dimanche 24 janvier 2021

Sciences Po, ou la défaite de la pensée.

 

dimanche 24 janvier 2021

 

            Sciences Po Paris, ou la défaite de la pensée.

 

La tribune offerte par le dernier Marianne (n° 1245, p. 61, dans la rubrique « ils ne pensent pas forcément comme nous ») à un certain Mehdi Thomas Alall m’a laissé pantois. Ce monsieur est paraît-il maître de conférences à Sciences Po, responsable du pôle « vivre-ensemble » du think tank « Le jour d’Après » (d’après quoi, d’ailleurs ?).  « Pour réduire les inégalités, osons la discrimination positive » est le titre de l’article. Soit, mais à justifier…ce que ne fait pas l’auteur.

Une bonne partie du propos est d’abord consacrée à ceux qui pourraient faire l’objet de ladite discrimination, où s’entassent pêle-mêle à peu près toutes les catégories ethniques, religieuses et sociales. On y apprend au passage l’existence d’un nouveau groupe, les « Latinos de France », ce qui en dit long sur la contamination par l’idéologie racialiste américaine de nos plus vénérables institutions. Très vite, l’auteur en vient au fond de sa pensée « diversitaire » : avoir autant de fractures socioculturelles n’est pas un fardeau, mais une chance ! Car « toutes les sciences sociales nous l’enseignent », tenez-vous le pour dit. Quels travaux, quels auteurs, quels courants de pensée ? Nous n’en saurons rien, sommés que nous sommes de nous coucher devant tant de rigueur scientifique. Quant aux mauvais coucheurs qui objecteraient que s’il en était ainsi, les pays d’Afrique noire ou d’Amérique latine devraient être au top du développement mondial, et le Japon ou la Finlande dans les tréfonds, ils sont priés d’aller voir ailleurs.

La discrimination positive, que l’auteur ne définit jamais, et surtout n’explique pas davantage comment il faudrait la mettre en place en France, serait le seul moyen de contrer les « funestes prétentions suprémacistes  rampantes ou avérées » (blanches, je suppose), et « d’éradiquer plusieurs siècles de colonisation, d’esclavage, de génocides, etc… ». Pour en « arriver à une revanche par le succès » (de qui sur qui, on se le demande !), « comme on sait si bien le faire en France et nulle part ailleurs ». Alors pourquoi diable tout changer ?

            Le plus inquiétant dans tout cela, qui aurait valu à son auteur, du temps où j’étais moi-même étudiant à Sciences Po Bordeaux, une volée de bois vert des examinateurs du Grand Oral (sujet non défini, propos mal structuré, affirmations non démontrées, raisonnement cafouilleux voire contradictoire), est que ce genre d’individus est chargé de former de jeunes esprits et de conseiller ceux qui nous gouvernent !

 

            Affaire Navalny.

 

Tout cela sent bon le coup fourré de la CIA et de la Fondation Soros : l’opposant numéro un à Poutine rentre au pays juste avant les élections russes en sachant très bien qu’il sera arrêté, et fait aussitôt diffuser des images du palais du Tsar Vladimir destinées à choquer le bon peuple. Magnifique opération médiatique : les manifs se multiplient pour réclamer sa libération, et le pouvoir tombe dans le panneau d’une répression qui le discrédite.

Et avec ça, ce sont les services secrets russes qui cherchent à déstabiliser nos pauvres démocraties ! Lesquelles n’hésitent pas à embastiller leurs propres dissidents. Combien de manifestants pour Julian Assange, combien de discours indignés de nos dirigeants en sa faveur, au nom des droits de l’homme et de la liberté d’information ?

 

Le formatage des médias publics.

 

On s’en doutait, le Canard enchaîné et Le Monde viennent de le confirmer : depuis au moins 2012, les journalistes et responsables de rédaction des chaînes du service public voient leur rémunération en part variable augmenter de 6 à 8% s’ils diffusent des infos favorables à l’UE, aux minorités, à l’immigration, etc…Voilà de la déontologie, coco !

 

            Mais taisez-vous !

 

Ce n’est pas un coup de gueule de plateau télé, mais bien la dernière recommandation de l’Académie de Médecine. Il faudrait désormais la boucler dans les transports en commun, même masqué et même si c’est pour parler à son téléphone. Il est vrai que le métro et le bus sont des hauts lieux de bavardage intensif ! Mais alors, messeigneurs, pourquoi garder les écoles ouvertes ? Et une incohérence de plus…

 

            Co-morbidité, une donnée variable.

 

Si vous êtes âgé, cardiaque, asthmatique et obèse, et que vous mourez après avoir été détecté porteur du Covid (voire avant), c’est la faute au Covid, et vous alimentez les stats qui font bien peur.

Si vous êtes affligé des mêmes co-morbidités et que vous décédez suite à l’un de ces fameux vaccins qui vont tous nous sauver, c’est la faute à vos co-morbidités. Et même si vous n’en aviez pas, on se chargera de vous en trouver.

Imparable !

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