samedi 25 avril 2009

La femme qui s’excuse plus vite que son ombre.


Apparemment, ils ont dû passer un accord, ces deux là. Le premier dit une connerie, ou quelque chose qui passe pour telle, la seconde déboule derrière pour demander « pardon » au nom d’une France qui ne se reconnaît pas dans les propos tenus. On aura bien sûr reconnu les fameux duettistes Nicolas et Ségolène.
Et pan, Nico dit que les Africains sont à la ramasse (discours de Dakar en 2007) –ce qui n’est pas complètement faux, même si ça ne se dit pas quand on est invité chez quelqu’un. Et boum, Ségo vient pleurnicher, dire tout le bien de cette Afrique à qui l’on doit tout, que l’on a tant fait souffrir, qui a tant à nous apprendre. Une avalanche de lieux communs tiers-mondistes et bien-pensants, reprenant sans le moindre recul les délires afro-centristes pondus par Cheikh Anta Diop, qui est aussi « historien » et « scientifique » que je suis champion de lutte gréco-romaine. Le gaillard a fait des émules, hélas, qui ont répandu partout la fable des Egyptiens noirs, des Grecs à leur école, de Tombouctou-plus grande-ville-universitaire-du-Monde au XVIe siècle, et j’en passe…Et les médias français d’avaler toutes ces fadaises. Et le PS de refaire provisoirement son unité pour approuver le discours délirant de la Dame du Poitou.
Et bing, Nico sort une bourde sur Zapatero –en fait, trois fois rien si on la remet dans son contexte- et pang, Ségo court chez icelui pour gémir et présenter ses excuses. C’était déjà pas drôle la première fois, mais là, ça devient lourd…
Notre ami Flika.
Bouteflika a donc été brillamment réélu, avec la participation formidable d’un peuple enthousiaste ! Et dire que les anticolonialistes des années 1950 vitupéraient les élections truquées par les autorités françaises…finalement, les Algériens n’auront connu que ça. Mais avec les Français, au moins, il y avait un espoir de développement. Avec cet apparatchik visqueux et fourbe comme un épicier de la Casbah, marionnette aux mains des militaires, vendue aux islamistes qui gangrènent son pays, l’Algérie n’en a plus aucun.
La comédie de Genève.
Y avait-il vraiment urgence à gaspiller du temps et de l’argent pour blablater ainsi sur le racisme et les droits de l’homme ? Tout est déjà écrit dans le préambule de la déclaration de 1948. Mais c’était sans compter sur la volonté des pays musulmans, de la Chine et du Vatican, de faire entendre leur « différence ». Les pays occidentaux, dont la France et l’UE, qui se sont prêtés à cette mascarade baptisée « Durban II » (dites plutôt Turban puissance 2), ont négocié un laborieux compromis : évacuez l’antisémitisme contenu dans les précédents discours (Durban I) et le délit de blasphème : en échange, vous pourrez continuer à persécuter les homosexuels, les femmes, ceux qui veulent renoncer à l’Islam, etc…
Tant de veulerie a de quoi dégoûter. Cela me rappelle ce passage du roman de Pierre Boulle, la Planète des Singes, qui évoque la déchéance d’une humanité devenue flemmarde et lâche face à la montée en puissance des Simiens. Lorsque ces derniers décident d’en finir avec les humains qui campent hors des villes dont ils ont été chassés, ces débris d’une espèce vouée à la destruction ou à l’esclavage s’imaginent un instant que les singes vont venir armés de fusils. Même pas. Ils n’ont que des fouets !
OSS 117.
Le dernier opus des aventures d’Hubert Bonisseur de la Bath (un héros vraiment bath) m’a littéralement enchanté ! Encore meilleur que le précédent…mais il y a hélas gros à parier que nos bonnes âmes auraient trainé ce film en justice si le réalisateur n’avait été juif. Quant aux Asiatiques, ils ne protestent jamais. Bizarre, non ?

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