Dimanche 28 décembre 2025
Adieu B.B.
Il aura fallu le décès de Brigitte Bardot, appris aujourd'hui même, pour que je me décide à reprendre le fil de ce journal politique. Non pas que l'actualité soit pauvre en péripéties, bien au contraire, mais j'ai atteint un stade de saturation en ce domaine qui m'incite à me consacrer à des travaux d'écriture autrement plus passionnants, et surtout moins déprimants.
Tandis que s'accumulent les hommages envers celle qui fut la star française des Trente Glorieuses, parfois tempérés par des critiques convenues sur certaines de ses prises de position, je tenais quand même à donner mon humble avis.
D'abord, et je suis navré de briser le concert de louanges, mais je dois avouer que je n'ai jamais apprécié Bardot en tant qu'actrice ou chanteuse. Je trouvais qu'elle jouait mal, et chantait tout aussi faux. Même sa légendaire plastique me laissait assez indifférent : j'étais autrement charmé par Sophia Loren, Claudia Cardinale ou Lola Lollobrigida !
Non, c'est l'autre Bardot, celle qui a fui le monde futile du show-biz pour se consacrer au combat de sa vie en faveur des animaux, que j'ai appris à aimer. Quant à ses déclarations sur l'évolution désastreuse de notre pays, à tous les niveaux, je n'ai pu moi aussi que les partager très largement.
C'était une femme libre et courageuse, à cent mille lieues du petit monde médiocre qui anime aujourd'hui le cercle dominant du marigot médiatique et politique. Une voix comme la sienne va nous manquer. Mais je me réjouis pour BB qu'elle ait quitté ce monde avant d'assister à l'effondrement total du pays qu'elle aimait tant. Je n'aurai peut-être, hélas, pas cette chance.
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