolés, des tas
de gens ont fait sauter le site Doctolib pour se faire vacciner, pour le plus grand
bonheur du Petit-Prince et de ses vrais patrons. D’autres, qui ont déjà franchi
le pas, se font parfois les relais zélés de la dictature sanitaire, les bons
petits kapos de l’Ordre Nouveau. J’en ai eu un bel exemple l’autre jour alors
que je poireautais en mairie en l’attente d’un document administratif. Le type,
apparemment jovial, s’est mis à interpeller l’assistance :
« Attention,
hein, le variant delta arrive ! C’est terrible ! Vous êtes vaccinés,
hein ? »
C’était
tellement énorme et incongru que j’ai pensé d’abord à une blague. Un antivax ou
un sceptique maniant le second degré. Tout le monde baissait la tête ou
regardait ailleurs, sauf une brave dame et moi-même qui avons osé dire « non ».
Et là, j’ai compris que ce n’était pas pour rire, et la suite fut tendue. La
dame eut le mot de la fin : « Vous savez monsieur, on va tous mourir
de quelque chose ! » J’appréhende aussi la rentrée dans mon lycée, la
majorité « parlante » de mes collègues étant du même acabit que ce
type. Mais peut-être va-t-on d’ici là obliger les profs à se faire piquer ?
On
comprend vite l’intérêt politique de tout cela. Diviser une fois de plus les
Français, cette fois entre « provax » et « antivax », ce
qui aura mécaniquement pour effet d’affaiblir toutes les oppositions à un pouvoir
qui pousse les feux de ses réformes antisociales : assurance chômage,
retraites, démantèlement de l’instruction publique, verrouillage des médias
incorrects.
Nous sommes à dix
mois de la présidentielle, et notre Petit Prince ressemble de plus en plus au
Prince-Président Louis-Napoléon Bonaparte, qui voyait approcher avec inquiétude
la fin de son mandat sans avoir pu faire ce qu’il ambitionnait, et qui de ce fait
se résolut au Coup d’Etat de décembre 1851. Mais autant j’ai de l’estime pour l’œuvre
considérable de Napoléon III, autant je méprise ce nouveau Badinguet, « chef »
d’un Etat décadent et d’un peuple dont hélas bien des membres sont d’une veulerie
sans nom. Il a mérité cent fois la gifle donnée par Damien Tarrel, dont je
reprends volontiers le cri de guerre : « Montjoie Saint Denis, à bas
la Macronie ! »
Reste à
organiser plus sérieusement la résistance. Les habituels garde-fous que sont le
Sénat, le Conseil d’Etat ou le Conseil Constitutionnel, joueront-ils leur rôle dans
le bon sens ? Les « récalcitrants » sauront-ils trouver des moyens,
légaux ou non, de faire reculer la dictature ? Cela donne en tout cas
envie de passer son permis de chasse. Au cas où…
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