mercredi 13 février 2013

Santo mediatico subito



mercredi 13 février 2013

            Santo mediatico subito.

Il aura suffi à Benoît XVI d’annoncer sa future démission –pardon, « renonciation »- pour raison de santé, pour passer de l’enfer au paradis médiatique. Celui qui incarnait il y a peu, aux yeux des progressistes de tout poil, la rigidité dogmatique d’une Eglise sclérosée, est devenu un « homme courageux et moderne », conscient de ses limites, etc…
Nos journaleux tiennent surtout grâce à lui un merveilleux filon de bavardage et de remplissage de rubriques, avec nouvelle élection pontificale à la clé en mars. Des heures d’antenne, des pages et des pages écrites et virtuelles…merci Benoît, adieu l’affreux Ratzinger !

            Mais c’est qu’elle mordrait, la sale bête !

Les jihadistes n’ont pas attendu très longtemps, finalement, avant de faire savoir qu’ils n’étaient pas morts. Des attentats dans les villes libérées du Nord Mali, posage de mines sur les routes alentours, et attaque en plein cœur de Bamako où le pouvoir reste fragile. Par ailleurs, certains commenceraient même à s’infiltrer vers les pays limitrophes du sud, telle la Guinée. Il fallait s’y attendre : les barbus appliquent dans la zone les mêmes recettes qu’en Afghanistan : éviter les batailles rangées, se disperser dans les montagnes ou se fondre dans les populations urbaines, multiplier les piqûres de guêpes, déborder les frontières pour gangrener toute la région. Le cancer islamo-jihadiste présente partout les mêmes symptômes, mais n’a pas encore trouvé de vrai remède. Bon courage à nos bidasses ! Le plus facile est derrière vous, les gars.

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