mercredi 21 janvier 2015
L’attentat contre « Charlie »,
c’était un complot ! La preuve…
La preuve par la
bonne vieille question que doit se poser tout enquêteur : à qui profite le
crime ?
Avant le 7
janvier, qu’avait-on ? Un journal satirique au bord du dépôt de bilan,
contraint à la surenchère pour faire parler de lui, tirant péniblement entre 30 000
et
60 000 exemplaires. Un président de la République discrédité,
plafonnant à 13% d’opinions favorables, considéré comme nul, flingué dans sa
vie privée par une ex-compagne hystérique. Des Français moroses, revenus de
tout.
A peine deux
semaines plus tard, quel changement ! Charlie
Hebdo s’arrache dans les kiosques, tire à plus de 5 millions d’exemplaires,
certains petits malins en vendent même pour des milliers d’euros sur le Net.
François Hollande est monté à 40% d’opinions favorables, Valls à 54% ; les
deux têtes de l’exécutif se sont taillé une « dimension nationale », appelant
toutes les forces vives du pays à marcher droit derrière elles. Ce qu’elles
font…pour l’instant.
Le FN a été
marginalisé, l’UMP réduite au silence…provisoirement.
Tout ça pour
quelques morts, ce n’est pas cher payé.
Bon allez, je blague ! Mais
avouez que ce genre de raisonnement peut faire des ravages chez les neuneus qui
ne s’informent que sur les « réseaux sociaux », ce système de
commérage électronique et planétaire qui est en train de flinguer les médias
traditionnels.
L’école
en « première ligne ».
Parmi tous les « coupables »
à chercher, toutes les « défaillances » à pointer dans le
déclenchement des funestes évènements, l’Ecole figure en bonne place. Hollande,
à l’heure où j’écris ces lignes, prononce en Sorbonne un discours qui, pour l’instant,
consiste surtout en un plaidoyer lourdingue en faveur des politiques éducatives
menées jusqu’ici, et visant à justifier les réformes contestées qui sont dans
les tuyaux.
Ainsi, celle de
l’évaluation, qui ne doit pas être « blessante ». Car un élève
blessé, c’est un djihadiste en puissance !
Aucune
autocritique, aucune remise en question des errements politiquement corrects,
aucune allusion aux questions financières, à la discipline et au respect dus
aux personnels, sans lesquels rien n’est possible. On reprend les mêmes
ficelles usées jusqu’à la corde, les mêmes dogmes creux, le même culte niais du
« numérique ». C’est pitoyable.
L’unité
nationale a bon dos.
Dans la même
veine du « surfons sur l’évènement jusqu’à toucher le sable »,
le même Hollande vient de rappeler à l’ordre les partenaires sociaux, priés de
trouver au plus vite un accord sur tous les sujets qui fâchent. Jean-Claude
Mailly, de FO, lui a répondu que les questions économiques et sociales ne
relevaient pas de cette « unité nationale », qui ne doit pas servir
de prétexte à écrabouiller davantage les acquis des salariés. Et paf !
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