lundi 11 août 2008

les PROPHETIES de NOSTRAPHYLUS


-2008 : Profitant des JO de Pékin qui font diversion, la Russie règle ses comptes avec la Géorgie. Devant la réaction mitigée des Occidentaux, Medvedev et Poutine renforcent leurs liens avec la Chine par la création de l’Axe Moscou-Pékin.
-2010 : alors que les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, pataugent dans le marasme économique, la République Populaire de Chine exige le retour immédiat de Taïwan dans le giron de la mère patrie. Les Taïwanais font appel aux Américains, et la tension monte dans le Pacifique. Finalement, la conférence de Shanghaï résout la question : Washington lâche Taïpeh, qui se voit promettre un statut spécial au sein de la « Grande Chine ». L’Armée Populaire débarque dans l’île sans coup férir, après le désarmement des forces taïwanaises.
-Printemps 2011 : en violation des accords de Shanghaï, une féroce « normalisation » s’abat sur l’ancienne Chine nationaliste. Washington, Bruxelles et Paris protestent mollement.
-Automne 2011 : la Chine attaque le Vietnam, à la suite d’incidents de frontière fabriqués de toute pièce, afin de venger l’humiliation de la guerre de 1979. Les Etats-Unis réagissent en gelant les avoirs chinois dans leurs banques. Pékin menace Washington de « sévères rétorsions ». Mobilisation générale des pays de l’OTAN, en Russie et en Chine. Celle-ci reçoit le soutien du Pakistan, de l’Iran et l’Unité africaine. L’UE, sans surprise, appuie les Etats-Unis. L’Inde double ses dépenses militaires, mais déclare rester neutre.
-2012 : « blitzkrieg » des forces de l’Axe. Une première frappe surprise de « hackers » chinois et russes met hors d’état de nuire les ordinateurs du Pentagone et de l’OTAN. Après ce que les historiens du futur appelleront le « Pearl Harbor informatique », les forces conventionnelles passent à l’action. Les Chinois déferlent sur le Sud-est asiatique et débarquent à Hawaï, tandis que les Russes envahissent l’Europe. Leurs troupes entrent en France sans rencontrer de résistance, l’état pitoyable des armées françaises ne le permettant pas. Seules quelques balles à blanc seront tirées, dans un dérisoire baroud d’honneur.
Réuni à Versailles, le parlement donne les pleins pouvoirs au président Sarkozy fraîchement réélu, puis s’auto-dissout. A nouveau Premier ministre, l’éminent sinophile Jean-Pierre Raffarin rencontre son homologue chinois au Futuroscope de Poitiers. Une politique de collaboration « loyale et constructive » est décidée avec Pékin et Moscou. Elle se traduit sans plus attendre par l’arrestation et la remise aux autorités sino-russes des opposants à leur régime réfugiés en France.
Toutefois, le général Cuche et une poignée d’aventuriers se sont exilés à Londres et appellent à la résistance, au nom de l’honneur et de la patrie. Ils sont condamnés à mort par contumace par les tribunaux spéciaux créés par Rachida Dati.
-2015 : alors que la troisième guerre mondiale traîne en longueur, l’Inde entre dans la bagarre et vient au secours d’une Amérique à bout de forces. Quelques mois plus tard, la Russie change soudain de camp et poignarde la Chine dans le dos. L’Europe plonge dans le chaos au fur et à mesure du retrait des troupes russes.
-2016 : le général Cuche et les forces françaises libres entrent triomphalement dans Paris. Sarkozy, Raffarin et leurs derniers fidèles parviennent à gagner la Chine, où ils sont logés dans la petite ville de Sing-Ma-Ringen.
-2017 : fin des hostilités. Le nouveau gouvernement chinois remet à la France les exilés de Sing-Ma-Ringen, qui seront traduits devant la Haute cour de Justice.
Les avocats de Jean-Pierre Raffarin plaident la folie pour leur client, lequel ne s’exprime plus que par d’obscures métaphores chinoises. La loi Dati permettant de juger les fous étant toujours en vigueur, il est finalement interné à vie dans un établissement de haute sécurité, près de Poitiers.
Nicolas Sarkozy, qui ne fait plus confiance à personne, a choisi de se défendre lui-même. Il déclare notamment :
« J’vais vous dire une chose, m’sieur le juge : c’est quand même extraordinaire qu’on vienne aujourd’hui me reprocher d’avoir voulu épargner la vie de millions de Français ! Car qu’est-ce que je devais faire ? Qu’est-ce que je pouvais faire ? »
La Cour le condamne à finir ses jours au Fort de Brégançon. De là, il peut parfois observer son ex-épouse Carla batifoler avec ses nouvelles conquêtes (dont un certain Dominique de Villepin), dans sa villa du Cap Nègre.

1 commentaire:

Seb a dit…

Bon, je me dévoue pour dépuceler la rubrique "commentaires" de ton (pardon, votre) blog : j'avoue que ce scénario de troisième guerre mondiale m'a bien fait rire et que s'il se réalisait, je rirai encore plus !

Seb