vendredi 24 juillet 2009

Hi-hiiiii


Les médias sérieux n’ont pas encore osé soulever l’hypothèse, mais il apparaît plus que probable que Michael Jackson a été assassiné, ou, comme on dit pudiquement, « aidé à mourir ». Il faut en effet se rendre à l’évidence : malgré les pitoyables tentatives de son entourage pour faire croire que le King de la Pop avait retrouvé son pep’s –vidéo bidon à l’appui-, Wacko Jacko n’était absolument pas en état d’assurer cinquante concerts dans le Monde. Ses précédents essais de retour sur scène, même pour chanter deux couplets, avaient été autant de plantages. Mais l’état de faillite déclaré de la star lui imposait ce come-back, sur lequel ses producteurs et sa famille, une belle bande de rapaces et de sangsues, comptaient pour éponger les dettes de leur ancienne poule aux œufs d’or. Son seul capital solide demeurait son extraordinaire popularité, ses millions de fans de par le Monde…il fallait exploiter une dernière fois ce filon, et quoi de mieux qu’une sortie spectaculaire, un deuil planétaire qui ne manquerait pas de faire exploser les ventes de toute la discographie de Bambi ?
Le mobile est donc là. Reste le mode opératoire, mais quoi de plus facile avec un zombie drogué aux médicaments ? Il suffisait de forcer la dose. Quand un alcoolique meurt d’une cirrhose du foie, l’autopsie est bien incapable de vous dire si c’est le whisky, le cognac, la vodka ou le Saint-Emilion qui est le premier responsable du décès !
Evidemment, la rumeur a aussitôt accusé le médecin traitant de la star décadente, mais rien ne contredit un arrangement en sous-main entre ce toubib et les requins qui convoitaient l’héritage de Michael. Les coupables sont certainement suffisamment nombreux pour que l’on puisse évoquer une conspiration. Enfin, toutes ces simagrées autour du corps de la vedette, subtilisé à l’issue de la cérémonie funèbre avant d’être enterré à la sauvette, ne peuvent qu’éveiller les soupçons.
Bref, mon pauvre Michael, nous avons de très bonnes raisons de songer que tu as été expédié dans ton « Neverland » aussi naturellement que la défunte Marylin Monroe. Mais pour moi, tu resteras toujours un artiste de génie. Houu ! (à crier d’une voix aigüe en s’empoignant l’entrejambes)
Exploiteurs de France (EDF)
Un petit boîtier vendu par une entreprise privée permet, paraît-il, de faire des économies d’électricité à ses heureux propriétaires, en stoppant automatiquement le fonctionnement des appareils domestiques les plus gourmands en énergie pendant les pics de consommation de la journée. EDF porte plainte contre l’entreprise en question, qui lui porterait préjudice ! Et il paraît que sa demande est recevable juridiquement…On se pince, mais non, c’est bien ça.
EDF, entreprise encore publique, engraissée par un emprunt garanti par l’Etat, qui a négligé ses infrastructures pour financer un programme démesuré d’expansion à l’étranger, qui demande de taxer encore plus le malheureux consommateur pour nourrir davantage l’actionnaire, a donc le droit d’empêcher les Français de faire des économies. Et tout cela au moment où ce bon M. Rocard, atteint de sénilité sarkozienne aigüe, envisage de taxer massivement les carburants au nom de l’écologie.
Pour aller plus loin dans le délire, pourquoi ne pas obliger les couillons de base que nous sommes à allumer tous leurs appareils aux heures de pointe ? Voilà qui remplirait les caisses d’EDF et celles de son principal actionnaire, cet Etat en faillite qui n’ose toujours pas prendre l’argent à ceux qui en on le plus.
Ce soir on vous met le feu !
Ces sacrés marseillais sont rattrapés par leur belle chanson de stade. Mais ce n’est pas l’OM qui a enflammé la garrigue. On doit cet exploit à de braves légionnaires, ces troupes d’élite auxquelles on a ordonné de faire des exercices à balles réelles et traçantes dans un maquis où la moindre étincelle peut déclencher une catastrophe. S’il s’agit d’une préparation à la chasse aux Talibans en Afghanistan, recyclage de vieilles recettes qui ont permis en d’autres temps la conquête de l’Algérie par enfumage des barbus d’en face, il serait temps de prévenir nos braves pioupious qu’il n’y hélas plus rien à brûler dans ce pays trop sec. Ah, si, les champs de pavot peut-être…mais avec quoi notre brillant allié Hamid Karzaï bouclerai-t-il ses fins de mois ?

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