L'appel des généraux

 

Vendredi 30 avril 2021

 

            L’appel des généraux.

 

Le 21 avril dernier, Valeurs Actuelles publie une tribune de généraux et d’officiers pour la plupart retraités (et pour certains étiquetés à l’ « extrême-droite », tels que les généraux Piquemal et Delawarde). Que disent ces vilains factieux, comme dirait Mélenchon ?

En gros, que la France part en couilles, et qu’il sera sans doute nécessaire que les militaires fassent le ménage dans certaines banlieues. Ce qui est d’ailleurs envisagé par l’Etat-major, dans le cadre du plan « Ronces ».

La gauche, comme il fallait s’y attendre, hurle au projet de coup d’état « fasciste », agite le spectre de la tentative de putsch à Alger en 1961, exige des poursuites et des sanctions exemplaires. La droite est embarrassée, Marine se frotte les mains, le gouvernement hésite, puis cède à la gauche en lançant une enquête contre les « factieux ».

Personnellement, je n’ai rien trouvé de scandaleux à cette tribune, dont je partage quasiment tous les éléments. Et je me réjouis de ne pas être seul : si l’on en croit un sondage publié sur LCI, 58% des personnes interrogées soutiennent les militaires, et plus largement encore sur les points précis de leur constat (montée de la violence, délitement du pays…) 49% souhaitant même une intervention militaire pour rétablir l’ordre, sans même que le pouvoir politique ne l’autorise ! Ce que ne demandent pas les signataires de la tribune, d’ailleurs.

Quant à ceux qui pleurnichent sur ces « fauteurs de guerre civile », une seule réponse : la guerre a commencé, chers amis, mais pour l’instant les coups sont toujours portés par les mêmes, à savoir les forces de l’Anti-France, qui n’a jamais autant mérité son nom. Il est temps que vienne la riposte.

 

Notre sire est bien bon.

 

Ainsi donc, Macron a publié son plan de déconfinement, que nous sommes priés d’applaudir. Mais gare au passeport vaccinal toujours en embuscade, et que l’on va plus ou moins expérimenter pour les publics de musées, des rencontres sportives et des concerts. En attendant de l’imposer à tous, conformément aux vœux de M. Schwab, maître à penser de nos contremaîtres.

 

            La victoire de Serpentard.

 

Je me fiche du foot, mais je n’ai pu manquer de prêter attention à la pub grandiloquente et ridicule diffusée sur les ondes en vue du match PSG-Manchester City. Sur la musique de Harry Potter, on nous a annoncé « le match des sorciers », Killian M’Bappé devant incarner Harry, pour un  PSG assimilé à Gryffondor face aux méchants Serpentards de Manchester. Mais la vraie vie n’est pas un roman, ni du cinéma : Serpentard a gagné. Du balai, Harry Potter !

 

           

Idriss Déby, mort d’un « ami ».

 

Ami je ne sais pas, allié précieux sûrement, depuis qu’il était arrivé au pouvoir en 1990 après avoir combattu un autre « ami », Hissène Habré, que nous avons lâché pour un nouvel homme fort et moins compromettant. Déby est donc mort, officiellement à la tête de ses troupes parties combattre des rebelles marchant sur N’Djamena. Ou assassiné ? Fiston prend la relève, avec les encouragements de notre Petit Prince accouru pour les obsèques. C’est bien le moins d’ailleurs : les Tchadiens sont les meilleurs soldats du Sahel, et la seule composante africaine crédible de la coalition que nous dirigeons dans ce merdier.

 

            Zemmour accusé d’agression sexuelle.

 

C’est énorme, et il fallait s’y attendre, mais quand même…Alors que des rumeurs prêtent au talentueux chroniqueur de CNews des ambitions présidentielles, et que celui-ci se lance sur Twitter, une élue socialiste, ancienne journaliste, rompt le silence : vers 2005…ou 2006 ?…elle ne sait plus trop, mais bon, ce n’est pas grave, Zemmour aurait tenté de l’embrasser après l’avoir complimenté sur sa beauté. Quelle horreur ! La pauvre fille a pris la fuite, bouleversée, brisée à jamais. Pendant 15 ou 16 ans, la brave créature a enfoui ce traumatisme au plus profond d’elle-même, jusqu’à ce que le nom de Zemmour apparaisse dans les médias comme un candidat potentiel à la présidence. Nooon ! Pas lui ! Pas ça !

Le sang de la courageuse élue socialiste n’a fait qu’un tour. Il fallait qu’elle parle, qu’elle se libère enfin pour pouvoir mieux se reconstruire.

            Encore un mouchoir, Madame ? Après ça, vous nous direz qui vous a demandé de pondre cette histoire grotesque, ou si l’idée était de vous.