samedi
1er octobre 2016
Hommage aux harkis…enfin !
Les élections ont du bon, et ce qui peut passer pour
de la basse démagogie électorale revêt parfois une dimension historique. Il est
simplement dommage que nos dirigeants aient jugé préférable de ramper devant le
gouvernement d’Alger avant de rendre à ceux des musulmans d’Algérie qui se sont
battus pour la France les honneurs qui leur étaient dus. Cajoler des « clients »,
même insupportables, passe avant les remerciements à ceux qui ont tout perdu
pour nous.
Barroso et Kroes : l’Europe par la
preuve.
Trois anciens commissaires européens, et non des
moindres, puisque José Manuel Barroso était le premier d’entre eux, vont donc
pantoufler dans le privé, au service de groupes auxquels ils ont depuis
longtemps fait allégeance, et qu’ils ont probablement servi alors même qu’ils
officiaient à Bruxelles :
-José le roublard va chez Goldman Sachs, ces
sympathiques financiers que l’on ne présente plus depuis 2008.
-Neelie Kroes (qui s’occupait de la concurrence)
siège au conseil d’administration d’Uber, l’entreprise « moderne »
qui ressuscite le travail à la tâche du XIXe siècle et pratique les joies de la
concurrence déloyale.
-Connie Hedegaard bat des records d’humour carboné :
hier encore commissaire chargée des problèmes climatiques et de la pollution de
l’air, cette brave dame ira « conseiller », paraît-il gratuitement
(on est prié d’y croire), le groupe Volkswagen, roi des pollueurs-tricheurs.
Les
Européistes sont furieux, les autre se marrent…merci encore !
Adieu Shimon.
Tout le gratin mondial s’est bousculé hier à
Jérusalem pour les obsèques de Shimon Pérès. Personnage controversé de son
vivant, adulé à sa mort –comme d’habitude-il faisait partie de ses gens avec
lesquels on a toujours vécu, et que l’on finit par croire immortels…ou déjà
morts et entrés dans l’Histoire. Hier, c’est le vieux sionisme, le sionisme
pragmatique des temps héroïques qui m’a fait aimer Israël, que l’on a enterré.
L’Israël d’aujourd’hui, celui de Netanyahou, est quant à lui bien vivant…Ce
sont toujours les meilleurs qui partent en premier.
Trump et Poutine : les clés d’un
acharnement.
Parmi les nombreuses vilénies reprochées à Donald
Trump figure une chose qui explique peut-être pourquoi il fait si peur à la
classe dominante : ses liens financiers avec Vladimir Poutine, et sa
volonté affichée de renouer avec la Russie s’il est élu. La Russie ! Ce monstre abominable, qui
contribue au martyre d’Alep par ses « bombardements sauvages » des
zones rebelles, en soutien aux forces de l’horrible Bachar El Assad. Nos bons
médias se sont mis à l’unisson pour vomir le peroxydé américain et Vlad le
Cruel. Et si, une fois élu, Trump vendait les States à Poutine pour effacer ses
dettes ?
S’ils continuent comme ça, je vais finir par trouver
Trump sympathique…
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